Sujet intéressant en approche ! Descendez de quinze mètres et activez le viseur laser, commandant
.
Bon, réfléchissons une minute et écrivons - avec enthousiasme, bien entendu.
Mes forces
- La couture : z'allez me dire "Gné ?" et vous aurez raison, donc je m'explique : la capacité à pouvoir raccorder sans réelle difficulté deux passages, notamment après avoir rajouté au milieu des éléments imprévus, sans pour autant causer des incohérences.
- La recherche : si je dois écrire une scène de combat à l'épée et qu'il me manque des informations sur les différents coups possibles, je passerai deux heures à chercher sans sourciller, plutôt que d'écrire quelque chose qui serait faux.
- L'imagination : en général, j'arrive à inventer des mondes assez originaux et suffisamment réalistes pour faire illusion.
- L'écriture sans synopsis : j'sais pas si on peut vraiment parler de force, mais après tout... Bref, une certaine facilité à écrire sans savoir où je vais vraiment, en ayant juste les points de départ et d'arrivée. Le plus surprenant étant qu'en règle général, le premier jet me convient presque toujours ; la plupart du temps, je n'ai que très peu de choses à modifier - et c'est plus fréquemment des problèmes de forme que de fond.
- Les "éclairs de génie" : une fois par an environ, pendant les vacances d'été en général, une idée tombe soudain du ciel et révolutionne une partie entière de mon roman, en résolvant au passage quelques problèmes délicats. C'est très pratique, et ça permet souvent de complexifier la trame du livre.
- La persévérance : si, en relisant un passage, je considère qu'il n'est pas bon, je n'hésite qu'une seconde avant de le réécrire. Y compris si ledit passage fait deux cent pages et constitue la moitié, voire la totalité de mon roman.
- L'orthographe : en toute modestie, j'ai toujours été doué en français, ce qui m'évite de passer des heures à corriger des fautes d'orthographe disséminées dans mes écrits. (A noter que j'ai quand même un léger problème avec les "S", qui ont tendance à passer à la trappe
').
Mes faiblesses
- Les dialogues : number one. Jamais, sur les neuf livres que j'ai commencés et parfois terminés, je ne suis parvenu à un résultat correct au niveau des dialogues. Pas naturels, trop pompeux, trop lourd, ridicules, pas en adéquation avec le personnage, etc, etc.. Jamais.
- La remise en question : je suis très attaché à mes histoires, souvent trop : quand quelqu'un ose me dire "Nan, ça c'est pas bon, faut enlever", il ressort souvent de chez moi en petits morceaux de taille inégale. C'est vraiment un problème, parce que ce quelqu'un a parfois parfaitement raison... Enfin, j'essaie de m'améliorer
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- Les descriptions : on m'a souvent reproché de décrire trop platement les choses. Une bonne description, c'est quand le lecteur rouvre les yeux et est surpris d'être encore assis sur son fauteuil et non pas sur un tapis de mousse, dans la forêt lointaine dont il vient de lire la description. C'est également un point en passe d'être amélioré, maintenant que j'ai compris l'importance de l'ouïe et de l'odorat pour décrire une scène
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- La psychologie : rien à faire, je suis nul pour exprimer les sentiments de mes personnages, voire même pour leur donner des réactions en adéquation avec leur caractère. Mes rares lecteurs m'ont dit et répété : "Mais non, quelqu'un dans cette situation ne réagira jamais comme ça !". Et moi, devant eux : "Ben, pourquoi ?".
*Pan*
- Les "éclairs de génie" : ben oui, dans les forces et dans les faiblesses. Pourquoi ? Parce que c'est cool, une idée comme ça, qui tombe des cieux, pour donner des réponses à toutes les questions, mais ça pose parfois des sacrés problèmes. Entre autres, le fait que la trame de ma trilogie actuelle n'est toujours pas définie et, je dirais même plus, demeure en mouvement continuel depuis des années. Dès que je pense avoir un scénario stable, l'Idée s'abat sur moi et bouleverse tout. Pratique, mais parfois ennuyant.
- Le rythme : en ce moment, avec la rentrée et les études, je n'écris quasiment plus. Et même en vacances, il m'arrive de traverser des périodes de plusieurs semaines, voire plusieurs mois, totalement vide. J'ai même cessé d'écrire pendant plus d'un an, il y a quelques années, et ce fut très délicat de m'y remettre après ça...
- Les synopsis : ma seconde bête noire. J'ai toujours un mal fou à rédiger l'intrigue, c'est pourquoi je préfère souvent aller droit au but, écrire sans connaître l'histoire : ça rend la trame plus souple, et c'est plus sympa à écrire, à mon sens
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