Quel objectif recherchez-vous en écrivant vos romans?

[Topaze]

Tous les livres que j'ai lu m'ont fait voyagé, mais il en est un en particulier qui m'a marqué. Lorsque j'ai lu Dune de Herbert à l'âge de 10 ans, ça a révolutionné ma vie, mon monde intérieur. J'ai eu le sentiment de grandir.

Je veux faire voyager, aussi. Mais si, en écrivant, je parviens à ne révolutionner ne serait-ce qu'une jeune âme, comme j'ai pu l'être, alors j'estimerai avoir vraiment réussi. Ça doit être pour ça que j'écris de la S-F, par une somme de mimétisme programmé, gravé dans mon âme.

Finalement, c'est assez simple, non ? Ça se résume à transmettre ce que j'ai reçu d'un autre !

[Syam]

Bonjour à tous,

Ce que recherche en écrivant... C'est juste à faire entendre la voix de mes personnages. "Mes personnages", comme je déteste cette appellation ! Ils ne m'appartiennent pas, il suffit pour cela de voir à quel point ils peuvent me contredire, m'étonner parfois ! Bref, disons que je cherche à écrire la vie de ces êtres imaginaires... peut-être pas tant que ça...

Amicalement, Syam.

[Siana]

Je ne sais plus si j'ai déjà répondu à ce sujet...
Mon objectif... hum : raconter une histoire super chouette digne d'égaler Harry Potter.
Enfin, c'était au début. Depuis ça a évolué, même si j'ai toujours envie de raconter des histoires.
Maintenant, avec ma super trilogie-de-la-mort-qui-tue, j'ai plus envie de me prouver que je suis capable de réussir quelque chose qui ressemble à quelque chose. Je ne sais pas encore si ça va marcher...

[lilavos]

En premier, écrire m'a permis de libérer de l'espace dans ma tête. Cette histoire commençait à prendre une place pas possible. Cela tournait à l'obsession. Alors je me suis dit "je vais mettre mes idées par écrit, comme cela elles arrêteront de se télescoper dans mon cerveau".
Après est venu le plaisir de l'écriture,

j'ai commencé comme ça aussi...

Bon, après, y a toutes sortes de raisons psychologiques qui entrent en jeu (une tendance à être bavarde, l'impression agaçante que pour me débarrasser d'une histoire inventée, pour qu'elle passe de l'exaspérante catégorie "à faire" à la reposante catégorie "ouh, une bonne chose de finie", il faut que je la rédige...).
Et puis pour une raison un peu bizarre... je sais pas si ça vous le fait... Quand je m'invente une histoire, que je la retravaille dans ma tête pour rendre quelque chose de potable, je commence à m'y attacher. Comme on s'attacherait à un objet quotidien qu'on aime bien

pareil...

Après je pense que ce qui m'a l'air de rien vachement encouragé à écrire plutôt que de garder pour moi, c'est que depuis que je suis gosse j'aimais bien me raconter des histoires et vivre dans d'autres mondes que la réalité chiante, et qu'à un moment dans la vie y'a des gens qui m'ont fait «comprendre» que ce n'était plus l'âge et que c'était pas normal, et du coup j'ai vachement intériorisé qu'écrire les histoires que je me raconte ça fait la différence entre «avoir un loisir créatif» (qui est relativement «normal») et «avoir des ami-e-s imaginaires à un âge avancé» (qui fait déjà un peu passer dans la catégorie «cinglée»)...

idem

En plus : écrire, pour moi, c'est developper le "et si..." ou le "on dirai" (comme les gosses) et voir ce que ça donne.
C'est aussi le pretexte à apprendre plein de chose quand je suis en phase "documentation"...
C'est aussi le plaisir de partager mon monde, mes idées et de les confronter aux autres : mes amis imaginaire vs mes vrais amis... on dirai que mes amis seraient les plus forts mais que si mes amis imaginaires seraient plus malins......hihihi

[chocolaa]

