j'ai pensé pareil en arrivant ici, "amateur de Nyaoh va !"Milora a écrit :
Bon, ça me rassure. Des fois je me disais que je savais pas du tout y faire et que jamais j'arriverais à terminer un roman... En gros, ça dépend bien des gens
[A] Méthode et feeling
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Re: Méthode et feeling
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Re: Méthode et feeling
Lol !Mais si Milora tu y arriveras !! T'y es obligée, t'en as conscience j'espère ? =p
Bravo ! C'est pas rien !J'avais beaucoup de complexes sur l'écriture, et je me disais que jamais je n'aurai les ressources suffisantes pour écrire un roman. Je me croyais condamnée aux nouvelles éternelles. Et puis j'ai eu une idée de long projet. J'ai eu le vertige, j'avais conscience que ça nécessitait beaucoup de techniques que je n'avais pas.
Résultat, la motivation aidant, je me suis retrouvée à finir quand mon premier roman le mois dernier ! Après moultes périodes de doutes existentiels, et une foultitude de passages à vide (quand même hein).
Ce que je faisais c'est que quand je doutais trop, quand je bloquais, j'arrêtais tout. Parfois j'écrivais des passages "en avance", parfois je ne faisais rien pendant un mois ou deux, mais tôt ou tard l'histoire me rattrapait !
(et comme quoi, le feeling peut amener à un résultat ! Je suis encore plus rassurée )
Oui, c'est un peu ça ! Et en même temps je me disais "euh, ça fait quand même longtemps que j'écris, comment j'ai pu passer à côté de tout ça...?"Nyaoh a écrit : j'ai pensé pareil en arrivant ici, "amateur de Nyaoh va !"
Bon, ça va alors.
Mais c'est très intéressant de lire le rapport de chacun de vous à l'écriture Il y a vraiment deux façons de concevoir les choses, et même de vivre ses histoires, j'ai l'impression !
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Re: Méthode et feeling
Partance, pour ma part, j'ai remarqué que lorsque j'ai un vrai blocage (je veux dire un moment où spontanément, alors que toutes les conditions sont bonnes, je n'arrive pas à écrire) c'est qu'il y a quelque chose qui cloche ou un truc intéressant à exploiter et quelque part j'ai besoin de mouliner (donc breack côté clavier mais pas côté cogitations) jusqu'à ce que j'ai dénoué le truc.
Et ça, aucune technique, aucun outil ne me permettent d'y échapper.
En dehors de ça c'est clair, les doutes existentiels, je compatis car c'est terrible.
J'envie profondément ceux qui écrivent de façon constante, sans trop se prendre la tête. Et encore plus ceux qui parviennent à corriger sans douleur.
Milora, Nyaoh > on est bien plus nombreux dans cette configuration qu'on veut bien le croire. Tout le monde ne nait pas avec la vocation "auteur" tamponnée sur le front et la chance de savoir depuis tout petit que c'est son principal but dans la vie que d'écrire et de publier un roman.
Mais il y en a aussi, des comme ça. Et il y a tous les entres-deux... ça fait un sacré paquet de façon de devenir auteur et de se construire comme tel.
Et ça, aucune technique, aucun outil ne me permettent d'y échapper.
En dehors de ça c'est clair, les doutes existentiels, je compatis car c'est terrible.
J'envie profondément ceux qui écrivent de façon constante, sans trop se prendre la tête. Et encore plus ceux qui parviennent à corriger sans douleur.
Milora, Nyaoh > on est bien plus nombreux dans cette configuration qu'on veut bien le croire. Tout le monde ne nait pas avec la vocation "auteur" tamponnée sur le front et la chance de savoir depuis tout petit que c'est son principal but dans la vie que d'écrire et de publier un roman.
Mais il y en a aussi, des comme ça. Et il y a tous les entres-deux... ça fait un sacré paquet de façon de devenir auteur et de se construire comme tel.
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Re: Méthode et feeling
Moi, j'ai beaucoup de mal à écrire sans avoir planifié ce que je dois écrire, mais j'insiste malgré tout pour dire que j'écris à l'instinct !
