Hm... ne pas être partisane d'une méthode "à cases" ne veut pas dire qu'on n'a rien à raconter...Celia a écrit :Sauf que si tu n'as rien à mettre dans les cases, eh bien aucune méthode ne marchera, quoiqu'il arrive, quoiqu'elles conseillent.Mais à mon avis, l'écriture a quelque chose de bien plus intuitif, avec chacun ses méthodes, parce que chacun a sa propre façon d'imaginer. Ce n'est pas le fait d'avoir une méthode qui me chiffonne ; mais le fait qu'il existe des méthodes toute prêtes et faites pour qu'on les suive.
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L'écriture intuitive c'est bien joli, mais quand tu pars d'un chouette concept et qu'au bout de 20 ou 50 ou 100 pages tu te rends compte que tu ne sais pas vers quoi tu vas, ça pose un problème. Je l'ai déjà vécu et l'impression du temps perdu et du travail gâché est assez insupportable.
Je n'ai jamais écrit de vrai roman (80 pages maximum. Interligne simple, tout ça. Je sais pas le nombre de signes), mais il ne m'est jamais arrivé que l'histoire parte en vrille au point de ne pas savoir quoi en faire. Tout est écrit avec plusieurs scènes d'avance, dans ma tête. Et si ça part vers un truc que je n'ai pas prévu à la base, je réfléchis en même temps aux endroits déjà écrits où je vais devoir faire des modifications. Et je dis "je", mais je pense que c'est comme tout le monde, non ? Surtout qu'on part rarement d'un concept pour écrire une histoire : il faut avoir en tête une vague trame de scénario...
Enfin, ça reste mon avis, et comme je le disais, je suis loin d'être experte en rédaction de romans.
J'y avais pas pensé, mais maintenant que tu le dis, je suis entièrement d'accord ^ ^arwen a écrit :Cette méthode serait le meilleur moyen pour moi de ne rien écrire au final : une fois l'histoire construite de a à z comme cela semble le cas avec cette méthode, et bien je ne ressentirai plus l'envie d'écrire, tout bêtement.