Vos trucs pour vous débloquer/retrouver l'inspiration

[Elfine noire]

Quand je bloque, je fais des séances d'écriture beaucoup plus courtes, 10 min environ, mais plusieurs fois par jours. Cela me permet de réfléchir point par point, sans m'affoler. De cette manière, j'arrive à reprendre les choses en mains doucement.

Je discute avec mon entourage pour me recadrer et retrouver la motivation si je me sens trop nulle.

Et tout rentre dans l'ordre

[macalys]

(Je vous préviens, je ne prête ni mon carnet, ni ma plaque de chocolat, ni mon mari !)

Pas d'inquiétude, je suis équipée !
(d'ailleurs, comme je suis au régime, j'ai même une plaque de chocolat à céder )

[takisys]

Je vais faire une très grande marche, pour me vider la tête. en général la première demi-heure je me contente de regarder la nature qui m'environne, puis sans que je ne fasse rien pour ça mes perso viennent me tirer par la manche.
Les dialogues et les répliques fusent dans ma têtes avec une fluidité déconcertante. Problème: souvent, une fois rentrée à la maison, j'ai du mal à tout remettre dans l'ordre.

Du coup je viens d'investir dans un dictaphone, les autres promeneurs me regarde avec un drôle d'air, mais bon...

[elea]

La plupart du temps, je bloque par pure paresse, alors je me force à écrire en faisant miroiter du chocolat (ou en m'auto-flagellant si ça marche pas).

Si vraiment je bloque par manque d'inspiration, je fais autre chose. Film, série, musique, bouquin... Quelque chose de beau, qui me donne envie d'écrire.
Il y a aussi les cas particuliers : si je bloque sur un dialogue, je le joue. Si je bloque sur une description, je cherche des images qui collent à peu près à ce que je veux décrire et je me débrouille avec.

Mais en général je ne m'en fais pas trop sur les blocages. Je bloque quand je suis chez-moi, donc il suffit que je sois ailleurs (ou dans mon lite) pour que l'envie d'écrire revienne. Malheureusement, ce n'est pas pratique d'avoir des idées la nuit ou pendant un trajet de bus.

[Irissia]

Je vais faire une très grande marche, pour me vider la tête. en général la première demi-heure je me contente de regarder la nature qui m'environne, puis sans que je ne fasse rien pour ça mes perso viennent me tirer par la manche.
Les dialogues et les répliques fusent dans ma têtes avec une fluidité déconcertante. Problème: souvent, une fois rentrée à la maison, j'ai du mal à tout remettre dans l'ordre.

Je suis un peu comme toi, sauf que j'écoute de la musique, ça m'aide beaucoup à me mettre dans une ambiance particulière. Et c'est vrai parce qu'une fois rentré... plus rien ><

[Aelys]

Quand je suis pas inspirée, j'écris pas

Je sais que les idées viendront plus tard et je ne m'inquiète pas.
Parfois, j'essaie d'écrire une ou deux lignes pour voir si ça débloque, ça m'arrive surtout quand je suis fatiguée (c'est lancer la machine le plus difficile). Mais le plus souvent, je remets au lendemain pour une séance encore plus longue

[LHomme au Chapeau]

Un truc qui fonctionne toujours (mais c'est vrai qu'il faut avoir les moyens de le faire) :
Participer à une convention, festival, petit ou grand...

La rencontre avec les passionnés est créatrice. Les échanges réveillent le cerveau.
L'envie qui vient de ces rencontres est enrichissante...

-Patrice-

[EtienneB]

Je bloque très rarement. Car quand je bloque trop longtemps, je laisse un commentaire sur le passage bloquant (du genre "Scène nulle à réécrire", parfois avec plus de précisions techniques "Transition à revoir", "Untel ne se comporte pas comme ça normalement, erreur de caractérisation", "Plus de tendresse, c'est une scène bisounours, bordel !") et je passe à la scène suivante. De temps à autre, quand je ne suis pas inspiré, je reviens sur ces commentaires et, si muse a daigné pointé le bout de son nez, j'en profite pour écrire. Sinon, je relis des scènes précédentes (ma fameuse correctionnite, qui a du bon quand même).