Ce que je vais écrire découlera de mon humeur et de tout un tas d'autres facteurs que je ne saurais forcément nommer, mais ça n'est absolument pas prévu. Je ne prévois que les scènes, pas la façon de les écrire.
J'ai besoin d'énormément de corrections pour un texte, mes premiers jets sont de vrais champs de bataille avec des tas d'annotations (je suis toujours indécis sur les scènes, sur le point de vue adopté, sur les actions des personnages... je me laisse toujours la liberté de changer les choses pour les rendre au mieux... d'où d'interminables corrections).
Après, comme d'autres l'ont écrit, je relis et corrige dès que je vois quelque chose que je n'aime pas, sans penser à une technique particulière.
Ce que je vais écrire découlera de mon humeur et de tout un tas d'autres facteurs que je ne saurais forcément nommer, mais ça n'est absolument pas prévu. Je ne prévois que les scènes, pas la façon de les écrire.
J'ai besoin d'énormément de corrections pour un texte, mes premiers jets sont de vrais champs de bataille avec des tas d'annotations (je suis toujours indécis sur les scènes, sur le point de vue adopté, sur les actions des personnages... je me laisse toujours la liberté de changer les choses pour les rendre au mieux... d'où d'interminables corrections).
Après, comme d'autres l'ont écrit, je relis et corrige dès que je vois quelque chose que je n'aime pas, sans penser à une technique particulière.
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Re: Méthode et feeling
Sur le site de Lionel Davoust, vous pouvez télécharger des PDF sur des présentations de la création d'écriture, notamment trouver une idée, construire un scénario où il est question de la différence entre structurels (ceux qui planifient tout) et créatifs (ceux qui y vont au feeling). La plupart des gens forment un mélange des deux
Détail non mentionné là-dedans : la documentation. Quand on écrit, au hasard, une uchronie située vers la fin du XVIIe siècle avec des bateaux, des aztèques et tout et tout, on a intérêt à s'être bien renseigné avant pour ne pas bloquer en cours d'écriture sur la dénomination des parties du bateaux, des moyens de transports, la géographie de la ville etc (calculer en combien de temps des hommes à pied peuvent aller du point a au point b pour éviter les problèmes de timeline etc.) Remplacer par "conception de monde" en fantasy et ou SF (en plus la SF il y a la cohérence scientifique de la chose).
Détail non mentionné là-dedans : la documentation. Quand on écrit, au hasard, une uchronie située vers la fin du XVIIe siècle avec des bateaux, des aztèques et tout et tout, on a intérêt à s'être bien renseigné avant pour ne pas bloquer en cours d'écriture sur la dénomination des parties du bateaux, des moyens de transports, la géographie de la ville etc (calculer en combien de temps des hommes à pied peuvent aller du point a au point b pour éviter les problèmes de timeline etc.) Remplacer par "conception de monde" en fantasy et ou SF (en plus la SF il y a la cohérence scientifique de la chose).
- Milora
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Re: Méthode et feeling
Oui, bien sûr, Kira, pour la documentation. Mais je n'appelle pas "feeling" le fait d'écrire au fil de la plume. Par "méthode" je pensais vraiment à théoriser le travail d'écriture (penser le découpage des scènes, les phrases successives de relecture - voire pour certains d'écriture - appliquer des méthodes particulière de correction, identifier et nommer les procédés qu'on emploie...)
Enfin, à mon avis, écrire au "feeling" ça ne veut pas dire ne pas faire de recherches et ne pas avoir de cohérence dans son histoire. C'est plus une façon de faire et surtout de ressentir son histoire...
Par exemple, je ne me dis jamais : "et maintenant il faut faire une scène d'action, alors je vais resserrer le champs de vision de mon personnage en focalisation interne, je vais mettre des phrases plus courtes et chercher le champs lexical de la tension".
Je vais me dire : "aha, et là le méchant va leur tomber dessus ! Ouais, mais alors le héros il va sortir son épée, et... oui, vu que je les ai placés dans un cul de sac, le méchant va sauter sur la poubelle et..."
