Vos forces et vos faiblesses

[Sycophante]

Forces :
- Mon imagination. J'arrive à imaginer des mondes très exotiques assez facilement.
- Le travail. Bosser quotidiennement sur un roman de nombreuses heures ne me fait pas peur.
- La gestion des émotions. J'arrive à toucher mes lecteurs.
- Les dialogues. Ils font souvent rire (car mes personnages sont des antihéros sur le retour).
- L'écoute. Je suis attentif aux critiques, même sévères, et j'arrive à prendre sur moi.

Faiblesses :
- Les descriptions. Je dois me faire violence pour elles, car j'ai tendance à privilégier l'action, ce qui est un tort.
- La confiance en soi. J'ai confiance en mon univers, mais pas en moi. Il va falloir que ça change.
- L'organisation. Je travaille énormément pour compenser ma tendance à m'éparpiller.
- La cohérence. J'ai du mal à appréhender les repères spatio-temporelles, ça me joue des tours.
- Le show don't tell : je dois encore progresser dans ce domaine.

[Tsyl]

Sujet intéressant en approche ! Descendez de quinze mètres et activez le viseur laser, commandant .

Bon, réfléchissons une minute et écrivons - avec enthousiasme, bien entendu.

Mes forces
- La couture : z'allez me dire "Gné ?" et vous aurez raison, donc je m'explique : la capacité à pouvoir raccorder sans réelle difficulté deux passages, notamment après avoir rajouté au milieu des éléments imprévus, sans pour autant causer des incohérences.
- La recherche : si je dois écrire une scène de combat à l'épée et qu'il me manque des informations sur les différents coups possibles, je passerai deux heures à chercher sans sourciller, plutôt que d'écrire quelque chose qui serait faux.
- L'imagination : en général, j'arrive à inventer des mondes assez originaux et suffisamment réalistes pour faire illusion.
- L'écriture sans synopsis : j'sais pas si on peut vraiment parler de force, mais après tout... Bref, une certaine facilité à écrire sans savoir où je vais vraiment, en ayant juste les points de départ et d'arrivée. Le plus surprenant étant qu'en règle général, le premier jet me convient presque toujours ; la plupart du temps, je n'ai que très peu de choses à modifier - et c'est plus fréquemment des problèmes de forme que de fond.
- Les "éclairs de génie" : une fois par an environ, pendant les vacances d'été en général, une idée tombe soudain du ciel et révolutionne une partie entière de mon roman, en résolvant au passage quelques problèmes délicats. C'est très pratique, et ça permet souvent de complexifier la trame du livre.
- La persévérance : si, en relisant un passage, je considère qu'il n'est pas bon, je n'hésite qu'une seconde avant de le réécrire. Y compris si ledit passage fait deux cent pages et constitue la moitié, voire la totalité de mon roman.
- L'orthographe : en toute modestie, j'ai toujours été doué en français, ce qui m'évite de passer des heures à corriger des fautes d'orthographe disséminées dans mes écrits. (A noter que j'ai quand même un léger problème avec les "S", qui ont tendance à passer à la trappe ').

