Vos forces et vos faiblesses

[Jo Ann v.]

Quel exercice de torture que celui-là !

Faiblesses :
— Barbarismes/Syntaxe. Être trilingue de berceau pose des problèmes certains lorsqu'on écrit dans une langue qui n'est pas la nôtre. (Je développe sur mon blog.)
— Vocabulaire pauvre. Je fais de mon mieux pour enrichir mon vocabulaire, mais ce n'est pas encore naturel. Les verbes faibles m'ont adoptée. (Idem.)
— Titres. Incapable de trouver un bon titre du premier coup.
— Plans/Synopsis. Je n'écris pas avec des plans. Je pars avec une seule idée et advienne ce qu'adviendra.

Forces :
— Perfectionniste. À cause de mes lacunes, je passe du temps à la correction et réécriture de mes romans. Je ne rechigne pas à la tâche. D'ailleurs, la réécriture est un de mes dadas et le crapaud se moque souvent de moi : « Tu vas encore réécrire cette histoire 40 fois avant de la soumettre. » Je peux prendre 5 ans pour perfectionner une histoire, ça ne me dérange pas.
— Organisée. Je n'ai pas de plan, certes, mais je ne travaille pas sans Excel. J'ai tous mes personnages/pays développés, une chronologie détaillée, du lexique et tout un tas d'informations qui me permettent d'avancer sans m'arrêter. Je connais mes personnages et mes environnements par cœur, l'histoire s'écrit d'elle-même. Et j'adore créer des univers. Je reste des heures à inventer des religions/coutumes/langues, etc., pour que ce soit réel.
— Rapide. J'écris jusqu'à 2000 mots par heure. Lorsque l'histoire me vient toute seule, je pourrais, sans exagérer, essayer Nanowrimo et le faire en 24 heures. Comme je ne suis qu'à moitié folle, mon record s'arrête à 50 000 mots en 4 jours. Non seulement j'écris vite, mais je termine vite. J'écris en moyenne 1.5 roman par an (histoire de me débarrasser de mes idées). Après j'archive. J'ai une dizaine de romans écrits et archivés. Ça ne me fait pas peur. Surtout que : plus on écrit, mieux on écrit. Ça se confirme.
— Simple et fort. Comme je pars d'une seule idée, elle est en principe suffisamment forte pour durer 50 000 mots (voire plus). Je pars d'une phrase comme « Clara s'est réveillée amnésique sur un banc public » ou « Mad est devenue agoraphobe car elle ne veut pas obéir au mauvais esprit de son aïeule », etc., et c'est tout. Comme je connais bien la psychologie de mes personnages, je sais exactement quelles sont leurs réactions. J'ai fait des études de psychologie, ma passion est le traumatisme, alors je connais par cœur les conséquences/réactions/mécanismes, etc. Ensuite, j'écris court. Je n'aime pas écrire des pavés. D'après mes alphas, pour différentes histoires, on s'en souvient parce que c'est un concentré psychologique. Je ne pourrais pas faire autrement.
— Clichés. Je les fuis. Lorsque vous pensez que je vous conduis sur un chemin, prenez le suivant, ça évitera la déception.

[Mitsu]

J'écris jusqu'à 2000 mots par heure. Lorsque l'histoire me vient toute seule, je pourrais, sans exagérer, essayer Nanowrimo et le faire en 24 heures. Comme je ne suis qu'à moitié folle, mon record s'arrête à 50 000 mots en 4 jours.

Alors là, je suis bluffée. Je ne sais pas pourquoi, mais j'envie les gens capables d'écrire aussi vite sans écrire n'importe quoi. Je suppose que je pourrais écrire plus vite que je ne le fais, mais le travail de correction et de reformulation qu'il y aurait derrière me désespère d'avance, donc je préfère traînasser un peu plus, écrire mes 300-500 petits mots par jour, mais ne pas me retrouver avec un énorme brouillon à la fin.

Bref, tu as énormément de chance !

[Jo Ann v.]

J'écris jusqu'à 2000 mots par heure. Lorsque l'histoire me vient toute seule, je pourrais, sans exagérer, essayer Nanowrimo et le faire en 24 heures. Comme je ne suis qu'à moitié folle, mon record s'arrête à 50 000 mots en 4 jours.