Ce qui ne m'aura pas empêchée d'aller me documenter sur le vocabulaire de l'escrime.
Je sais pas si je suis très claire
En fait, ce qui m'étonne, c'est pas le fait de se documenter sur quoi écrire, mais sur comment le faire...
Enfin, à mon avis, écrire au "feeling" ça ne veut pas dire ne pas faire de recherches et ne pas avoir de cohérence dans son histoire. C'est plus une façon de faire et surtout de ressentir son histoire...
Par exemple, je ne me dis jamais : "et maintenant il faut faire une scène d'action, alors je vais resserrer le champs de vision de mon personnage en focalisation interne, je vais mettre des phrases plus courtes et chercher le champs lexical de la tension".
Je vais me dire : "aha, et là le méchant va leur tomber dessus ! Ouais, mais alors le héros il va sortir son épée, et... oui, vu que je les ai placés dans un cul de sac, le méchant va sauter sur la poubelle et..."
Ce qui ne m'aura pas empêchée d'aller me documenter sur le vocabulaire de l'escrime.
Je sais pas si je suis très claire
En fait, ce qui m'étonne, c'est pas le fait de se documenter sur quoi écrire, mais sur comment le faire...
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Re: Méthode et feeling
Hihi merci mais la qualité reste encore à prouver ! Mais je vais pas dire... ça fait quand même quelque chose !Milora a écrit : C'est pas rien !
(et comme quoi, le feeling peut amener à un résultat ! Je suis encore plus rassurée )
Oui Roanne, avec l'expérience, j'ai remarqué que c'est souvent un problème de visualisation qui me bloquait. Soit les positions des personnages n'étaient pas assez définies, soit ce qui devait se passer était encore flou. Mais, comme ça m'est beaucoup arrivé avec ce projet, je l'ai trituré dans tous les sens, j'y pensais tous les jours (même si je n'écrivais rien) et souvent avant de m'endormir je visualisais une scène précise, et je finissais par en rêver. Bref, immersion totale xDRoanne a écrit :Partance, pour ma part, j'ai remarqué que lorsque j'ai un vrai blocage (je veux dire un moment où spontanément, alors que toutes les conditions sont bonnes, je n'arrive pas à écrire) c'est qu'il y a quelque chose qui cloche ou un truc intéressant à exploiter et quelque part j'ai besoin de mouliner (donc breack côté clavier mais pas côté cogitations) jusqu'à ce que j'ai dénoué le truc.
Et ça, aucune technique, aucun outil ne me permettent d'y échapper.
A qui le dis-tu ! combien de fois j'ai voulu abandonner en me disant que ça servait à rien, que c'était naze, que ça n'intéresserait personne... BRRRREEEF. Mais maintenant que c'est fini, que je suis en pleine période de relecture/correction, je reprends confiance, et même je me sens plus "forte" pour les prochains projets !Roanne a écrit :En dehors de ça c'est clair, les doutes existentiels, je compatis car c'est terrible.
J'envie profondément ceux qui écrivent de façon constante, sans trop se prendre la tête. Et encore plus ceux qui parviennent à corriger sans douleur.
Et le plus important dans tout ça : le plaisir qu'on y prend ! =)
Edit : exactement pareil que Milora !
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Re: Méthode et feeling
+1Kira a écrit :Détail non mentionné là-dedans : la documentation. Quand on écrit, au hasard, une uchronie située vers la fin du XVIIe siècle avec des bateaux, des aztèques et tout et tout, on a intérêt à s'être bien renseigné avant pour ne pas bloquer en cours d'écriture sur la dénomination des parties du bateaux, des moyens de transports, la géographie de la ville etc (calculer en combien de temps des hommes à pied peuvent aller du point a au point b pour éviter les problèmes de timeline etc.) Remplacer par "conception de monde" en fantasy et ou SF (en plus la SF il y a la cohérence scientifique de la chose).
Si je n'ai aucun synopsis, j'ai en revanche une documentation super solide sur tout ce que je vais mettre en scène, ce qui inclut contexte géopolitique, scientifique et tous les éléments "techniques". Parce que pour le compte, ne pas être documentée est un élement de blocage total chez moi.