Comme la plupart d'entre vous en fait !
Ecrire me permet de faire sortir de ma tête toute les histoires qui s'y trouvent, ça fait plus d'espace comme ça
En fait j'ai toujours adoré me raconter des histoires depuis toute petite, en regardant un film ou dessin animé, en lisant un livre ou juste en rêvant en cours, il suffisait d'un rien et toute une intrigue se dessinait dans ma tête. Parfois le soir avant de m'endormir je "sélectionnais" une de mes histoires et j'imaginais les diverses péripéties de mes héros. Je pense que quand j'écris il y a un côté "libérateur", je met enfin sur papier ce qui m'obsède (mais bon ça m'empêche pas non plus d'y penser encore après lol) et j'essaye de me mettre à la place de la lectrice que je suis, qu'est-ce que j'adorerai lire comme histoire ?
Mes objectifs restent au final très égoïstes ; il faut que j'écrive une histoire qui me plaise, à la fois en tant qu'auteur de cette histoire (prendre du plaisir à la raconter) et à la fois en tant que lectrice, y mettre les éléments que je voudrais y retrouver.
Puis écrire me donne aussi l'impression de vivre les mêmes aventures que mes personnages, ça fait du bien psychologiquement, en fait ça nous permet de voyager d'une certaine façon.

[Tsumire]

J'avoue que mes motivations ont évolué avec le temps.

Au début, l'écriture était un jeu. Un passe-temps où le but était de raconter toutes les histoires que j'avais dans la caboche, sans aucune prétention. Puis, avec les années et l'investissement, l'écriture n'a aujourd’hui plus rien d'un passe-temps. Maintenant, ce que je recherche en écrivant un roman, est d'atteindre le lecteur. Je suis passée de l'écriture pour moi à celle destinée aux autres, ce qui implique également des ambitions plus hautes qu'à mes débuts.

Au quotidien, la différence est de taille : au lieu de relire mes écrits pour mon propre plaisir, pouffant de rire devant mes propres traits d'humour ou pleurnichant à la mort d'un de mes personnages, j'essaye à présent de me projeter à travers le regard du lecteur. Au lieu que ça me fasse plaisir à moi, ça doit lui plaire à lui (et conclusion, ça me plaira à moi-aussi ). Bien sûr, j'éprouve toujours un certain plaisir à écrire, c'est indéniable, mais l'objectif n'est plus le même. Je veux séduire le lecteur, et non pas me séduire moi-même.

Comme toujours, après mes petits pavés de la sorte, je doute d'être claire...

[popat]

J'écris parce que c'est le moyen le plus efficace de dépeindre la foule d'univers, de situations et de personnages qui peuplent mon cerveau !
S'il existait une machine à concrétiser les pensées, je n'écrirais sans doute pas.
Je suis sans cesse animé d'idées, de réflexions sur tout et n'importe quoi (surtout sur n'importe quoi) et je n'arrive pas à me satisfaire du monde qui m'entoure. C'est trop lent, trop plat, ça manque de magie, de délire.
Du coup j'imagine tout le temps des tas de choses et c'est plutôt frustrant quand ça reste trop longtemps au fond du bac à méninge.
J'écris aussi pour le plaisir de me plonger dans un autre univers et puis franchement ça fait du bien de se prouver qu'il y a toujours d'autres alternatives aux réalités qui nous entourent.
La vraie cerise sur le gâteau c'est quand mes personnages deviennent autonomes, quand ils me parlent et me disent ce qu'ils veulent faire ou pas. J'ai même eu le grand plaisir d'en voir certains traduits en image avec plein de couleurs. C'était comme s'ils étaient devenus vivants, réels.

En fait j'écris peut être juste pour ça, rendre réel ce qui était invisible jusque là.