Mes faiblesses
- Les dialogues : number one. Jamais, sur les neuf livres que j'ai commencés et parfois terminés, je ne suis parvenu à un résultat correct au niveau des dialogues. Pas naturels, trop pompeux, trop lourd, ridicules, pas en adéquation avec le personnage, etc, etc.. Jamais.
- La remise en question : je suis très attaché à mes histoires, souvent trop : quand quelqu'un ose me dire "Nan, ça c'est pas bon, faut enlever", il ressort souvent de chez moi en petits morceaux de taille inégale. C'est vraiment un problème, parce que ce quelqu'un a parfois parfaitement raison... Enfin, j'essaie de m'améliorer .
- Les descriptions : on m'a souvent reproché de décrire trop platement les choses. Une bonne description, c'est quand le lecteur rouvre les yeux et est surpris d'être encore assis sur son fauteuil et non pas sur un tapis de mousse, dans la forêt lointaine dont il vient de lire la description. C'est également un point en passe d'être amélioré, maintenant que j'ai compris l'importance de l'ouïe et de l'odorat pour décrire une scène .
- La psychologie : rien à faire, je suis nul pour exprimer les sentiments de mes personnages, voire même pour leur donner des réactions en adéquation avec leur caractère. Mes rares lecteurs m'ont dit et répété : "Mais non, quelqu'un dans cette situation ne réagira jamais comme ça !". Et moi, devant eux : "Ben, pourquoi ?". *Pan*
- Les "éclairs de génie" : ben oui, dans les forces et dans les faiblesses. Pourquoi ? Parce que c'est cool, une idée comme ça, qui tombe des cieux, pour donner des réponses à toutes les questions, mais ça pose parfois des sacrés problèmes. Entre autres, le fait que la trame de ma trilogie actuelle n'est toujours pas définie et, je dirais même plus, demeure en mouvement continuel depuis des années. Dès que je pense avoir un scénario stable, l'Idée s'abat sur moi et bouleverse tout. Pratique, mais parfois ennuyant.
- Le rythme : en ce moment, avec la rentrée et les études, je n'écris quasiment plus. Et même en vacances, il m'arrive de traverser des périodes de plusieurs semaines, voire plusieurs mois, totalement vide. J'ai même cessé d'écrire pendant plus d'un an, il y a quelques années, et ce fut très délicat de m'y remettre après ça...
- Les synopsis : ma seconde bête noire. J'ai toujours un mal fou à rédiger l'intrigue, c'est pourquoi je préfère souvent aller droit au but, écrire sans connaître l'histoire : ça rend la trame plus souple, et c'est plus sympa à écrire, à mon sens .

[K-rine]

OO ! J'aime bien ce topic... alors, alors, réfléchissons :

Mes forces :

1. Mon attachement à mon histoire : y a rien à faire ! Même si j'ai des moments de doute, même si j'ai une autre histoire en tête, je n'arrive pas à m'en détacher. J'adore mes personnages (surtout un en particulier ) et je ne peux pas m'en éloigner ! J'adore écrire cette histoire !!
2. La description des paysages : j'arrive à les gérer assez bien (je crois )
3. Perfectionnisme : je ne sais pas s'il s'agit d'une qualité ou d'une faiblesse ! Toujours est-il que cela me permet de bien corriger mes chapitres pour les rendre corrects et avoir ainsi une certaine fluidité.
4. Bonne répartition : je pense que j'arrive à équilibrer la longueur des descriptions / dialogues / actions.

Mes faiblesses (j'avoue j'ai rempli cette partie en premier ) :

1. Le doute : je doute énormément sur mes écris et les réécris constamment. Alors vous vous doutez bien que j'ai du mal à avancer !
2. La lenteur : je suis très flemmarde et, si on compte les journées de cours et le BAC de français à la fin de l'année, je pense que je n'écrirai pas beaucoup cette année ! (je suis sur ce projet depuis 9 mois et j'ai écris seulement 1 prologue et 3 chapitres... et le prologue est en réécriture !)
3. Les émotions : y a rien à faire, je survole les émotions. Alors oui, je dis "Julie était déçue..." mais on ne le ressent pas assez.
4. La description des personnages : contrairement aux paysages, je n'arrive pas à les formuler correctement et à éviter les phrases types du genre "ses cheveux bruns tombaient en cascade sur ses épaules"... un truc à travailler donc !

C'est marrant de lire vos messages (après on peut comparer avec vos papyrus )

[Tristeplume]

Tiens, un topic intéressant pour se remettre dans le bain.

Le truc marrant c'est que forces et faiblesses sont intimement liées, les faiblesses étant souvent le côté obscur des forces.

