[A] La méthode des Flocons

[blackwatch]

Hum, le quizz est vraiment axé fantasy, je trouve (ça ne colle pas pour moi mais peut-être pour une autre histoire).

Pour moi non plus, mais ca peut être utile si l'on veut construire son univers.

[desienne]

Oui, c'est très fantasy, mais à la rigueur ça peut coller pour de la SF (en zappant certaines questions) ou bien pour du planet opéra.
C'est pas mal, je trouve. D'excellentes questions à se poser quand on bâti un univers.

[Melo]

Il suffit de répondre "sans objet". Comme ça, au moins, on saura qu'on a pris le sujet en compte

[Feldo]

Petite demande de précision par rapport à l'étape 3 sur les personnages : que signifie écrire "un paragraphe résumant son histoire" ? Ce qui se passe durant le récit ? Rassembler tout ce qui a été écrit juste avant, ce qui me semble un peu superflu ? Une sorte de présentation plus complète permettant de le présenter en un paragraphe ?

Et évidement, la question survient juste avant d'aller se coucher. (d'ailleurs, j'y vais )

[Celia]

Petite demande de précision par rapport à l'étape 3 sur les personnages : que signifie écrire "un paragraphe résumant son histoire" ? Ce qui se passe durant le récit ? Rassembler tout ce qui a été écrit juste avant, ce qui me semble un peu superflu ? Une sorte de présentation plus complète permettant de le présenter en un paragraphe ?

Et évidement, la question survient juste avant d'aller se coucher. (d'ailleurs, j'y vais )

Pour moi c'est un résumé de : d'où il vient ? c'est quoi son boulot ? c'est quoi ses névroses et pourquoi il les a ? Bref une mini biographie où tu mets tout ce que tu sais déjà sur ton perso, en excluant le physique et ce qui lui arrivera dans ton bouquin.

[blackwatch]

Petite demande de précision par rapport à l'étape 3 sur les personnages : que signifie écrire "un paragraphe résumant son histoire" ? Ce qui se passe durant le récit ? Rassembler tout ce qui a été écrit juste avant, ce qui me semble un peu superflu ? Une sorte de présentation plus complète permettant de le présenter en un paragraphe ?

Et évidement, la question survient juste avant d'aller se coucher. (d'ailleurs, j'y vais )

Pour moi c'est un résumé de : d'où il vient ? c'est quoi son boulot ? c'est quoi ses névroses et pourquoi il les a ? Bref une mini biographie où tu mets tout ce que tu sais déjà sur ton perso, en excluant le physique et ce qui lui arrivera dans ton bouquin.

J'avais compris la même chose (bon, j'avoue, j'ai un peu détaillé ce qui lui arrive dans le bouquin...)

[anonymedeux]

J'ai mis d'où vient, pourquoi il est et ce qui lui arrive dans le bouquin, personnellement.

[NB]

Pour l'étape 3, moi, j'ai préféré ne rester que sur un léger background qui se termine là où commence l'histoire.

Sinon, j'aimerai rajouter une étape (ou une notion, peut-être pendant le développement de l'étape 7) : le champ lexical de chaque perso (avec des expressions et des tournures de phrases qui leur sont propres). Ça m'est venu en développant l'étape 5 : chacun a sa voix alors pourquoi ne pas préciser ça, comme un point de repère pour ne pas que la voix se perde au court de la rédation ?

[Ben Dumas]

Un personnage qui doit se trouver à deux endroits à la fois, si tu préfères.
J'avais penser à le rendre schizophrène, mais ça va pas marcher.

C'est un peu l'inverse, non? un schizophrène, c'est deux personnages qui se trouvent au même endroit

Merci pour la traduction ! Cette méthode est enseignée dans les écoles de scénaristes. Très adaptable au format film et BD. Pour les romans, elle pose le problème du rythme qui peux devenir assez linéaire si on y fait pas attention.

Par ailleurs, le pitch (l'étape 1) est connu pour réduire l'âme des œuvres et assassiner l'originalité. M'enfin, c'est surtout vrai pour les scénaristes qui ont appris à suivre des règles et tombent dans le piège de "la recette qui fonctionne".

En ce qui me concerne, j'utilise cette méthode pour certains écrits qui s'y prêtent bien. Pour d'autre, ça peut être très réducteur.

