[A] La méthode des Flocons

[Melissinde]

Ouaiiiis, étape 1 terminée !!

Oui, bon, il faut bien commencer quelque part...

[Mitsu]

J'ai fait directement l'étape 3, je n'ai pas envie de trop fixer la trame pour le moment, mais ça m'a vraiment aidée pour y voir plus clair !

[Plume de plomb]

Cette méthode est tout bonnement géniale !
J'ai du mal à me structurer et mes textes en ressortent faibles. Peut-être qu'avec ça, j'aurai le déclic pour renforcer mes intrigues =)

d'avoir partagé !

[Milora]

Ah, voilà donc la fameuse méthode flocons à laquelle je trouve si souvent des références sur ce forum, sans les comprendre !


Bon, mon message est tout personnel, ne présume de rien, et je sais que je risque de me faire lyncher, mais bon...
J'avoue que je suis très, très sceptique sur cette méthode. Oh, elle doit marcher, au sens où elle doit permettre de développer une intrigue et de la rédiger, certes.
Mais je la trouve affreusement mécanique. Je n'ai absolument aucune envie de l'essayer : j'aurais trop l'impression de remplir des cases, un peu comme l'épisode de Chapeau melon et bottes de cuir où l'on découvre que l'auteur d'une série de romans à succès est une machine à forme de piano, dont les touches sont des éléments de l'intrigue (en jouant un morceau, ça forme une intrigue ) Ça me fait le même effet que les logiciels "à cases" qu'il faut remplir pour former une intrigue. D'ailleurs, le site NaNoWrimo clamait que l'important, dans le Nano, n'était pas la qualité mais la quantité (je ne suis pas en train de dire que ceux qui suivent cette méthode n'écrivent rien de qualité, pas du tout ! Juste que la méthode n'est peut être pas, en premier lieu, centrée sur la recherche de qualité...? Non, je ne sais pas, c'est juste une impression, hein, mais ça ne porte strictement aucun jugement sur ceux qui l'emploient)
Ok, je n'ai pas encore beaucoup d'expérience des romans (j'aime croire que c'est par manque de temps, et parce que j'aime bien les nouvelles - donc je consacre du temps à des nouvelles alors que si j'avais mobilisé toutes les "phases" d'écriture, j'aurais terminé l'un des romans en cours). Mais à mon avis, l'écriture a quelque chose de bien plus intuitif, avec chacun ses méthodes, parce que chacun a sa propre façon d'imaginer. Ce n'est pas le fait d'avoir une méthode qui me chiffonne ; mais le fait qu'il existe des méthodes toute prêtes et faites pour qu'on les suive.


Bref, je le répète, ce message n'engage que moi, ne porte aucun jugement sur ceux qui emploient la méthode des flocons (et je pense que je vais me faire lyncher ).

[Earane]

Je rebondis sur ce que tu dis Milora. La méthode flocons, moi je l'emploie, une fois que le roman est bien commencé. Au départ, je me laisse porter par l'intrigue, mes personnages et mon fil conducteur. Puis, je gratte, je vais en profondeur et je pose mes questions générales.

Je l'ai fait pour le LdT. J'avais rédigé 8 chapitres quand j'ai envisagé d'appliquer la méthode flocons. J'y ai vu beaucoup plus clair. Je ne suis pas de ceux qui peuvent la faire avant, j'en ai besoin comme support, une fois le début du récit écrit, histoire de rendre la suite cohérente avec le début et d'être sûre de ne pas m'éparpiller.

Ce n'est pas LA méthode, mais à mon avis, une méthode qui peut s'avérer très utile quand on a l'esprit embrouillé (je parle pour moi ) ou qu'on manque d'organisation et de rigueur (je parle aussi pour moi ).

[Lieko]

Mais à mon avis, l'écriture a quelque chose de bien plus intuitif, avec chacun ses méthodes, parce que chacun a sa propre façon d'imaginer. Ce n'est pas le fait d'avoir une méthode qui me chiffonne ; mais le fait qu'il existe des méthodes toute prêtes et faites pour qu'on les suive.

J'approuve.