Alors là, je suis bluffée. Je ne sais pas pourquoi, mais j'envie les gens capables d'écrire aussi vite sans écrire n'importe quoi. Je suppose que je pourrais écrire plus vite que je ne le fais, mais le travail de correction et de reformulation qu'il y aurait derrière me désespère d'avance, donc je préfère traînasser un peu plus, écrire mes 300-500 petits mots par jour, mais ne pas me retrouver avec un énorme brouillon à la fin.

Bref, tu as énormément de chance !

Lorsque j'écris un premier jet, j'essaie au maximum d'avoir un jet propre. Si je dois corriger, c'est changer des passages de place ou quelque chose comme ça. J'écris rapidement, mais toujours dans l'optique d'avoir quelque chose de solide sur quoi travailler pour après (dans la plupart des cas) l'envoyer chez des éditeurs.

[anonymedeux]

Hummmmm...

Alors allons-y même si je suis dubitatif sur la pertinence de mes propos :

FORCE :
- L'imagination ; je crée des mondes originaux où je me plais bien.
- L'émotion : je pense parvenir à transmettre des émotions à l'état brut au lecteur.
- Le perfectionnisme : je peux peaufiner, re-peaufiner et encore peaufiner un texte jusqu'à ce que j'aie convaincu tout le monde qu'il n'y a plus de remarques.
- La méticulosité : je peux tout relire pour qu'un détail changé à la page 100 soit cohérent avec ce qui a été dit précédemment.

FAIBLESSE :
- Faible production : j'écris très peu car j'ai peur d'écrire.
- Gros doute sur mes écrits : j'ai toujours l'impression que c'est mauvais.
- Procrastination à outrance : je remets toujours au lendemain mes chantiers.
- La difficulté à mettre mon texte à un niveau littéraire assez dense pour que l'imparfait du subjonctif ne choque pas.

[Siana]

J'écris jusqu'à 2000 mots par heure. Lorsque l'histoire me vient toute seule, je pourrais, sans exagérer, essayer Nanowrimo et le faire en 24 heures. Comme je ne suis qu'à moitié folle, mon record s'arrête à 50 000 mots en 4 jours.

Alors là, je suis bluffée. Je ne sais pas pourquoi, mais j'envie les gens capables d'écrire aussi vite sans écrire n'importe quoi. Je suppose que je pourrais écrire plus vite que je ne le fais, mais le travail de correction et de reformulation qu'il y aurait derrière me désespère d'avance, donc je préfère traînasser un peu plus, écrire mes 300-500 petits mots par jour, mais ne pas me retrouver avec un énorme brouillon à la fin.

Bref, tu as énormément de chance !

En étant préparée avec mes plans de chapitre et avec beaucoup de motivation, j'ai un rythme à peu près équivalent. Et c'est vrai que c'est pratique.
Se voir avancer c'est une vraie source de motivation !

[Macada]

Très intéressant ce fil.

C'est fascinant, une fois de plus, de se rendre compte à quel point chaque auteur à sa vision personnelle de l'écriture et des méthodes propres qui utilisent ou pallient sa façon d'être.


Points forts

- Je n'ai pas besoin de mettre en place consciemment la structure d'une histoire : elle apparaît quasi définitive au fur et à mesure que j'écris.

- Je n'ai pas besoin non plus de travailler beaucoup la caractérisation des personnages : ils sont cohérents et complexes quasiment d'eux-mêmes (issus de la fascination que j'ai pour les humains et d'autres animaux depuis des décennies ?)

- Je suis en passe de maîtriser correctement les techniques pour faire passer l'émotion, pour les descriptions statiques ou les actions. Je fais actuellement de gros progrès en tension. Mon style se solidifie et m'autorise plein d'espoir d'arriver à passer un jour à une vitesse supérieure (je rêve d'écrire des sagas familiales avec une verve sud-américaine ).

- J'adore me documenter sur tout ce qui me passe par la tête (ou par mon stylo) et je consulte mes dicos en ligne à la moindre hésitation.