Ma dernière parution: Realm of Broken Faces, le dernier opus des Récits du Monde Mécanique
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Re: Méthode et feeling
+1Milora a écrit :Enfin, à mon avis, écrire au "feeling" ça ne veut pas dire ne pas faire de recherches et ne pas avoir de cohérence dans son histoire. C'est plus une façon de faire et surtout de ressentir son histoire...
C'est exactement à ça que je pensais dans mon intervention précédente.
Si si tu es très claire, en tout cas, pour ma part, j'avais abordé le sujet de ce fil de la même façon que toi.Milora a écrit :Par exemple, je ne me dis jamais : "et maintenant il faut faire une scène d'action, alors je vais resserrer le champs de vision de mon personnage en focalisation interne, je vais mettre des phrases plus courtes et chercher le champs lexical de la tension".
Je vais me dire : "aha, et là le méchant va leur tomber dessus ! Ouais, mais alors le héros il va sortir son épée, et... oui, vu que je les ai placés dans un cul de sac, le méchant va sauter sur la poubelle et..."
Ce qui ne m'aura pas empêchée d'aller me documenter sur le vocabulaire de l'escrime.
Je sais pas si je suis très claire
En fait, ce qui m'étonne, c'est pas le fait de se documenter sur quoi écrire, mais sur comment le faire...
Je prépare beaucoup, je ne ferai pas 2 fois la bêtise de me lancer dans l'écriture d'un roman sans en connaître la fin et les grands axes, autant que possible je prends des notes, cogite aux personnages et synopsis, mais en dehors de ça, une fois que je suis lancée, j'écris à l'instinct. Et je ne me pose pas de questions techniques, il faut que ça "coule" tout seul.
(lors des corrections, par contre, ça dépend des problèmes rencontrés)
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Re: Méthode et feeling
Je dirais que c'est aussi un problème d'expérience. A force d'écrire, on acquiert certains automatismes, on applique certaines méthodes sans plus vraiment s'en rendre compte. Dans ce cas, on n'utilise plus la méthode/l'organisation de façon "universelle", mais on y revient quand on rencontre un problème, un blocage.Par exemple, je ne me dis jamais : "et maintenant il faut faire une scène d'action, alors je vais resserrer le champs de vision de mon personnage en focalisation interne, je vais mettre des phrases plus courtes et chercher le champs lexical de la tension".
Je vais me dire : "aha, et là le méchant va leur tomber dessus ! Ouais, mais alors le héros il va sortir son épée, et... oui, vu que je les ai placés dans un cul de sac, le méchant va sauter sur la poubelle et..."
Ce qui ne m'aura pas empêchée d'aller me documenter sur le vocabulaire de l'escrime.
Je sais pas si je suis très claire
En fait, ce qui m'étonne, c'est pas le fait de se documenter sur quoi écrire, mais sur comment le faire...
Comme exemple, je vais parler de mon cas personnel (Peut-être que cela ne s'applique qu'à moi, d'ailleur...)
Je n'écris pas depuis très longtemps (4-5 ans max), et je n'ai quasiment jamais écrit de scène d'action. Mes deux premières scènes d'action ont été écrites "au feeling". Et j'ai ramé comme une malade pour en faire quelque chose de potable : problèmes de point de vue, de rythme, de visualisation des actions... etc...
J'ai donc le choix (à mon avis) entre 2 solutions : écrire des scènes d'actions jusqu'à ce que j'arrives à les écrire "cash". Ou me renseigner sur "comment écrire", me bricoler une "méthode" qui me force à prendre de bonnes habitudes. Et gagner du temps...
Exemple : Au lieu de commencer à décrire les réactions de l'un ou de l'autre, je dois d'abord savoir ce qu'il se passe. Avant d'aligner de belles phrases pour décrire l'ambiance/le décor, je dois d'abord savoir QUI regarde...
