Le sujet où on dit ce qui nous angoisse

[Nyaoh]

Je sais que j'écris des textes à peu prêt potables et intéressants, mais ce qui me fait vraiment stresser, c'est de ne pas être capable de les rendre suffisamment bons pour qu'ils soient dignes d'être publiés.
Je redoute toujours le jugement qui va être porté dessus quand je les fais lire à des personnes plus impartiales que ma famille ou mes amis.

Pareil! Même si j'ai un chéri plutôt... Pas si partial que ça, il me dit quand c'est à améliorer et tout ce qu'il n'aime pas même si je suis pas du tout d'accord On m'a toujours dit que j'écrivais bien que c'était intéressant... J'ai des petites histoires qui sont suivi sur le net par des inconnus, mais c'est autre chose d'espérer voir un jour dans ses mains un vrai livre relié, ou cliquer sur Amazon et voir son livre quoi

[Siana]

Je suis pareille avec les sauvegardes, en fait. Un dossier Écriture sur mon pc et le même en plus souvent mis à jours sur ma clé usb qui ne me quitte jamais. J'avais oublié ma précédente clé au CDI du lycée, je ne l'ai jamais retrouvée . Depuis, je vérifie 50 fois par jour que ma petite dernière se trouve bien dans ma poche.
En plus de ça, je fais des archives de sauvegarde quelques fois par an et je les entasse dans un dossier. Au pire, quelques bêtas auront sûrement gardé les fichiers que je leur envoie.

Je suis du signe astrologique pense-bête.

[tigrette]

Mon angoisse, écrire tout simplement.
Chaque mot est un supplice, chaque phrase une galère, pas parce que je n'ai pas d'idées, ou parce que mon style n'est pas sûr, ça va à peu près (et ce sera encore mieux après vos betas), c'est énormité de la tache qui me tue.
Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai fini un roman de 500 000 signes.

Ensuite, tout ce que j’écris me parait sans intérêt, et comme je ne me vois pas continuer à écrire sans être publiée un jour, la tache me semble insurmontable...
Là, j'ai une super idée de nouvelle, mais à l'idée de devoir écrire les scènes, j'angoisse.

[Blanche]

Mon angoisse, écrire tout simplement.
Chaque mot est un supplice, chaque phrase une galère, pas parce que je n'ai pas d'idées, ou parce que mon style n'est pas sûr, ça va à peu près (et ce sera encore mieux après vos betas), c'est énormité de la tache qui me tue.
Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai fini un roman de 500 000 signes.

Ensuite, tout ce que j’écris me parait sans intérêt, et comme je ne me vois pas continuer à écrire sans être publiée un jour, la tache me semble insurmontable...
Là, j'ai une super idée de nouvelle, mais à l'idée de devoir écrire les scènes, j'angoisse.

Là, je vais peut-être poser une question complètement idiote, mais pourquoi écris-tu dans ce cas ???

[tigrette]

Je ne sais pas. Masochisme? Je ne peux pas m'en empêcher.

[Siana]

Essaye au moins une fois d'écrire rien que pour écrire, de vider tout ce qui te passe par la tête. Et remet les questions à plus tard. De toute façon tu repasseras forcément plusieurs fois sur tes chapitres pour les améliorer.
Je pense que tu vises trop la perfection dès le début, que tu veux aller trop vite. Ce qui te stresse pour rien...

Tente une Nuit de l'écriture ou le Nano à la fin de l'année, le but : la productivité (même en écrivant des âneries, si si, c'est pas grave !).

[chocolaa]

Angoisses liés à l'écriture ?

Tout d'abord de perdre mes données, une fois le disque dur de mon ordi a grillé et j'ai tout perdu, ça à été terrible, ma musique, mes photos, mes écrits... surtout que comme une abrutie j'avais fait toutes mes fiches de bac sur word et pas de copies (je passais le bac trois semaines plus tard). Bref maintenant en plus de mon ordi de maison je conserve une copie sur l'ordi que j'utilise pour les cours, une sur deux autres disques durs externes et sur une clé USB (faut juste que je pense à mettre à jour partout à chaque fois lol)