[Nyaoh]

J'ai toujours ou depuis très longtemps en tout cas ? Ecris. Je le faisais lire à mes parents, puis à des amies, puis à un cercle un peu plus élargi... Dans des ateliers d'écriture ce genre de chose. Je n'ai aucun mal à écrire ça me vient naturellement et c'est vraiment le mot "naturel". Tout autant que de lire. Après le titre veut dire pourquoi ? (ça me fait bizarre la formule "quel objectif recherchez vous ? " en fait)
Par nécessité presque, même si je me la jouerais pas à la Amelie Nothomb "mais quelle souffrance de ne pas écrire, pourquoi me faire tant de mal et..." un peu trop pompeux pour moi .
Pas envie et besoin, parce que je suis artiste et que je pense qu'il me faut exprimer ces rêves que j'ai dans la tête soit en mots soit en images.
Et que j'ai toujours rêve de mener à bien l'écriture de mondes entiers, même petit et ridicule et de le partager avec les autres. Parce qu'en tant qu'artiste j'aime bien partagé ce que je fais, même si je n'écris plus à quatre mains je suis très sensible aux avis et ressentis des autres.
Qu'on à l'air moins folle à mettre ça par écrit qu'à le vivre yeux ouverts toute seule dans son coin où je finirai par me faire interner

Le vrai petit pincement au coeur, c'est quand on me dis mais ton histoire je l'aurai pas lâcher, les personnages me semblent des amis, je les vois bouger, évoluer... Ils vont me manquer. Alors ça... J'ai fini il y a peu une petite histoire sans prétention que des gens suivaient sur un forum, une bête histoire d'amour. Bah quand deux personnes ont pleuré, ou m'ont juste dit "ptain ça va trop me manquer" c'est juste un gros frisson ! Même si y a des fois des moments d'abattement en me disant que vu le temps phénoménal investi, je pourrais sûrement que le partager à travers un blog au final guère plus, ça c'est le côté mais même si je me décourageais, je reviendrais à écrire dans 5 mois ou 5 ans. C'est toujours ainsi que ça c'est passé depuis la toute première histoire quand je devais avoir huit ou neuf ans.

[Cléo Muceignet]

Écrire, c'est avant tout pour soulager ma pauvre tête de toutes ces idées. Je ne suis que le médiateur entre mes personnages, et le papier (les lecteurs). Je vis l'histoire, et elles m’apparaissent comme la ou les bonnes. J'essaye de la (les) retranscrire du mieux possible pour que les lecteurs puissent ressentir ce que moi ça m'a fait, de l'imaginer.

C'est aussi pour mes personnages, enfin ces, puisque j'ai vraiment l'impression qu'ils vivent par eux-même (vous serez les plus à même de comprendre, je n'en doute pas).

Et évidemment, pour m'éclater, car ça m'éclate vraiment, et comme beaucoup ici, c'est un besoin. Si je n'écris pas pendant longtemps, je commence à déprimer. Il serait hypocrite de dire que ma dernière motivation hypothétique ne serait pas la publication. On a tous ce rêve, même si on se le cache plus ou moins. Je ne veux pas me faire de faux espoirs, et j'ai toute une vie encore pour y arriver. A dix sept ans, penser à la publication, c'est irraisonnée. Restons modeste.

Comme l'a dit Philippe !

et je n'arrive pas à me satisfaire du monde qui m'entoure. C'est trop lent, trop plat, ça manque de magie, de délire.

Je pense qu'on est un peu tous des frustré(e)s de la réalité qui est trop... réelle, justement ! Moi, c'est aussi par frustration de toutes ces histoires que j'ai lu, et qui ne se passaient pas comme moi je l'aurais voulu. Mais ça rejoint la motivation "je me fais plaisir".

Bref, je m'éloigne !

[lionel]

L'écriture est un peu la continuité du gros lecteur que je suis (en moyenne 2 bouquins pas semaine)
Au début, un moyen d'évasion pour gérer des formes de stress et ce afin de penser à autre chose.
Et au final, le désir de vouloir terminer des histoires autrement...

[Asia M]

Mon objectif... hum : raconter une histoire super chouette digne d'égaler Harry Potter.