Mon souci est plus un problème de motivation (Pfff, pas envie d'écrire, de toute façon, c'est nul, ça n'intéresse personne, c'est du temps perdu, j'ai la flemme, j'ai du boulot/du ménage (ou autre truc qui, non fait bien que nécessaire, me vaudra un regard triste de l'Aimée qui me brisera le coeur quand elle constatera la non-réalisation du truc) ou une baisse dans ma propre motivation et dans ce cas, je fais comme Luani : je relis les posts ou mails enthousiastes de mes adorables lecteurs (et lectrices) et ça me booste pour m'y remettre.

Mais peut-être m'éloigne-je du sujet... On parle de blocage, pas de motivation.

Luani, grand merci pour ta liste, fort précieuse ! Je crois que je vais la mettre de côté...

[Milora]

Comme EtienneB, je bloque assez rarement au sens propre de "bloquer".

En fait, j'ai généralement très peu de temps pour écrire, donc j'ai souvent "écrit" dans ma tête bien avant de le poser sur le papier (euh, soyons modernes : sur l'écran). Résultat, quand je suis devant, ben ça bloque pas, puisque je sais où je vais (même si je pars généralement en vrille par rapport au plan qui était dans ma tête. Mais quand ces déviations ne se produisent pas le résultat est plat).

Il y a effectivement des moments où je me dis : ah, zut, comment écrire ça ? A ce compte-là, je me lève, toujours plongée dans mon texte, et je me mets à faire les cent pas en me mettant littéralement à la place de mon personnage. J'essaie de voir par ses yeux de façon encore plus nette, laissant tomber la "voix" de la narration, et de voir ce que ledit personnage ferait, dans le détail, à telle scène.
Mais c'est pas vraiment du bloquage, ça.

De même, il m'arrive de ne pas arriver à terminer des nouvelles. Mais c'est pas réellement un bloquage, c'est plutôt le sentiment de flemme insurmontable qui s'élève devant la pensée : "oh, j'ai relu et en fait c'estnul, faudrait tout reprendre... un jour..."

Non, le seul moment où je bloque vraiment, c'est quand ce sont des textes imposés. Genre un mémoire de master, lol. Mais ça arrive aussi pour des nouvelles/romans, dès lors qu'il s'agit d'un AT ou d'une commande. Je bloque, je bloque... Je trouve tout nul, pas à la hauteur de ce qui est demandé, et je n'arrive pas, mais alors pas du tout à écrire une ligne.
Contre ça, je n'ai rien trouvé, à part laisser reposer et reprendre après. L'ennui c'est que quand je reprends, ça me fait le même effet.
Les techniques dont vous parlez ne marchent pas sur moi dans ce cas-là. Je pense que le bloquage est plus profond : j'arrive jamais à écrire quand quelque chose m'est imposé, j'ai l'impression qu'il y a une sorte de norme tacite dans laquelle je suis censée rentrer mais que je ne connais pas, et que mon truc est nul... (Alors que de l'autre façon, j'écris pour moi, sans me soucier du résultat - du moins dans un premier temps)


Voilà pour la petite vie de Milora, lol.

SuperGrenouille... Je peux t'adopter comme Muse ? J'ai plein de chocolat dans mes placards (Lindt 85% de cacao. Y a que ça de vrai u_u )

[Dawood]

Il y a effectivement des moments où je me dis : ah, zut, comment écrire ça ? A ce compte-là, je me lève, toujours plongée dans mon texte, et je me mets à faire les cent pas en me mettant littéralement à la place de mon personnage. J'essaie de voir par ses yeux de façon encore plus nette, laissant tomber la "voix" de la narration, et de voir ce que ledit personnage ferait, dans le détail, à telle scène.

Je fais ça moi aussi ! Ça, plus de la musique dont l'ambiance est compatible avec celle de la scène, c'est la recette gagnante
C'est tellement efficace qu'il m'arrive de pleurer à la place de mon personnage (mais 'faut vraiment que la musique vienne appuyer les sentiments du perso).

[Milora]

Moi je ne suis pas très mélomane, alors la musique me déconcentre plus qu'autre chose (enfin, je me la mets en boucle pour rédiger des trucs genre mémoire de master. Mais pour un texte, il faut que toute l'ambiance vienne de moi, sinon ça ne va pas, je suis maniaque avec ça, lol)
Mais moi aussi il m'arrive de me mettre dans des états bizarres dans ces moments-là xD Une fois (c'était il y a longtemps, lorsque le monde était jeune, qu'il y avait des dinosaures et que j'étais en classe de 1ère), j'avais raconté l'arrivée de mon héroïne dans une maison abandonnée censée être hantée ; j'étais seule dans la pièce, et j'avais réussi à me terroriser moi-même, mdr. (pas que le texte ait fait peur, mais juste se mettre dans l'ambiance pour voir ce que l'héroïne ferait logiquement dans telle ou telle situation)

Ceci dit, je m'éloigne du sujet

[Lunastrelle]

De mon côté, je laisse reposer quelques temps... Et j'en continue un autre (une autre nouvelle, un autre roman, etc)!
(Oui, bon... Je suis multi-tâches)



Ou alors, je me plonge dans totalement autre chose: la peinture ou la musique, par exemple... , quand je ne fais pas tout en même temps!


