[A] Un personnage qui n'en fait qu'à sa tête

[Tsumire]

L'amour ne rend pas toujours aveugle.

En amour, une fois la réciprocité des sentiments annoncée, l'autre commence à nous apparaître sous son véritable jour. Je crois me souvenir de ton synopsis : il y a tout un passage où tes amoureux se sont révélés leurs sentiments. A partir de là, il est plus facile de présenter des défauts de l'un ou de l'autre. Par exemple, ton héroïne veut aller se tremper les pieds dans l'eau d'une rivière, mais Monsieur n'est pas d'accord car il redoute une embuscade. Ça agace la demoiselle. Elle envoie gentiment bouler son amoureux. Et bien sûr, après une petite demi-heure à bouder dans leurs coins, ils s'embrassent et tout se finit bien.

Le coup de sang permet d'affirmer la personnalité des deux amants indépendamment de leur relation amoureuse.

En clair, dans un couple, il ne faut pas avoir peur de montrer des conflits. Et c'est par le conflit que ton personnage quittera sa casquette "d'amant parfait". Cependant, ce n'est pas parce qu'un couple est en conflit que leur amour est moins fort. Au contraire. C'est tout simplement parce que leur personnalité s'exprime.

Au regard des échanges, Aelys, j'ai peur que le souci de ton personnage ne soit pas lié à la "perfection" mais plutôt un problème dans sa construction. Peut-être l'as-tuconstruit pour la relation avec ton héroïne (souvenir de ton syno) et non pas en tant que personnage indépendant de cette trame amoureuse. Conclusion, une fois le couple formé, il se fond dans la romance.

C'est une simple hypothèse.

[Aelys]

Non, bien sûr, il y a des conflits mais je ne considère pas ça comme des réels défauts. Je veux dire, mon personnage a des défauts, mais minimes, et ils s'harmonisent avec ses qualités pour faire de lui "quelqu'un de bien", ou plutôt de "trop bien".

Pour le problème de construction, je ne suis pas sûre, mais ça me fait réfléchir. En fait pour moi, en tant que personnage, il était désespéré et s'est raccroché à la princesse en développant pour elle une obsession malsaine. Il s'est construit à travers son amour pour la princesse. Ca fait partie de son caractère, si tu veux, c'est là que je mettrais la nuance avec ce que tu dis.
Le problème est que, au fur et à mesure que la véritable histoire d'amour se construit, il apprend à se construire sa propre identité et son obsession malsaine se transforme en amour fou. C'est là qu'il devient trop parfait, une fois qu'il trouve qui il est.
Et c'est là que je vais laisser des traces de son obsession en jalousie et en possessivité, a priori. Il y a déjà un moment où il fait une crise de jalousie mais le problème est qu'on peut considérer qu'il est manipulé par la ville dans laquelle il est...

Hum, mais je crois qu'on est un peu hors sujet là...

[Tsumire]

Ok, Aelys. C'est très clair.

C'était une simple supposition vis-à-vis de ce que j'ai tiré de mes maigres connaissance sur ton roman. J'espère que tu ne m'as pas trouvée déplacée. Ce n'était pas l'intention.

En tout cas, j'espère que tu vas trouver une solution !

Tout plein de courage

[Aelys]

Pas du tout Tsumire, au contraire tu m'as permis de mettre des mots sur ce que je pensais inconsciemment

J'aurais continué la discussion avec plaisir mais plutôt dans le fil des personnages au plus-que-parfait, pour pas polluer celui-là

Pour la solution, je vais tenter quelque chose, et si j'ai l'honneur d'être acceptée en cycle, mes alphas (ou têtas) se pencheront dessus aussi...

Tout ça pour dire que ces personnages, vraiment, nous en font voir de toutes les couleurs. On veut leur donner des défauts mais non, ils s'obstinent à rester parfaits !

[Kaze]

Je croise les doigts pour toi Aelys.

Je plussoie le fait que les personnages puissent nous en faire voir de toutes les couleurs, et je constate que nous sommes assez nombreux dans ce cas.

Pour ma part, j'essaye avant tout de découvrir mon personnage au fil de la rédaction et d'une étape dite réflexive qui va me permettre d'appréhender tout les méandres de la personnalité de mon personnage.

C'est uniquement au bout de plusieurs jours voir semaines que je constitue une fiche de personnage pour sauvegarder la base de donnée que je dois retenir à propos de ce même personnage.

En revanche, il ne faut pas oublier une chose essentielle, un personnage est toujours mouvant, et souvent, dans notre inconscient, il va se muer en quelque chose que nous n'aurions pas imaginer, mais il ne faut pas luter contre ce changement ou cette mutation.
Disons pour faire simple que c'est un des aspects qui m'amène à dire que nos personnages la plupart du temps évoluent un peu comme ils veulent chacun de leurs côtés, mais que c'est cette caractéristique du changement qui les rend unique pour n'importe quel auteur.

[Milora]

En revanche, il ne faut pas oublier une chose essentielle, un personnage est toujours mouvant, et souvent, dans notre inconscient, il va se muer en quelque chose que nous n'aurions pas imaginer, mais il ne faut pas luter contre ce changement ou cette mutation.
Disons pour faire simple que c'est un des aspects qui m'amène à dire que nos personnages la plupart du temps évoluent un peu comme ils veulent chacun de leurs côtés, mais que c'est cette caractéristique du changement qui les rend unique pour n'importe quel auteur.