Copine!

Plus sérieusement, comme Topaze, je veux donner à d'autres le genre d'émotions et d'idées que l'on m'a donné à moi.

Sinon, comme beaucoup d'entre vous, j'écris contre la réalité, mais pas parce que la réalité n'est pas à mon goût. Ma vie réelle est super excitante et pleine de magie, merci beaucoup. Le seul hic, c'est que je n'en ai qu'une. Que chaque choix que je fais est un sacrifice. Qu'on ne peut pas vivre partout à la fois, avoir tous les métiers du monde, coucher avec toutes les personnes qu'on trouve attirantes... Ah, si! En étant écrivain.

Je confesse qu'au contraire de ceux qui ont tendance à dialoguer avec leurs personnages, moi je donne dans l'incarnation complète (y compris avec mes méchants psychopathes). Mes personnages sont tous les "moi" que j'aurais pu être si... Au fond, j'ai un peu une démarche d'acteur, l'un des seuls autres métiers qui permettent de vivre cent vies en une.

[Thomas D]

Je me retrouve dans certains témoignages... Et pas du tout dans d'autres ! C'est amusant.

Pourquoi j'écris ?

Parce que je ne sais pas dessiner, parce que je ne connais pas suffisamment la musique, parce que le théâtre réclame beaucoup, beaucoup, de temps, parce que le cinéma ou la vidéo demandent de l'argent, du matériel et des connaissances techniques, il me restait l'écriture pour m'amuser, pour m'exprimer (et m'évader un peu d'un monde réel qui ne me correspondait pas vraiment).**
Et puis, c'est en forgeant qu'on devient forgeron comme disait quelqu'un plus haut, et écrire m'a appris à écrire (au moins un peu).
Je n'écris pas pour les autres, ils ne me réclament rien, ils n'ont pas besoin de moi, je ne compte pas changer leur vie en leur apportant la lumière de mon imagination féconde. Je n'écris pas par besoin irrépressible, par pulsion, pour obéir à ma muse ; je ne sais pas ce qu'est une muse, jamais vu ces bêtes là...
C'est juste que j'ai commencé pour essayer, pour voir, ça comptait pour du beurre... Et puis ça m'a plu (même si le résultat était objectivement atroce !). Alors j'ai continué, aligné les phrases, multiplié les projets (et heureusement abandonné la plupart d'entre eux). Et puis j'aime finir ce que je commence, or j'ai commencé une histoire un peu longue... Maintenant j'écris aussi pour l'achever cette histoire, même si ça doit me prendre encore dix ans. Et puis quand même j'avoue que je me sens bien dans ce monde un peu décalé que je me suis inventé, alors il n'y a pas de raison de ne pas y passer une soirée de temps en temps.

A quoi sert mon roman ?
A moi, il ne va pas beaucoup servir : j'imagine mal gagner beaucoup d'argent avec, ou récolter la gloire éternelle. Avoir un beau livre me fera juste du bien à l'égo et je le rangerai sagement dans la bibliothèque.
Mais comme il est maintenant en voie de publication, il n'est plus simplement question de moi et de ma satisfaction (ou pas) devant le travail accompli. A présent le roman sert aussi à ouvrir une fenêtre sur un monde imaginaire que des amis compositeurs et dessinateurs ont déjà commencé à rendre plus tangible, plus vivant (et ça c'est stimulant !).
Maintenant c'est le moment du partage, et c'est un peu angoissant parce que peut-être que l’accueil ne sera pas aussi chaleureux que je le souhaiterais, parce que la critique peut faire mal... D'ailleurs, pour rappel, ce roman n'a pas été écrit pour faire mal, ce serait bien qu'on s'en souvienne !


** Ca ressemble un peu à ce que disait raf en fait...

[Nyaoh]

Mon objectif... hum : raconter une histoire super chouette digne d'égaler Harry Potter.

Copine!