(Qui a dit que j'étais bordélique?)

[Elmyranda]

J'ai cherché et fouiller mais n'ai pas retrouver le poste qui semblait aller avec mon idée, vous me pardonnerez j'espère si un poste existait déjà *fais les yeux doux*

Peut-être avez vous par moment ou régulièrement une perte totale d'inspiration, moi j'ai ce soucis quelques fois par année, comme si l'esprit me disait: Je t'en ai trop donné, je prends une pause.. Et moi pendant ce temps je rage à chercher sans grand succès les suites de mon histoire.

Je partage avec vous une astuce toute simple que ma mère m'a jadis donné pour me permettre de m'y reconnecter. Je vous en fait par au cas ou d'autre grenouilles soient dans le même bateau. Elle peut paraître étrange et enfantine mais elle marche bien (pour moi du moins).

1) Souvenez-vous des moments lorsque vous étiez enfant où vous vous sentiez bien, où vous pouviez partir dans ce monde et créer toute une histoire avec un bout de bois, une poupée, un soldat de plastique, etc.

2) Lorsque vous avez retrouvé cette sensation, cherchez ce qui la déclenchait en vous: Une musique? Un lieu? Des jouets en particulier? etc.

3) Maintenant recréez ce climat, trouvez cette musique, cherchez un lieu semblable ou rachetez ces jouets ou des jouets semblables (empruntez-les à vos enfants) et redevenez enfant dans votre bulle imaginaire. Avertissez la famille et permettez vous ce moment seul avec vous, enfant, écoutez, jouez, planez et aller combattre les monstres de d'autres galaxies ou les dragons qui veulent enlever cette princesse. Si vous avez des enfants très imaginatifs, pourquoi ne pas essayer de les inclure à votre jeu et passer du même fait un bon moment à chasser les dragons sur des contrés éloignées où vous cacher derrières les barricades fait de coussins et de tissus ou imaginer des histoires grâce aux ombres que créent les objets de la pièce (je le faisait souvent enfant avec ma mère)?

4) Si vous avez une possibilité de vous enregistrer vocalement faites-le pour vous réécouter plus tard. Sinon gardez un papier et un crayon à coté mais essayez de ne pas vous couper de votre jeu lors de la prise de note.

Cela peut paraitre gênant puisque "nous sommes adultes", mais pour moi et plusieurs autres à qui elle en a parlé, la chose marche à merveille.

Ne vous attendez pas à avoir votre roman du premier coup. Les premières fois on se sent maladroit, ridicule, etc., mais lorsque que l'on fini par passer outre cela et que l'on se donne le droit de se prendre au jeu pour retourner au pays de notre enfance, beaucoup d'idées s'offrent à nous.

De plus, lorsque l'on tombe à l'écriture (dans mon cas du moins), c'est rapide. J'apporte les jouets (car c'est ma méthode favorite) près de moi ou je réécoute la musique et d'un coup d'oeil sur mes objets je recrée la scène, parfois même je me permet de la rejouer en l'améliorant, ce qui me garde dans un état d'esprit très créatif.

Et vous petites grenouilles? Que faites vous lorsque l'imaginaire vous abandonne?

[LHomme au Chapeau]

La méthode douce pour trouver l'inspiration !
J'ai plutôt pour ma part des problèmes de mise en forme que des problèmes d'idées.
Récemment je m'était dit: "Cet AT, je n'ai pas d'idée. Ca va me faire des vacances". Et boum ! Une idée
Une légende indienne dit : "Les idées sont comme des oiseaux qui volent au-dessus des Hommes. Parfois, l'une d'elle se pose sur votre épaule".
Le vrai travail de l'écrivain est de rendre cette idée accessible au lecteur.
C'est là que la difficulté commence.

J'ai dévié un peu (à cause de ta dernière question) mais j'aime bien ta méthode.

[Pandora]

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