(Je sais, écrit comme ça je passe pour une andouille.). Bref, la méthode est là pour me forcer à ne pas suivre mon penchant naturel qui me pousse à ne traiter que des persos sans savoir où je vais.
Mais j'espère bien qu'après avoir rédigé quelques scènes d'action de cette manière, ça finira par me venir plus naturellement.
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Re: Méthode et feeling
Eh ben... Ce sujet vous inspire drôlement !
Je rejoins donc la troupe des "feeling" (I got the feeling, youhouuuuuu !)
Mil : je crois que tu as eu l'impression d'être un peu seule parce que, comme l'a très bien dit je-ne-sais-plus-qui-parce-que-j'ai-tout-lu-d'un-trait, ceux qui n'utilisent pas de "techniques" n'interviennent pas sur les fils qui en parlent.
Mais je t'assure que quand je lis quelqu'un qui écrit : "OUAIS !!! J'en suis à 435 678 signes, soit 57,49% de mon premier jet !" (exemple poussé à l'extrême of course ), je fais un peu cette tronche-là :
Avec toujours cette question en arrière plan : "Mais... Mais... Comment peuvent-ils le savoir ??? (yeux pleins de larmes et menton qui tremble) Et si jamais un de leur personnage leur échappe tout d'un coup ??? (chose qui m'arrive régulièrement... )"
Enfin, dernier point :
Le feeling, ça marche aussi !
Et après, la relecture + corrections...
Je rejoins donc la troupe des "feeling" (I got the feeling, youhouuuuuu !)
Voilà, pareil.Milora a écrit :Par exemple, je ne me dis jamais : "et maintenant il faut faire une scène d'action, alors je vais resserrer le champs de vision de mon personnage en focalisation interne, je vais mettre des phrases plus courtes et chercher le champs lexical de la tension".
Je vais me dire : "aha, et là le méchant va leur tomber dessus ! Ouais, mais alors le héros il va sortir son épée, et... oui, vu que je les ai placés dans un cul de sac, le méchant va sauter sur la poubelle et..."
Ce qui ne m'aura pas empêchée d'aller me documenter sur le vocabulaire de l'escrime.
Voilà, pareil aussi...Roanne a écrit :De toute façon, dès que j'essaye d'écrire en intégrant de la technique, je bloque (je suis monotache).
Mil : je crois que tu as eu l'impression d'être un peu seule parce que, comme l'a très bien dit je-ne-sais-plus-qui-parce-que-j'ai-tout-lu-d'un-trait, ceux qui n'utilisent pas de "techniques" n'interviennent pas sur les fils qui en parlent.
Mais je t'assure que quand je lis quelqu'un qui écrit : "OUAIS !!! J'en suis à 435 678 signes, soit 57,49% de mon premier jet !" (exemple poussé à l'extrême of course ), je fais un peu cette tronche-là :
Avec toujours cette question en arrière plan : "Mais... Mais... Comment peuvent-ils le savoir ??? (yeux pleins de larmes et menton qui tremble) Et si jamais un de leur personnage leur échappe tout d'un coup ??? (chose qui m'arrive régulièrement... )"
Enfin, dernier point :
J'ai terminé 5 romans et 7 de mes nouvelles ont été publiées, le problème n'est pas là, garde espoir !Milora a écrit : Vous me direz : je suis beaucoup plus amateur que vous (jamais terminé de roman, seulement une nouvelle véritablement publiée et encore c'était un concours...).
Le feeling, ça marche aussi !
Et après, la relecture + corrections...
- Siana
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Re: Méthode et feeling
Dans tous les cas, l'auteur qui a besoin de préparation ne verra pas ça comme une corvée ou une perte de temps (enfin, je pense). Et ceux qui se lancent tout de suite sans plan ni rien peuvent se dire que de toute façon toutes ces préparations d'avant l'écriture ne leur réussissent pas.
Une méthode d'écriture est forcément personnelle.
Moi, je considère que j'écris des histoires. Et avant d'écrire ma première ligne, je note mes idées quand elles tombes, puis les idées qui tombent de ces idées pour forger l'histoire. Et j'ai procédé comme ça avec mes premiers écrits sans me demander si je devais écrire tout de suite ou si je devais faire un plan ultra détaillé, très longtemps avant d’entendre parler de méthode flocon ou de méthode feeling.