Points faibles

- Je fais trop confiance aux lecteurs pour qu'il comprennent à demi-mot. Je suis trop elliptique quant aux raisonnements et connaissances qui font agir mes personnages. Les lecteurs qui ne disposent pas d'analogies affectives personnelles et/ou de connaissances similaires ne peuvent pas comprendre. Les bêtas me sont super utiles à ce niveau (entre autres) : ils me disent où ça paraît bizarre ou incompréhensible. (Pour illustrer de quoi je parle : Ca me rappelle une diarrhée où la moitié des lecteurs n'avaient pas compris qu'il s'agissait de stress car ils ne connaissaient pas ce symptôme. Et là je viens de me débattre avec un cyclone qui ne correspond pas à l'idée qu'en ont la plupart des métropolitains (mes lecteurs réunionnais n'ont eu aucun mal, eux)) Mais j'ai encore bien du boulot avant d'arriver seule à circonscrire finement les lecteurs que je vise en donnant à ceux-ci ni trop ni trop peu.

- J'imagine à la base des histoires trop alambiquées et des personnages trop complexes (ce qui n'arrange pas le point ci-dessus). Je pensais me soigner (et soigner le point ci-dessus) en écrivant beaucoup de jeunesse, mais mes progrès ne sont pas fulgurants. Je continue à passer une grande partie d'une session d'écriture à chercher des causes, des conséquences et des raisons de passer des unes aux autres plus simples que les premières qui "m'arrivent".

- J'ai un mal fou à ne pas abandonner l'écriture d'une histoire dès que je connais celle-ci. En effet, j'écris normalement le premier jet sans savoir ce qui va se passer la page suivante. Mais si par hasard l'histoire ou une grande partie m'apparaissent clairement avant d'avoir fini d'écrire, eh bien je ne ressens plus le besoin d'écrire. Ce qui n'empêche pas que je suis complètement sur les dents pendant toute l'écriture : vais-je ou non sécher au paragraphe suivant ? L'écriture pour moi relève encore plus de la douleur et du soulagement d'un besoin que du plaisir de découvrir une nouvelle histoire.
En revanche, je peux sans problème re-travailler longuement un texte quand le premier jet est terminé, ce n'est pas du tout la même chose pour moi.

- Je dois écrire (relativement) vite, alors que je produis (relativement) peu à l'heure. Sinon, au fil des semaines, soit j'oublie le fil de l'histoire et je dois m'y replonger depuis le début ce qui me pèse, soit, au contraire, ce qui n'est pas écrit tourne trop dans ma tête et s'éclaircit trop (cf point ci-dessus). Comme je fais plein d'autres choses intéressantes à côté, y compris me lancer dans d'autres projets d'écriture, elles prennent le pas sur l'histoire qui traîne. Ca veut dire que pour les romans, je dois trouver 3 mois d'affilé dans l'année où je suis à peu près assurée de pouvoir y travailler plusieurs heures quotidiennes (pas trop de boulot, pas trop fatiguée, pas trop de soucis, une motivation forte pour diminuer de façon conséquente la lecture et le Net). J'essaie de m'y astreindre tous les 2 ans, mais ce n'est jamais évident. (Et, en plus 2011 est une année à roman : argh !)

[arwen]

Ca m'a fait sourire Macada, ton histoire de diarrhée (mes personnages ont souvent des problèmes gastrique sou intestinaux sous le coup de la peur, ça marque mes lecteurs, mais c'est un truc qui vient de mon expérience personnelle )

Sinon, bon forces et faiblesses, c'est plutôt d'après ce que les autres en disent que je vais répondre. Perso, j'ai du mal à bien comprendre ( encore... après plus de vingt ans à écrire, ça reste mystérieux pour moi et j'aime bien cette idée, je crois )
En fait, je me rends compte que c'est plus facile de se trouver des faiblesses que des points forts...

Points forts

- J'apprends ! Vite... ( ou moins vite, parfois faut un certain temps de maturation et ça va commencer : "par oui, mais non t'as pas raison !" ) Dès l'instant où on me montre un truc, une façon de faire, une chose identifiée à laquelle je dois remédier, j'intègre ça assez vite dans ma façon d'écrire. Il ya quelques temps, j'avais des soucis sur les phrases archilongues, pleines de subordonnées lourdottes, de participes présent. J'ai appris à m'en débarrasser ( le boulot a aidé. Pas très bien vu tout ça dans un article ! ) Je considère que j'apprends toujours...