Cela dit, ce qui est intéressant avec cette méthode, c'est qu'elle est totalement adaptable. On peut la suivre à peu près entièrement, ou s'en servir juste comme direction générale, rajouter des étapes, en enlever, en modifier, etc. (personnellement, j'ai gardé les étapes 1,2 et 8, parce que ça me convenait mieux comme ça...au final ce n'est plus vraiment la "méthode des flocons", mais quelle importance, si ça fonctionne ?)
Après, l'aspect "psychologique" joue sans doute un peu : on peut voir que l'histoire avance/est cohérente avant même de l'avoir écrite, avoir un scénario bien complet et travaillé, et tout ça.

[Kaléa-chan]

Comme Earane, j'ai commencé par faire mon petit bonhomme de chemin toute seule, avec mes personnages, et puis, je me suis mise à cafouiller, et j'ai pris quelques étapes de la méthode flocon (la 1,2,3,4,5) pour y voir plus clair. Je suis (au niveau de mon caractère) quelqu'un de très volatile et dispersé qui a besoin de bases solides pour avancer, et là, en l'occurrence, cette méthode me va bien !
Après il est clair qu'elle ne peut tout simplement pas convenir à tout le monde et/ou en toutes circonstances.

[Celia]

Mais à mon avis, l'écriture a quelque chose de bien plus intuitif, avec chacun ses méthodes, parce que chacun a sa propre façon d'imaginer. Ce n'est pas le fait d'avoir une méthode qui me chiffonne ; mais le fait qu'il existe des méthodes toute prêtes et faites pour qu'on les suive.

Sauf que si tu n'as rien à mettre dans les cases, eh bien aucune méthode ne marchera, quoiqu'il arrive, quoiqu'elles conseillent.
Comme j'ai dû le dire dans un des premiers posts, cette méthode me permet, à moi qui ai tendance à partir en roue libre dès le début d'une histoire (et qui, arrivée à un certain point, bloque totalement), d'être plus organisée. C'est tout.
L'écriture intuitive c'est bien joli, mais quand tu pars d'un chouette concept et qu'au bout de 20 ou 50 ou 100 pages tu te rends compte que tu ne sais pas vers quoi tu vas, ça pose un problème. Je l'ai déjà vécu et l'impression du temps perdu et du travail gâché est assez insupportable.

[Tristane Suzette]

Mais à mon avis, l'écriture a quelque chose de bien plus intuitif, avec chacun ses méthodes, parce que chacun a sa propre façon d'imaginer. Ce n'est pas le fait d'avoir une méthode qui me chiffonne ; mais le fait qu'il existe des méthodes toute prêtes et faites pour qu'on les suive.

Personnellement, je n'emploie pas la méthode flocons (et Antidote non plus).
En quelque sorte, je veux faire confiance à mon inconscient. Je sais que toutes mes lectures sont là, quelque part au fond de moi, et que je les utilise , que je m'en rende compte ou non.
De plus, j'aime être surprise par ce que j'écris. Prévoir les détails me donnerait l'impression fort ennuyeuse d'être une machine à rédiger des phrases (faut dire que je suis assez facilement capable de me forcer à écrire pour suivre un planning raisonnable). Et puis j'écris trop lentement pour partir dans tous les sens.
Pour mon challenge (en pause), j'ai un syno que je pense solide et la problématique des personnages. Ces grandes lignes me suffisent pour avancer.

[Celia]

Mais à mon avis, l'écriture a quelque chose de bien plus intuitif, avec chacun ses méthodes, parce que chacun a sa propre façon d'imaginer. Ce n'est pas le fait d'avoir une méthode qui me chiffonne ; mais le fait qu'il existe des méthodes toute prêtes et faites pour qu'on les suive.

Personnellement, je n'emploie pas la méthode flocons (et Antidote non plus).
En quelque sorte, je veux faire confiance à mon inconscient. Je sais que toutes mes lectures sont là, quelque part au fond de moi, et que je les utilise , que je m'en rende compte ou non.
De plus, j'aime être surprise par ce que j'écris. Prévoir les détails me donnerait l'impression fort ennuyeuse d'être une machine à rédiger des phrases (faut dire que je suis assez facilement capable de me forcer à écrire pour suivre un planning raisonnable). Et puis j'écris trop lentement pour partir dans tous les sens.
Pour mon challenge (en pause), j'ai un syno que je pense solide et la problématique des personnages. Ces grandes lignes me suffisent pour avancer.