Mais pour moi il n'y a aucune méthode "mécanique" car l'émotion qu'on ressent à créer un plan en voulant que tout soit parfait, ou en désirant s'imprégner de l'histoire avant de l'écrire est contraire à la logique froide. C'est impossible d'écrire en restant froid. Il y a forcément une part d'émotions dans chaque ligne que l'on écrit.
D'ailleurs, j'assimile les contraintes d'écriture plus à un jeu qu'à une corvée. Mais une personne qui n'aime pas être contrainte ne sera pas de cet avis.
En clair, si une méthode ou une autre nous contraint et nous fait chi**, autant en essayer une autre.
(Euh... j'ai un peu dérivé, là, non ? )
Edit pour Blanche :
Une méthode d'écriture est forcément personnelle.
Moi, je considère que j'écris des histoires. Et avant d'écrire ma première ligne, je note mes idées quand elles tombes, puis les idées qui tombent de ces idées pour forger l'histoire. Et j'ai procédé comme ça avec mes premiers écrits sans me demander si je devais écrire tout de suite ou si je devais faire un plan ultra détaillé, très longtemps avant d’entendre parler de méthode flocon ou de méthode feeling.
Mais pour moi il n'y a aucune méthode "mécanique" car l'émotion qu'on ressent à créer un plan en voulant que tout soit parfait, ou en désirant s'imprégner de l'histoire avant de l'écrire est contraire à la logique froide. C'est impossible d'écrire en restant froid. Il y a forcément une part d'émotions dans chaque ligne que l'on écrit.
D'ailleurs, j'assimile les contraintes d'écriture plus à un jeu qu'à une corvée. Mais une personne qui n'aime pas être contrainte ne sera pas de cet avis.
En clair, si une méthode ou une autre nous contraint et nous fait chi**, autant en essayer une autre.
(Euh... j'ai un peu dérivé, là, non ? )
Edit pour Blanche :
Tu définis un maximum de signes, puis tu fais travailler Excel. Mais si les personnages s'échappent, tu fais en sorte qu'ils ne repoussent pas la limite ou bien tu coupes le tome en 2 (sauf si tu acceptes de repousser la limite.).Blanche a écrit :Mais je t'assure que quand je lis quelqu'un qui écrit : "OUAIS !!! J'en suis à 435 678 signes, soit 57,49% de mon premier jet !" (exemple poussé à l'extrême of course ), je fais un peu cette tronche-là :
Avec toujours cette question en arrière plan : "Mais... Mais... Comment peuvent-ils le savoir ??? (yeux pleins de larmes et menton qui tremble) Et si jamais un de leur personnage leur échappe tout d'un coup ??? (chose qui m'arrive régulièrement... )"
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Re: Méthode et feeling
Des choses vraies et intéressantes ont été dites.
Chacun a ses propres techniques d'écriture et je ne pense pas qu'il en existe de bonnes ou de mauvaises.
Je suis de ceux qui privilégient l'instant qui coule plutôt qu'une longue longue réflexion sur un univers, un scénario. Pourquoi ? Parce que à mes yeux l'écriture est un moyen d'expression d'une richesse incroyable, sans contraintes tant qu'on ne s'en impose pas, et surtout parce que l'écriture progresse... en écrivant. Dans le vif, en « pur mouvement », au dedans des scènes et pas vue de l'extérieur. C'est aussi comme ça que l'histoire progresse, c'est aussi comme ça qu'on se rend compte de tous les chemins qu'on avait même pas envisagés.
Je ne dis pas qu'il ne faut pas préparer son tir, ni le rectifier si besoin ou envie sont, mais je n'ai jamais trouvé méthode plus plaisante que le feeling. Les corrections sont souvent énormes après, mais la valeur d'un premier jet achevé est supérieure à celle du plan le plus détaillé qui soit. Je n'ai jamais rien fini pour cette raison qui est que je m'obligeais un cadre qui au bout d'un moment ne me convenait plus, ou bien une intrigue bien avancée, mais que j'écrivais sans plaisir.