- Le style : je crois que je sais comment j'écris, comment je veux écrire. Ça plait ou ça ne plait pas ( certains me reprochent une trop grande simplicité, sans recherche d'effets) mais il se reconnait, visiblement. Là aussi, le boulot a aidé à évacuer ce qui était en "trop".

- Prolifique et rapide : j'ai des périodes où j'écris énormément. Ma nouvelle Bikaf a été écrite en une journée non stop... (pour le 1er jet ) Un petit roman de 250 000 signes en quelques semaines... En même temps, c'est une nécessité : plus j'écris vite, d'un coup, meilleur est le résultat ! Quand l'écriture commence à devenir laborieuse, que ça traine ( et pour moi, trainer sur une nouvelle, ça veut dire l'écrire en quelques jours et non en quelques heures... ) je sais que ce sera moins bon, voir que j'irai pas jusqu'au bout si c'est un roman...

- Les personnages : je les aime ! Et je crois que ça se sent. J'ai énormément de mal à écrire sur un personnage qui m'est antipathique ( ça m'est arrivé, mais résultat mitigé... ) La plupart de mes lecteurs les trouve attachants. Je dis la plupart car cela arrive régulièrement qu'ils provoquent une aversion absolue chez certains : lié je crois au fait que ce ne sont pas des super-héros. Beaucoup de faiblesses - surtout les personnages masculins, hihi. Certains d'entre eux commettent des actes difficilement cautionnables... Je présente les femmes de façon plus forte, en règle générale.

- Plus léger ! Paraitrait que j'suis pas trop mal douée pour les scènes érotiques, sexe...

- Les recherches : j'adore. C'est mon coté historienne, ça Et journaliste. Je me documente énormément ( surtout en ce moment vu que je polarise sur à peu près le même thème, le moyen-orient). J'adore ça : les bouquins s'entassent, les favoris internet aussi... que ce soit au niveau historique, culturel, culinaire, littéraire. Ça va du bouquin de cuisine, à la musique, en passant par la lecture de journaux sur le net... Donc ça donne une foultitude d'informations qui rendent assez crédibles mes récits, je crois ( enfin, parfois pas assez je trouve quand même. J'ai toujours un petit complexe à écrire sur quelque chose que je ne touche pas réellement du doigt, concrètement ). Ca va très bien avec mon coté monomaniaque ( voir faiblesses) qui s'en trouve alimenté, car chaque lecture amène des idées supplémentaires...

Points faibles

- les répétitions. Ça c'est ma bête noire. Les 1ers jets en sont bourrés et j'ai énormément de mal à les percevoir quelque soit la méthode employée. D'ailleurs, je me rends compte que je ne les vois pas non plus quand je lis les textes des autres.

- Les virgules : je fais un élevage de virgules sauvages. De temps en temps, elles s'échappent et on en retrouve une ribambelle dans une phrase ou une esseulée qu'a rien à faire là.... Depuis peu, je me mets aux ; et : ça les calme un peu !

- Les détails : c'est lié aux deux points précédents. Je suis quelqu'un qui a l'esprit de synthèse : douée pour vous faire un plan en trois parties et en autant de sous-parties en dix minutes, mais les détails : repérez les virgules sauvages, la répétition de trop, une formulation approximative, un accord défectueux ( ah les participes passés ! ) corriger cent fois, c'est pas mon truc. Un chemin de croix, la correction pour moi...

- Je suis monomaniaque : quand un thème m'accroche, je peux écrire des dizaines de textes dessus... qui sont autant de de variations qui peuvent être lassantes pour le lecteur... Ça peut être un thème mais aussi une façon de construire un texte ( les flash-backs, je suis accroc aux flash-backs au point que toutes mes nouvelles sont construites sur ce schéma) ou des personnages qui se ressemblent.

- Intrigue : je ne suis pas douée pour ça. Soit elle arrive toute seule, relativement simple ; soit c'est raté. J'ai essayé de planifier ( synopsis plus ou moins détaillé) et là, ça a plutôt tendance à me bloquer dans l'écriture. Bref je ne maitrise pas du tout ce processus. Si l'idée de base en contient une qui tient la route, ce sera bon, sinon, ben à coté de la plaque ou avec des risques que ça dérape au milieu du chemin... Le seul roman que j'estime réussi de ce coté là, et bien l'intrigue tient la route car comprise dans l'idée de base : un road-movie...