Donc tu as fait, à ta façon, la première partie des Flocons
Revenir sur les personnages, écrire de leurs points de vue, faire un syno de 8 pages, ça non plus je ne le fais pas (pas encore eu l'occasion en fait, et puis j'ai trop la flemme pour ça) mais se lancer dans l'écriture d'un roman (c'est à mon avis différent pour un texte court) sans synopsis, sans connaître la fin, sans savoir comment on va de A à B (dans les grandes lignes) c'est risquer de se planter le bec dans l'eau, à mon avis.

[Aelys]

mais se lancer dans l'écriture d'un roman (c'est à mon avis différent pour un texte court) sans synopsis, sans connaître la fin, sans savoir comment on va de A à B (dans les grandes lignes) c'est risquer de se planter le bec dans l'eau, à mon avis.

Pas forcément. Je suis une maniaque des plans pour les dissertations, aussi je suis la première à m'étonner de ne pas parvenir à écrire un roman avec un plan ou un syno. Pour la couleur de l'aube, j'avoue être partie avec, en tête, une situation initiale (une jeune princesse aveuglée servie sans le savoir par un domestique amoureux), un très vague contexte (des villes-sentiments qui bougent), et c'est tout. Rien de plus, pas la moindre idée de la trame ou des personnages (il faut dire que j'avais passé trois ans sans rien écrire et que ça me démangeait !).
J'y suis allée comme ça, à l'instinct et à l'imagination, et ça m'a permis de prendre des risques que je ne me serais pas permis autrement. Et sans dire que j'ai fait le roman du siècle (comment ça je ne suis pas crédible ? ), les retours des bêtas sont plutôt favorables, et ne pointent pas d'incohérence notoire, même si j'ai bien sûr des aspects à retravailler (j'ai repris une bonne partie du début, sans aller jusqu'à réécrire mais pas loin).
Donc, pour moi, oui il y a des méthodes et ceux qui parviennent à les utiliser ont de la chance (c'est quand même plus simple !), mais non nous ne devons pas forcément utiliser ces méthodes pour écrire un roman qui ne soit pas bourré d'incohérences. Pour moi, les flocons, c'est comme Antidote : un outil pratique pour ceux que ça peut aider, mais il y en a toujours à qui ça ne conviendra pas.

Et voilà, on va encore me prendre pour une folle maintenant...

[Blanche]

Morte de rire !

Dans ce cas, je viens faire la folle avec toi, Aelys.

Pour les romans, je pars également avec juste une vague idée et une très grosse envie de départ, j'ouvre en grand mes oreilles sur mon monde intérieur et vogue la plume !

Et tout comme Swald, je ne voudrais pas être obligée de me cantonner à quelque chose prédéterminé à l'avance, chapitre par chapitre, j'aurai l'impression de perdre la "magie".

On ne fonctionne pas tous pareil, mais c'est aussi ça, être humain, non ?
Du moment qu'écrire nous rend heureux !

Bisous !

[arwen]

Ben, je suis d'accord avec vous deux là
Cette méthode serait le meilleur moyen pour moi de ne rien écrire au final : une fois l'histoire construite de a à z comme cela semble le cas avec cette méthode, et bien je ne ressentirai plus l'envie d'écrire, tout bêtement.

[Tony Maniac]

Tiens, sans m'en rendre compte je vois que j'ai suivi cette méthode "flocon". Rien de volontaire, simplement la méthode qui semblait marcher pour moi.
Il y a quelques années j'avais écris un roman à partir de rien et j'avais trouvé que ça manquait de fil directeur et de cohérence, donc j'ai tout repris de zéro en suivant quelque chose similaire à cette méthode.

Comme pour la peinture et les autres arts, à chacun de trouver sa propre méthode.

[Erushnak]

Pour ma part, je suis globalement resté à l'étape 6.
Mais c'est utile ! Et en effet, ça apporte un peu d'organisation aux désorganisés, dont je fais parti, et voir les chose "à plat" ça a du bon