Ma méthode puzzle (création puis imbrication des passages) nécessite beaucoup d'efforts sur la fin, mais a le mérite de ne presque jamais limiter.
Donc, du juste dans tous les sens. À chacun de trouver sa méthode.
Chacun a ses propres techniques d'écriture et je ne pense pas qu'il en existe de bonnes ou de mauvaises.
Je suis de ceux qui privilégient l'instant qui coule plutôt qu'une longue longue réflexion sur un univers, un scénario. Pourquoi ? Parce que à mes yeux l'écriture est un moyen d'expression d'une richesse incroyable, sans contraintes tant qu'on ne s'en impose pas, et surtout parce que l'écriture progresse... en écrivant. Dans le vif, en « pur mouvement », au dedans des scènes et pas vue de l'extérieur. C'est aussi comme ça que l'histoire progresse, c'est aussi comme ça qu'on se rend compte de tous les chemins qu'on avait même pas envisagés.
Je ne dis pas qu'il ne faut pas préparer son tir, ni le rectifier si besoin ou envie sont, mais je n'ai jamais trouvé méthode plus plaisante que le feeling. Les corrections sont souvent énormes après, mais la valeur d'un premier jet achevé est supérieure à celle du plan le plus détaillé qui soit. Je n'ai jamais rien fini pour cette raison qui est que je m'obligeais un cadre qui au bout d'un moment ne me convenait plus, ou bien une intrigue bien avancée, mais que j'écrivais sans plaisir.
Ma méthode puzzle (création puis imbrication des passages) nécessite beaucoup d'efforts sur la fin, mais a le mérite de ne presque jamais limiter.
Donc, du juste dans tous les sens. À chacun de trouver sa méthode.
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Re: Méthode et feeling
Eh bien ! Swald, sors de ma tête ! Je suis exactement comme toi. Pour moi, technique et écriture sont profondément liées. Lorsque j’écris une nouvelle, je ne fais pas seulement chercher à écrire une histoire mais aussi – et souvent surtout – une forme. Pour avoir longuement et passionnément décortiqué (et je décortique toujours) les textes classiques, je ne peux concevoir une écriture sans une technique (même une technique inconsciente acquise par la lecture ou l’écriture ou bien à l’école). C’est comme dire qu’on écrit sans style. Pour moi, même lorsqu’on dit suivre son feeling, on se retrouve confronter à la technique (ne serait-ce que pour rendre cohérent un propos, un univers, un dialogue…). Et tout comme Swald, j’aime me lancer des défis (ici tu écriras à la première personne, là, tu devras utiliser telle ou telle figure, même si au final, personne à part moi ne repère ce travail) parce que ça permet de travailler mon style, ma syntaxe, la manière de créer une chute à partir d’un rythme de phrases.
«Mais la Voix me console et dit : " Garde tes songes :
Les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous ! "»
"La Voix" Baudelaire.
Les sages n'en ont pas d'aussi beaux que les fous ! "»
"La Voix" Baudelaire.
Re: Méthode et feeling
OMG C'est même pas que ça marche à ce point là pour toi... *bave* Mais comment diable fais-tu ?Blanche a écrit :J'ai terminé 5 romans et 7 de mes nouvelles ont été publiées, le problème n'est pas là, garde espoir !
Le feeling, ça marche aussi !
Et après, la relecture + corrections...
Tu ne dors pas, tu dors tout en écrivant ? Ce sont les cookies qui te dopent (J'en veuuuuuuuuuuxx !!)
Comme on dit par chez moi " t'es une machine..." (c'est un compliment^^)
Admirative.
Quant à moi je ne me prononce pas, tout simplement parce que je suis prise entre les deux. Je n'arrive pas encore à déterminer lequel des deux bords est le mieux pour moi.
Tout ce que je sais c'est que j'ai du mal à mélanger les deux pour une seule et même histoire. Mais je ne désespère pas de me soigner.