- Les dialogues : hum, j'adorais en mettre partout, mais je ne suis pas très douée, je crois. Alors je les limite au strict minimum ( surtout dans les nouvelles). C'est un truc qu'il faut que j'améliore dans mes romans..

- Le manque de confiance en soi : j'ai mis, hum quinze ans à faire lire ce que j'écrivais... jamais trouvé le courage d'envoyer quoi que ce soit à un éditeur. Peur du jugement de l'autre, du refus, du découragement qui suivrait... Mais je vais essayer de me soigner avec mes nouvelles.


Ambivalence : je ne sais pas si c'est un point fort ou faible, mais sur un même texte, je peux avoir des avis très tranchés dans un sens ou dans l'autre. Une personne va adorer, l'autre détester, rejeter très violemment parfois... Ça peut être sur le style, mais c'est moins fréquent. Le plus souvent le problème se pose sur les personnages, leur construction. Je le mets plutôt en point faible, car si je ne souhaite ( et ne peux) plaire à tout le monde bien sur, ça crée un problème pour juger des commentaires...

[Milora]

C'est intéressant de vous lire !

Par contre, c'est dur comme exercice. N'ayant aucune confiance en moi, je dépends totalement des commentaires que je reçois pour me faire une idée sur un de mes textes. Du coup, je ne sais pas trop comment parler de forces et de faiblesses, parce que je ne sens vraiment pas de dire "ça, j'arrive à le faire". En plus, j'ai l'impression que ça dépend des textes (je fais pas mal de nouvelles longues, mais loin d'être des romans) : par exemple, quelques fois je peux bien réussir mes personnages ; quelques fois ils vont être creux...
Je vais essayer quand même, mais bon :

¤ Forces :

- les débuts, peut-être ? Disons que j'arrive - il me semble - à faire parfois des débuts entraînants ou insolites, ou du moins pas totalement prévisibles (mais le pendant de cette "qualité" est que, parfois, la fin est décevante). Mais bon, ça dépend.

- en général j'ai une façon d'écrire assez fluide, il paraît que ça se lit facilement (mais ça n'empêche pas certains problèmes récurrents, comme des phrases trop longues notamment). Mais ça me paraît bizarre de dire ça...

- les personnages... Enfin, ça dépend. Certains personnages (là aussi ça dépend des textes)

- peut-être l'humour ? J'ai pas mal travaillé ce registre. Du coup, je sais qu'il m'est arrivé de faire rire - ou sourire. Je ne sais pas si c'est vraiment un point fort ; mais disons que ça au moins, je sais que je l'ai fait parfois. Je suis beaucoup moins sûre d'arriver à faire passer les autres émotions (la tristesse, la peur, l'émotion...)

- j'essaye toujours de me renouveller. Dès que je sens que j'ai écrit plusieurs textes sur un thème ou dans un genre, j'ai envie de changer, pour essayer de me perfectionner avec autre chose. Mais ce n'est pas vraiment un point fort : voir catégorie "faiblesses" ^ ^

Non, vraiment, je suis incapable de faire une liste de points forts xD



¤ Faiblesses :

- finir les textes. Depuis plusieurs mois, je n'y arrive plus. J'ai un roman et plusieurs nouvelles longues en cours ; le roman stagne à 40 pages, mais je fonctionne par phases et là c'est une phase creuse. Les nouvelles, par contre, se sont arrêtées à 10-15 pages et, bien que j'aie la deuxième moitié en tête, j'arrive pas à me remettre à les écrire.

- je ne suis jamais satisfaite. Tout me paraît toujours nul (ce qui ne veut pas dire que je n'aime pas mes histoires ; mais j'y suis attachée tout en me disant qu'elles sont nulles). Ça explique peut-être ma récente difficulté à finir les histoires (à quoi bon ? Elle est nulle)

- ma lenteur (j'ai peu de temps pour écrire. Je relis beaucoup. J'ai une grande flemme de faire les corrections par moments, alors ça traîne...)