Forces

- Facilité d'écriture : une fois que je sais ce que je veux écrire, le passage à l'acte se fait facilement avec un premier jet plutôt très propre.

- Rythme : de mémoire, on ne m'a jamais dit que tel ou tel passage était trop long, trop ennuyeux, ou qu'on perdait de l'interêt à suivre l'histoire.

- Les personnages : a priori assez attachants mais je me demande si je n'ai pas tendance à tous les caler sur le même moule.

- L'humour. Ahahah.

- Les dialogues : de ce qu'on m'a dit, c'est une de mes qualités. De mon point de vue, je m'éclate à les écrire et c'est bien l'essentiel.


Faiblesses

- Le manque de rigueur : je ne me soucie pas assez de la cohérence. Au niveau scénario ça se tient à peu près mais c'est plus au niveau des tenants et aboutissants, des motivations des personnages, du contexte, de l'univers. Par conséquent, caler de grossiers deus ex machina ne me gêne nullement. C'est un point que je veux et peux vraiment améliorer.

- Je surestime le lecteur : manque de précision, de clarté ou ellipses. Je suis persuadé que ce que je veux faire passer est évident... et en fait non, pas du tout. La raison principale est liée au premier point : la flemme de donner les clefs de compréhension au lecteur. Une conséquence aussi, c'est que je n'habille pas assez mon récit par des descriptions (alors que je n'ai pas trop de soucis avec ça) ce qui renforce le côté linéaire de l'histoire.

- L'humour. Ahahah. Pour expliciter, je ne me prends pas au sérieux, je ne prends pas mes persos au sérieux, ces derniers ne se prennent pas au sérieux et en définitive, c'est le lecteur que je ne prend pas au sérieux. Cela se répercute avec un manque de tension dramatique en particulier.

- L'imagination. Un peu handicapant pour écrire de la littérature imaginaire . Disons que ça ne me gênerait nullement d'écrire un bon vieux SdA-like. Je ne vais pas me torturer des heures pour développer un background original, un concept révolutionnaire (Die with your boots on est un cas particulier). De toute manière, même quand je tiens quelque chose du genre, je ne prends même pas la peine de l'expliquer au lecteur.

- "Froideur" ? Les sentiments, c'est pas trop mon truc. Du moins l'expression de sentiments excessifs.

Pour ce qui est des faiblesses, je n'y trouve rien de rédhibitoire en fait. C'est avant tout une question de méthodologie et de préparation du projet, points sur lesquels je dois grandement travailler.
Le seul truc que j'aurai vraiment du mal à éradiquer c'est le héros qui sort au grand méchant "Hé, tocard, ta braguette est ouverte" au beau milieu de la scène finale.

[Aelys]

- Le manque de rigueur : je ne me soucie pas assez de la cohérence. Au niveau scénario ça se tient à peu près mais c'est plus au niveau des tenants et aboutissants, des motivations des personnages, du contexte, de l'univers. Par conséquent, caler de grossiers deus ex machina ne me gêne nullement. C'est un point que je veux et peux vraiment améliorer.

- Je surestime le lecteur : manque de précision, de clarté ou ellipses. Je suis persuadé que ce que je veux faire passer est évident... et en fait non, pas du tout. La raison principale est liée au premier point : la flemme de donner les clefs de compréhension au lecteur. Une conséquence aussi, c'est que je n'habille pas assez mon récit par des descriptions (alors que je n'ai pas trop de soucis avec ça) ce qui renforce le côté linéaire de l'histoire.

Gasp, j'ai l'impression que tu as lu dans mes pensées là. J'ai exactement les mêmes problèmes !!!

[Grenouille_Bleue]

Force:
- La rapidité d'écriture
- L'humour/l'ironie
- Les personnages décalés

Faiblesses:
- Le scénario, souvent assez basique
- Le courage pour s'y mettre
- Les personnages trop décalés

Hum. Ce fut rapide