Je rejoins le club la classe c'est clair

Je trouve ça génial aussi, en tant que lecteur et auteur de lire/écrire des livres, comme autant de fenêtres sur pleins de mondes. Avec un même sujet on aura 100 réponses différentes comme en art... je trouve ça très fort et intéressant.

[LHomme au Chapeau]

Pour moi :
Tout part d'un ou plusieurs personnages.
Le déclic peu se faire à partir de quelqu'un d'anonyme croisé dans la rue, dans un bar... ou à partir de gens célèbres (acteurs, chanteurs), ou complètement inventés.
Dès lors, ces personnage doivent vivre. Le texte leur permet cette liberté (surveillée ) que ce soit dans une nouvelle ou dans un roman.
Tout le reste n'est que décor.

Ensuite il y a l'envie de partager ce texte.
C'est tout.

[Kaze]

Quel but cherchez-vous en priorité à atteindre lorsque vous travaillez sur votre roman?

Est-ce que vous cherchez à construire pour votre lecteur un univers SFFF cohérent et fouillé, cet univers intérieur, avec ses peuples et ses territoires qui jusqu'à présent n'appartenait qu'à vous?
Est-ce que vous cherchez avant tout à faire éprouver à vos lecteurs des émotions, joie, colère, tristesse, jubilation?
Est ce que vous cherchez à délivrer un message humaniste, écologiste,...?

Finalement ma question est:
A quoi sert votre roman? Qu'est ce qu'il offrira si vous parvenez à en faire exactement ce que vous voudriez?


J'espère être clair dans ma question. C'est pas gagné
Que ceux qui ont compris et qui ont un avis répondent. Je pense que cette question nous intéresse tous? (ou plutôt la réponse à cette question, mais je m'embrouille là )

Personnellement, il m'est impossible avant d'écrire quoique ce soit de ne pas travailler au préalable sur mon monde.
Ma devise: Plus le monde sera profond et fouillé, et plus le lecteur pourra s'immerger facilement dans le bouquin.
La construction de l'univers est donc fondamentale.

Ensuite, Je prends un certain plaisir à donner vies aux personnages, aux peuples, aux lieux et à tout l'univers que je créais, sinon je ne vois pas comment je pourrais écrire si ce que j'invente ne me procure pas un certain plaisir.
Alors certes, c'est s'exposer au regard critique de l'autre qui n'adhère pas tout le temps à notre vision des choses, mais rien ne l'y oblige, et de toute façon, nos idées nous sont propres et nos rêves nous appartiennent, alors tout le monde à le droit de plaquer ses idées sur papier pour son bon vouloir et pour le faire partager à d'autres.

Les émotions jouent un rôle essentiel dans un roman, il permet au lecteur de s'identifier aux personnages ou dans les situations. J'estime pour ma part que lorsqu'un auteur parvient à faire surgir une émotion à travers l'usage des mots, une bonne partie du travail d'écrivain est alors accomplie.

Pour ce qui est du message, je suis adepte de ce genre de pratique, mais ensuite le message en lui-même n'engage que l'auteur et ainsi le lecteur n'est pas obligé d'y adhérer bien qu'il y soit quelque peu forcé au fil de sa lecture. Donc j'adhère à cette pratique quelque peu archétypale.

En somme, mon lorsque je délivre mes écrits au regard d'autrui, je n'attends pas particulièrement un retour de sa part (bien que le retour est indispensable dans un certain sens), mais en cela, je préfère donne à autrui mes rêves et mon monde pour qu'il passe quelques minutes à s'évader dans mon monde pour voyager aux côtés de mes héros pendant quelques instants.
Pour moi, le travail d'écrivain s'apparenterait beaucoup à celui d'un conteur qui dépeint un monde et immerge complètement son auditoire et son lectorat en l'occurrence selon les critères qu'il aura choisie.

ps: Tes questions étaient très claires et j'ai vraiment apprécié le fait de répondre à ces questions qui me semblent également élémentaires pour tout auteur qui se respecte.