La mare aux nénuphars

Merci pour la précision

Dans le système hindouiste, je sais que des enfants intouchables sont parfois offerts à un temple/monastère (je ne sais plus trop) où ils sont éduqués pour devenir des brahmanes. On passe ainsi d'un système monothéiste à un système polythéiste (bon, ok, le bouddhisme n'est pas monothéiste mais j'adore l'hindouisme ).

Euuuh, des intouchables (la plus basse caste) formés pour devenir des brahmanes (la plus haute) ? Ah ouais ? Je savais pas du tout...

Milora a écrit :Euuuh, des intouchables (la plus basse caste) formés pour devenir des brahmanes (la plus haute) ? Ah ouais ? Je savais pas du tout...

C'est un truc unique, une sorte d'exception, qui concerne très peu d'enfants. C'est dans un Etat indien sur les flancs himalayens.

Intéressant ! Ça donne envie d'en savoir plus ! C'est quel Etat ?

Milora a écrit :Intéressant ! Ça donne envie d'en savoir plus ! C'est quel Etat ?

Aucun souvenir, j'avais vu ça sur la Cinquième

Je voudrais indiquer qu'il y a plusieurs degrés dans la donation

Par exemple, au Sahel, il est commun qu'on confie des enfants à des institutions religieuses (des madrassas surtout) pour qu'ils soient formés comme religieux en échange de petits service. Ce n'est pas aussi sophistiqué que l'oblature, mais cela revient au même.

Au Québec et en France catholique (Vendée, Bretagne), jusqu'à la seconde guerre mondiale, dans les régions pratiquantes, c'était une norme officieuse que le prêtre paye ses études (religieuses) à un enfant de choeur qui avait la vocation. Encore une fois, c'est sensiblement la même chose...juste présenté d'une façon différente.

Je sais qu'en France, les parents peuvent demander à des "monastères" (comprendre, communautés religieuses plus ou moins fermées qui ne relèvent pas nécessairement du christianisme, même si c'est généralement le cas) d'accueillir leurs enfants, mais les services sociaux surveillent ça de très très près. Il faut que les enfants soient installés dans une aile séparée, que leurs portes ferment à clé de l'intérieur, qu'il y ait des installations adaptées à leur âge et qu'ils ne soient pas dé-scolarisés. Et si le moindre signe de malaise est repéré chez l'enfant (changement de caractère, remarques inhabituelles, baisse de forme, n'importe quoi qui attire l'attention d'un enseignant), c'est le branle-bas de combat avec possibilités de poursuites pour les parents dans les cas les plus graves.

Un cas un peu particulier, mais qui peut peut-être rentrer dans le sujet : les fillettes-déesses de la religion hindoue (vues dans un docu arte, une fillette choisie à sa naissance pour incarner une déesse vivante)

retrouvé sur le site JACQUES-EDOUARD BERGER FOUNDATION: À la rencontre des Trésors d'Art du Monde :

Kumârî : la déesse Kumârî ("La Jeune Fille"), autre nom de Pârvatî au Népal, est particulièrement vénérée dans la région de Kathmandu. Elle est représentée par une jeune fille choisie dès son plus jeune âge, puis remplacée lorsqu'elle devient nubile. Durant la période où elle incarne la déesse, elle est sévèrement cloîtrée, sauf lors de rares fêtes.

Désolé pour le retard de réponse, j'ai été absente du fofo ces derniers temps et j'ai un peu de mal à retrouver tous les fils...


pour vos réponse, tout ceci est très interessant je dois dire, maintenant il me faut réfléchir