Un fil comme je les aime. C'est amusant de voir les difficultés des autres, on se sent moins complexés.
Mes points forts
- La psychologie des personnages
Alors ça, c'est mon dada. Les personnages, ce sont les choses les plus importantes pour moi dans un récit. Je les bichonne, je les vis, je souffre avec eux. (J'en pleure parfois aussi. Je me demande si je ne suis pas à la limite de la schizophrénie). Mais ce que je m'ennuierais sans eux. Ils sont ma force, car on a vraiment l'impression qu'ils vivent au travers des lignes. (enfin, la plupart du temps).
- Les descriptions, atmosphères, scènes érotiques ou de huis clos
Elles coulent et sonnent joliment, bien poétique comme il le faut. Aller savoir pourquoi je suis tout particulièrement inspirée quand il s'agit d'érotisme. Aucune idée du comment de l'origine. Mais je le prend.
- Les idées "originales"
Pour moi en tout cas. Je suis à fond dans mes trips et mélange des choses surprenantes. En tout cas, je m'amuse bien. L'imagination, en ce qui concerne la création, me vient rapidement et bien. Cela se ressent sur mon organisation qui n'a pas besoin d'être trop détaillée, car je l'organise moi-même dans mon esprit. 2 Pages de notes de structures (en tirets) pour un bouquin de 350 000 signes, c'est correct non ?
- La gestion des points de vue et des évènements
Instinctivement, dès que je sais ce que je vais écrire, je sais tout de suite comment l'écrire. Sur quels éléments appuyer, par le biais de qui. Faire un flashback, bien l'insérer ? Cela ne me pose pas de problèmes. C'est du temps à réfléchir en moins pour l'utiliser pour creuser autre chose. Je me demande si il y en a beaucoup dans mon cas.
Mes points faibles
- Les scènes d'action/politique, avec beaucoup de personnages qui ne servent qu'à faire avancer l'intrigue
Souvent je me force même à les écrire. C'est significatif. Toujours peur d'ennuyer le lecteur. C'est assez handicapant.
- Trop de description tue la description
Je ralentis mon rythme, déjà pas très rapide, par de la psychologie de personnage et d'ambiance en veux-tu, en voilà. Les sourires, les cœurs qui palpitent, la sueur qui colle le vinyle au corps. Ça me connait, pour le meilleur, mais surtout pour le pire. Ne pas trop rajouter de superflu et tailler jusqu'à l'os, voilà l'essentiel. Mais... c'est trop dur !
- Mes idées originales
Elles ne sont pas forcément du goût de tout le monde. Vinyle, trips fétichistes/sm, drogue, alcool, sexe, déviants en tout genre... Il faut être prêt à pas mal de chose. Forcément, ça restreint un peu le nombre de lecteurs. Même si j'évoque tout ça avec légèreté (enfin pour moi, donc pour un autre référentiel...), ces thèmes restent assez fort pour que je ne risque pas mon œuvre pour un public jeunesse.
- La bipolarité de l'écrivain
Qui n'a pas vécu cela ? Un jour, vous mettez votre œuvre sur un piédestal, et deux jours plus tard, vous vous prenez le coup de poignard dans le ventre en remarquant qu'en fait, votre tas de feuille devrait finir à la corbeille ? Jamais satisfaite. Toujours à la recherche de la perfection. Pas facile et handicapant, car je me fixe sur ce qui me dérange le plus, jusqu'à ce que je l'ai réglé, et m'empêche ainsi de continuer pendant ce temps.
Les indécis
Je ne sais pas trop où placer mes dialogues. Je les trouve plats, lisses et sans intérêts, sans personnalité, qui servent juste à faire avancer l'action. Certains disent que j'ai du talent pour ça, d'autres non. Je ne sais pas trop quoi en penser.
Edit ; Mon dieu, que j'ai écrit... 
)
), il n'y a que comme ça que je peux laisser filer mon imagination.
)
... Je pense que c'est aussi du à un autre problème que j'ai dont j'ai parlé je vais pas revenir dessus qui me rend un peu brouillonne. Mais je "gère" ça en relisant énormément.