Je suis entièrement d'accord avec toi ! Pour créer une histoire, un personnage, il n'y a pas que la partie consciente de nous qui entre en jeu. Plein de trucs se font en amont, dans notre cerveau, sans qu'on les maîtrise totalement

[arwen]

Je suis totalitaire avec mes personnages quand j'écris : ils font ce que je leur dis de faire ! Par contre, avant, c'est le grand boxon. Mais une fois couchés sur la page blanche, c'est le doigt sur la couture !
Par contre, je peux découvrir certains aspects de leur personnalité au fil de la plume . Gaelle dans Bikaf, n'était ni bretonne, ni têtue, ni volage au tout début dans ma tête.

[LHomme au Chapeau]

Voila : c'est en train de m'arriver !
Pour étoffer "Le fou..." et rendre plus vivants certains aspect trop informatifs du texte de base, j'y ai introduit des personnages secondaires dont la durée d'existence n'était prévue que sur un chapitre.
Il y en a une qui est rentré dans le contexte avec tellement d'énergie qu'elle s'incruste.
Qu'est-ce que je vais bien pouvoir en faire ?

[Dawood]

Qu'est-ce que je vais bien pouvoir en faire ?

La tuer ... Quoi ? Ça reste une option !

[Milora]

Voila : c'est en train de m'arriver !
Pour étoffer "Le fou..." et rendre plus vivants certains aspect trop informatifs du texte de base, j'y ai introduit des personnages secondaires dont la durée d'existence n'était prévue que sur un chapitre.
Il y en a une qui est rentré dans le contexte avec tellement d'énergie qu'elle s'incruste.
Qu'est-ce que je vais bien pouvoir en faire ?

Faut appeler la Jurifiction et croiser les doigts pour que ce ne soit pas l'empereur Jark qu'ils envoient...




*je sors *

[LHomme au Chapeau]

Je vais peut-être la laisser vivre.
Mais ce n'est pas forcément un cadeau

[lilavos]

et bien, si je peux mettre mon petit grain de sel ici, je dirais qu'il est plus facile de peindre ses personnages si l'on s'inspire de personnes que l'on connait...
bien sûr, je ne le dis pas aux intéressés... qui ne peuvent pas se reconnaître parce qu'ils sont trop "hors contexte".
En revanche, je n'hésite pas, des fois, à demander aux vrais : et si il t'arrivait ... qu'est-ce que tu ferais ? ou bien : et toi/vous comment vous faites ... ?
ça peux paraitre "facile" ou "comme une tricherie" mais je trouve que c'est enrichissant car tout auteur/créateur de monde que l'on est, on ne voit les choses que par notre propre lorgnette...

[Blanche]

Hum... La dernière fois que j'ai voulu m'inspirer de quelqu'un que je connaissais (c'est-à-dire hier), je voulais un personnage hautement sympathique, souriant, un peu comme un elfe bondissant...
Et je me suis retrouvée avec une tueuse à gages...

Mes personnages me désespèrent...

Mais c'est vrai que j'aime bien partir de quelqu'un que je "vois". Après, vogue la plume et le personnage devient ce qu'il doit devenir, surtout si je me suis plantée de personnalité au départ.

[Milora]

et bien, si je peux mettre mon petit grain de sel ici, je dirais qu'il est plus facile de peindre ses personnages si l'on s'inspire de personnes que l'on connait...
bien sûr, je ne le dis pas aux intéressés... qui ne peuvent pas se reconnaître parce qu'ils sont trop "hors contexte".
En revanche, je n'hésite pas, des fois, à demander aux vrais : et si il t'arrivait ... qu'est-ce que tu ferais ? ou bien : et toi/vous comment vous faites ... ?
ça peux paraitre "facile" ou "comme une tricherie" mais je trouve que c'est enrichissant car tout auteur/créateur de monde que l'on est, on ne voit les choses que par notre propre lorgnette...

Ah non, ça j'aime pas le faire... Evidemment, on met nos expériences dans nos personnages, donc on pioche des très de caractères, des traits physiques, des gestes, de vrais gens (...ou d'autres personnages de fiction !). Mais s'inspirer clairement d'une personne pour en faire un personnage ? D'une, j'en serais incapable (d'autant qu'après, je pense que j'aurais tendance à transposer sur la vraie personne les pensées que j'aurais prêtées au personnage, et bonjour les quiproquos xD), et de deux... je sais pas, le principe me gêne, je n'aimerais pas du tout le faire ! C'est pas une question de tricherie, mais de... mélange de la réalité et de la fiction.

[Mélanie]

et bien, si je peux mettre mon petit grain de sel ici, je dirais qu'il est plus facile de peindre ses personnages si l'on s'inspire de personnes que l'on connait...
bien sûr, je ne le dis pas aux intéressés... qui ne peuvent pas se reconnaître parce qu'ils sont trop "hors contexte".
En revanche, je n'hésite pas, des fois, à demander aux vrais : et si il t'arrivait ... qu'est-ce que tu ferais ? ou bien : et toi/vous comment vous faites ... ?
ça peux paraitre "facile" ou "comme une tricherie" mais je trouve que c'est enrichissant car tout auteur/créateur de monde que l'on est, on ne voit les choses que par notre propre lorgnette...

J'ai essayé ! Hihi.
Mes amies se prêtaient très mal au jeu. Ça ne leur plaisait pas du tout de se mettre dans des situations un peu extrêmes où elles avaient des responsabilités mondiales et des meurtres sur les bras.
J'avais un copain qui prenait au contraire la chose très au sérieux, mais les résultats étaient décevants. Il manquait beaucoup de romanesque et ça aplatissait mon intrigue.