- j'ai un peu la sensation de faire trop souvent la même chose. Ou plutôt : j'essaye de varier, dans les intrigues, dans les tons, dans les personnages. Mais, la plupart du temps, on me dit en commentaire : "ah oui, on reconnaît tout de suite ta patte !" ; alors que j'ai fait ce que j'ai pu pour faire différent xD C'est frustrant (je pense que ça doit tenir au caractère des personnages, ou alors je sais pas, à la tonalité générale de l'histoire. Ou peut-être tout bêtement au "style" d'écriture...)

- je suis incapable d'écrire sur commande. S'il y a une limite de temps, ou un thème imposé... Non, c'est mort. Bloquage.

- ma tendance au plagiat involontaire Quand j'invente l'histoire, je dois sans arrêt essayer de trouver à quoi ma propre histoire me fait penser. Souvent, je m'aperçois que c'est un élément d'une intrigue que j'ai lue ou vue chez quelqu'un d'autre (très souvent, des films ou livres de quand j'étais petite. Il faut croire qu'un certain schéma s'est greffé dans ma tête sans que je m'en rende compte. Je me méfie particulièrement avec Indiana Jones, que j'ai tendance à adapter inconsciemment à la sauce fantasy dans une histoire sur deux xD), et je dois trouver une façon de le modifier.

- je n'arrive plus à faire des textes courts. J'ai l'impression que mon format de prédilection, depuis quelques temps, est un minimum de 10 pages (eh oui, le format bâtard qui ne donne pas un roman et dont aucun AT ne veut...)

- autres.


Je suis nulle à cet exercice xD Mais j'aurais essayé !

[Erushnak]

Allez, je tente également.
Dur, dur de se trouver des forces, l'auto-flagellation est tellement plus douce et accessible. Sans rire.

Forces:
- Pas de soucis d'imagination, je dirais. Les idées, rebondissements, péripéties s'imposent s'imposent d'elles même assez rapidement. Je ne me dis jamais "Ho, j'aimerais bien qu'il lui arrive un truc à lui mais quoi ?"

- Je pense arriver à donner à mes phrases un rythme assez sympa et agréable. Enfin, je crois. J'espère... C'est ce qu'on m'a dit...

- J'arrive à détecter mes répétitions et y remédier plutôt facilement.

- Je vais mon possible pour étendre au maximum mon vocabulaire et mes connaissances sur un domaine dès qu'il est abordé, ça peut aller de la description d'un meuble, à celui d'un plat ou d'un visage.

- Je suis patient et endurant. Je pense écrire comme un buffle tirant de lourdes charges, certes lentement, mais longtemps. Avoir conscience que mon projet pourrait, va certainement me prendre longtemps ne m'effraie pas.

- Sens de l'humour. Hey, c'est important !

- Je ne suis pas buté et peux aisément reconsidérer les choses.



Faiblesses:
- Lent, super lent, doublé d'un brin d'auto-sabordage. Déjà que j'écris touuuuut doucement mais, en plus, j'ai tendance à faire 9 pars en arrière tous les 10 faits. J'écris un truc, une grosse partie me déplaît, j'envisage de la modifier légèrement, y renonce vite fait, vire tout et me retrouve avec quelques lignes. Le pire, c'est qu'une fois sur deux, je vais poursuivre en écrivant quelque chose qui ressemblait assez fidèlement à ce que j'avais effacé. Au final, 2 semaines d'écriture, 4 pages words, 3 effacées, 7 jours d'écriture, 3 pages écrites, 1 chance sur 2 que ce soit identique.

- N'arrive pas à écrire à des moments précis. Je suis incapable de me poser et de me dire "Ok, je prends 2h là et j'avance tel ou tel truc." Non, je vais juste resté bloqué ou pondre un truc abominaffreux. Les idées et les envies d'écrire arrivent complètement aléatoirement, et c’est bien malheureux quand ça tombe -souvent, en plus!- au moment d'endormir, ou en pleine conduite, ou dans un métro archi-rempli, etc. D'où la nécessité d'avoir toujours carnets/papiers/bras et de quoi écrire dessus. Je pense que c'est le truc que je dois travailler en priorité ça parce que c’est quand même bien naze d'avoir des fois du temps et de ne pas arriver à en profiter. Peut-être qu'un peu d'auto-hypnose...

- Mauvaise manie poussant à trop souvent faire tourner les situations en ridicule ou caser à outrance des éléments plus débiles que comiques. Esprit de contradiction aussi.