En ce qui concerne mon écriture même ; l'angoisse de ne pas avancer, où plutôt d'aller nulle part dans l'histoire, peur que ça devienne incohérent, parce que j'ai souvent l'impression de me perdre dans mes raisonnements, d'ailleurs on m'a déjà fait la réflexion que me lire c'était un peu courir un marathon
L'angoisse aussi de ne pas évoluer dans ma façon d'écrire, je suis une personne très critique et rarement satisfaite de ce que je produis... Mais j'essaye de garder le plus possible à l'esprit que de toute façon la première personne pour laquelle j'écris c'est moi

Sinon en ce moment j'ai très peur de ne pas avoir le temps pour reprendre tout le syno de mon histoire comme je me l'étais promis (foutus concours !), dans le pire des cas ça ne sera pas avant un mois et demi

[Dawood]

Chaque roman s'adresse à un certain type de lecteurs et nos amis n'en font pas forcément partie.
En fait, souvent, on écrit pour sortir de son quotidien, de sa place et de son rôle dans sa famille ou dans son cercle d'amis. On écrit pour se construire autre chose, ailleurs, différent, plus loin... Et on ose écrire des choses qui peuvent provoquer l'incompréhension chez les gens qui nous connaissent pour de vrai.

Oui, je pense que tu as raison. Sans m'étendre, je suppose que mon héros a une part sombre trop importante pour plaire à cette amie. Je savais que ça ne plairait pas à tout le monde, c'est évident, mais quand c'est à une amie, ça a bien plus de poids.

Beaucoup d'angoisses liées aux sauvegardes dans la mare, à ce que je lis ! Je suis un compulsif de la sauvegarde (hum... sept clés et disques en tout, plus mails, etc..), donc ça va, ça ne me hante pas trop. Mais bon, on est jamais à l'abri d'une tuile, malheureusement.

Il m'arrive d'angoisser aussi devant l'ampleur du travail à fournir. Même si c'est du plaisir, c'est aussi des phases de doute, de difficultés, de souffrance, agrémentées de joie et se satisfaction qui valent bien tous ces aléas, mais bon : ça demande quand même des nerfs et de la motivation.

Enfin, courage à vous tous ! On va surmonter tout ça et aller au bout de nos projets

[Jo Ann v.]

Mon angoisse, écrire tout simplement.
Chaque mot est un supplice, chaque phrase une galère, pas parce que je n'ai pas d'idées, ou parce que mon style n'est pas sûr, ça va à peu près (et ce sera encore mieux après vos betas), c'est énormité de la tache qui me tue.
Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai fini un roman de 500 000 signes.

Ensuite, tout ce que j’écris me parait sans intérêt, et comme je ne me vois pas continuer à écrire sans être publiée un jour, la tache me semble insurmontable...
Là, j'ai une super idée de nouvelle, mais à l'idée de devoir écrire les scènes, j'angoisse.

Là, je vais peut-être poser une question complètement idiote, mais pourquoi écris-tu dans ce cas ???

Même que Blanche, je crois.
Mais c'est surtout quand tu dis que tu n'écrira/is plus si tu n'es pas publiée.
Personnellement (100% moi), j'écris parce que j'aime écrire et j'ai besoin d'écrire. La publication n'est qu'un (très grand) bonus.

[Plume de plomb]

Mon angoisse est de mal retranscrire mes idées et d'en faire un texte tout plat sans personnalité. J'ai très peu confiance en ma plume et j'ai tendance à me ronger les sangs dès qu'un texte est fini parce qu'il est sûrement très mauvais, même après une correction consciencieuse.

Pour la perte de données, je suis une psychopathe de l'archivage, j'imprime tous les trois ou quatre mois, je m'envoie mes textes à moi-même sur ma boîte mail non-officielle (j'y ai aménagé un dossier rien que pour ça) et tout est classé dans un dossier sur mon portable et le pc fixe de la maison. Ca ne fait pas partie de mes angoisses mais je préfère prendre mes précautions, je deviendrai folle si je perdais mes projets qu'ils soient littéraires ou scolaires et professionnels.

[Mitsu]

Pour la perte des données, pourquoi n'utilisez-vous pas simplement Google Docs ? J'envoie régulièrement mes fichiers dessus, et puis ça me permet de travailler dessus même quand je ne suis pas chez moi. Il suffit d'un accès à internet, on peut y accéder sur téléphone mobile, bref, pas besoin d'angoisser avec de multiples sauvegardes et clefs usb !