[Celia]

Par ailleurs, le pitch (l'étape 1) est connu pour réduire l'âme des œuvres et assassiner l'originalité. M'enfin, c'est surtout vrai pour les scénaristes qui ont appris à suivre des règles et tombent dans le piège de "la recette qui fonctionne".

Comment est-ce possible s'il ne s'agit que de la première étape ? La phrase de départ est faite pour être développée, elle ne correspond de toute façon pas au style de l'auteur, à la façon dont il va écrire son histoire et, comme il est spécifié dans la méthode, elle n'est pas gravée dans le marbre.
Donc du coup je ne comprends pas.

[anonymedeux]

Personnellement pour moi, c'est surtout un moyen d'avoir un squelette que la rédaction va enrichir. Donc la 1ere étape ne me semble pas être le piège que tu cites Ben Dumas. C'est juste la phrase qui me trotte dans la tête depuis que j'ai l'idée du roman dans ma tête.

Après, c'est surtout un moyen pour me sortir de ma peur de me planter. Au moins, j'ai une boussole et une carte avec les flocons.

[Ben Dumas]

[quote]Le principe du pitch a été fortement critiqué par Peter Watkins, qui considère cette pratique comme en partie responsable de la crise des médias et de la standardisation des œuvres audiovisuelles. Ces critiques ont été partiellement reprises dans le rapport du Club des 13 (cinéma) en 2008.

Wikipédia[quote]

Cette réalité n'est valable, comme je l'ai dis, que pour les scénaristes formés par cette méthode, et qui peuvent la suivre aveuglement. Par contre et pour tout le monde, je crois que le pitch étant l'intention et le ressort dramatique l'ouvre, il convient :
- Soit d'être figé dans le marbre, et être respecté coute que coute
- Soit de pouvoir être réécrit MAIS doit toujours être adaptable à l'œuvre dans son entier.

Cela incite à ne pas changer d'intention, de ressort en cours de route. Ça donne une unité, qui peut être réductrice.

Selon moi, c'est un bon outil synthétique de part sa contrainte de taille (résumer autant pousse à mettre en lumiere l'Essentiel de l'œuvre, son intérêt premier), mais il est parfois si simple de s'y cantonner...

J'espère que je me fait comprendre !

Benoît

[Stef-]

Ton avis est intéressant, Ben !

Je pense aussi qu'il n'est pas souhaitable de se cantonner toujours à cette méthode. Par contre, c'est bien de savoir que cela existe. Je me suis d'ailleurs servi d'un certain nombres d'aspects évoqués dedans pour la trame de mon roman sans le savoir.

J'aurais tendance à me dire que cette méthode convient bien à certains types d'histoires (et certains auteurs) moins à d'autres ? Tout dépend de ce que l'on veut raconter. C'est sans doute très bien pour un récit d'environnement (comme le SdA) moins pour un récit centré sur une idée (deuxième Fondation par ex.?)

Là où je préfère tempérer l'enthousiasme sur les flocons, c'est quand au fait d'éviter écueils et blocages. Cela va permettre d'en prévenir certains, mais pas tous !
Et attention au piège de "remplir" l'histoire avec les sous-développements.

[Pandora]

Je teste cette année la méthode des flocons pour le NaNo, et pour le moment ça me donne un cadre qui me sécurise et me permettra je l'espère d'éviter certains blocages antérieurs.
Pour ce qui est du blocage qui pourrait être lié au pitch, il n'y en a eu aucun pour moi, puisque je l'ai modifié à mesure que mon histoire évoluait en développpant les différents points. Le pitch ne m'a pas non plus empêché de laisser dériver mon histoire du roman court psychotique qui était l'idée de départ, à ce qui se rapproche de plus en plus d'une histoire en blanche

[Kira]

Sinon, j'aimerai rajouter une étape (ou une notion, peut-être pendant le développement de l'étape 7) : le champ lexical de chaque perso (avec des expressions et des tournures de phrases qui leur sont propres). Ça m'est venu en développant l'étape 5 : chacun a sa voix alors pourquoi ne pas préciser ça, comme un point de repère pour ne pas que la voix se perde au court de la rédation ?

Super idée, ça Je note...

Sinon je ne comprends pas en quoi le pitch serait une limite à la créativité ? Quand je l'ai fait, j'avais déjà tout le scénario d'établi, donc la prise de tête c'était plutôt "comment résumer plus de 50000 mots en une phrase". C'est un peu "d'où je pars et où je vais" mais ça ne dit rien des étapes intermédiaires