- Les envolées lyriques. C'est un truc que je dois surveiller mais qui me colle aux doigts. Alors passe encore pour mon projet, mais ça dégouline malgré moi dans mes copies d'exams, snif. Ca donne un style pompeux et lourd par moments.

- Les licences poét... ok, les barbarismes.

- Les dialogues. Je vais devoir trouver des aides/conseils pour ça parce que j'en ai pas encore sorti un seul qui ne me plaise vraiment. Ils sont tous trop artificiels ou mous et ne rendent pas compte de la situation. Quand je tente de leur donner du peps, ça vire au ridicule... Alors, j'ai tenté de tricher par moments mais bon, je ne pourrais pas y couper éternellement. Double snif.

- A vraiment du mal à s'organiser (mais fait des (petits)efforts pour). Part dans tous les sens. Commence une scène, s'arrête au milieu, passe à une autre, puis une autre, puis ne veut pas revenir à la première inachevée. Ca, c'est triple snif.



edit: Finalement, je me sens bien après avoir écrit et relu cela. Bien et soulagé.

[Macada]

Vous trichez, Arwen, Milora et J'fiel !

Il faut autant de forces que de faiblesses. Alors revoyez vos copies et je suggère d'ajouter des forces plutôt que de supprimer des faiblesses

[Erushnak]

Mais ! Mais, c'est trop cruel !

Et si je fais fusionner les faiblesses entre elles ? pour créer une super faiblesse... non ? ok, ok.

edit: Voilà, voila. J'ai du demander un peu d'aide mais: Mission completed !

[Booz]

J’ai enfin le temps pour donner mes réponses !

Mes forces :

- Comme NB, ma capacité à structurer une histoire (merci Nadia pour avoir mis les mots sur cette capacité, je cherchais encore il y a quelques jours). Je n’aime pas commencer un roman sans savoir où je vais, avec qui et dans quelle ambiance, c’est pourquoi je mets tant de temps avant d’écrire.
- J’ai un regard très critique sur mes idées qui me permet de savoir assez vite ce qui marchera où non.
- Je suis forte pour les titres (tous les titres : ceux des romans, des nouvelles, des chapitres, des parties de dissertation, de chronique etc.).
- Et peut être la plus importante : j’aime mes personnages et les connais sur le bout des doigts. Je connais leurs pensées les plus secrètes, leurs peurs, leurs espoirs.

Mes faiblesses :

- Les titres : tant que je n’ai pas un titre qui me parle, qui est bien tourné et qui est signifiant, je n’arrive pas à entamer un texte (roman, nouvelle, dissertation, etc.).
- Les noms des personnages : il me faut LE nom, celui qui correspond parfaitement au personnage, si je ne l’ai pas je ne peux pas écrire (et c’est une grosse faiblesse parce que ça vaut également pour les personnages qu’on ne croise qu’une seule fois dans le texte).
- Je n’arrive pas à me mettre à la place du lecteur et je suis persuadée qu’il comprend les mêmes choses que moi, qu’il voit tous les indices, qu’il dénoue toutes les figures.
- Les dialogues. Je n’arrive pas à donner le bon ton à mes personnages du coup je les évite comme la peste.

[Macada]

Mais ! Mais, c'est trop cruel !

Et si je fais fusionner les faiblesses entre elles ? pour créer une super faiblesse... non ? ok, ok.

edit: Voilà, voila. J'ai du demander un peu d'aide mais: Mission completed !

Tout à fait vrai que le sens de l'humour est un vraie force, et pas seulement en écriture.

- Je suis forte pour les titres (tous les titres : ceux des romans, des nouvelles, des chapitres, des parties de dissertation, de chronique etc.).

Et les titres pour les autres, ça roule aussi ?

[Booz]

- Je suis forte pour les titres (tous les titres : ceux des romans, des nouvelles, des chapitres, des parties de dissertation, de chronique etc.).

Et les titres pour les autres, ça roule aussi ?

Si tu veux mais en échange, tu t'occupe de la caractérisation de mes personnages (ça me prend des semaines de trouver le bon ton).

[Macada]

@ Booz : Tope là ! Je te fais une bêta "ton selon caractérisation" quand tu veux et je te réserve une bêta "titres" de la quinzaine de chapitres de mon roman en cours dès qu'il est fini.