Sinon, mon angoisse est étrange : j'ai peur du temps. Pour l'instant, je sais que je me cherche au niveau de l'écriture, que chaque nouvelle histoire est l'occasion d'apprendre de mes erreurs, mais je n'ai pas envie d'attendre mes cinquante ans avant de produire un roman dont je suis fière. J'aimerais trouver mon style, me détacher des auteurs que j'ai lu et que j'apprécie, bref, écrire quelque chose de totalement personnel et abouti, mais pas dans plusieurs années. Enfin, je n'arrive pas vraiment à expliquer.

Et puis, bien sûr, l'angoisse que tout écrivain a de créer quelque chose de passable, voire mauvais, malgré tous les efforts et la passion qu'on y a consacré.

[Celia]

Envoyer un texte pour un AT ne m'angoisse pas plus.
Perdre mes données ne m'angoisse pas non plus.
Avoir l'impression que j'écris mal non plus. Si je m'en rends compte j'arrête et je fais autre chose.
Non, en fait rien de tout ça ne m'angoisse vraiment.

Seuls deux choses m'angoisse.
La peur de ne plus savoir écrire (je pense que j'ai réussi à reprendre une productivité assez satisfaisante depuis quelques semaines pour l'avoir mise de côté)
La peur de me faire bêta-lire.

Du coup, qu'est-ce que je fous ici ?



(non j'ai vraiment la main moite quand je poste un texte ou un extrait ici, bien plus que quand j'envoie un produit fini à n'importe quels fanzine ou maison d'édition)

[tigrette]

Mon angoisse, écrire tout simplement.
Chaque mot est un supplice, chaque phrase une galère, pas parce que je n'ai pas d'idées, ou parce que mon style n'est pas sûr, ça va à peu près (et ce sera encore mieux après vos betas), c'est énormité de la tache qui me tue.
Je n'arrive toujours pas à croire que j'ai fini un roman de 500 000 signes.

Ensuite, tout ce que j’écris me parait sans intérêt, et comme je ne me vois pas continuer à écrire sans être publiée un jour, la tache me semble insurmontable...
Là, j'ai une super idée de nouvelle, mais à l'idée de devoir écrire les scènes, j'angoisse.

Là, je vais peut-être poser une question complètement idiote, mais pourquoi écris-tu dans ce cas ???

Même que Blanche, je crois.
Mais c'est surtout quand tu dis que tu n'écrira/is plus si tu n'es pas publiée.
Personnellement (100% moi), j'écris parce que j'aime écrire et j'ai besoin d'écrire. La publication n'est qu'un (très grand) bonus.

Quand j'écris, je prends du temps sur mon sommeil, mes proches, parce que mon travail consume une (trop) grande partie de ma vie. Je ne me vois pas consacrer autant de temps à une activité qui ne serait pas un jour productive, ou qui en tout cas ne pourrait pas compenser d'une manière ou d'une autre les efforts et le temps que jy consacre au dépens d'autres choses très importantes dans ma vie, comme mon mari et mes enfants.
J'aime écrire, mais je culpabilise trop, j'ai déjà l'impression de passer ma vie devant un écran. La seule solution que j'ai trouvée, c'est de me fixer cet objectif de publication qui justifierait le temps passé dessus.

[arwen]

Une passion ça ne se justifie pas, Tigrette... c'est pour ça que c'est une passion

[Celia]

Certes une passion ne se justifie pas, mais si l'entourage n'encourage pas (ou pire, critique) alors on se cherche une justification, fut-elle l'envie, le besoin d'être publié, et d'obtenir ainsi une approbation (fut-elle illusoire)
Je comprends très bien le point de vue de tigrette parce que je l'ai aussi vécu, et pendant longtemps. Hors de la publication, point de salut !
Et puis j'ai mûri.
Mais c'est un processus long et, aussi, douloureux.
Ecrire pour écrire c'est génial, et ça permet de se sortir la tête du boulot, de la vie quotidienne, mais il faut pouvoir arriver à cette façon de faire. Tigrette, j'espère que tu arriveras à trouver ton but et, surtout, à prendre de la distance par rapport à ce qui te pose problème en ce moment.