[A] J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

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Booz
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Booz »

Je crois que Borderline est fermé. Il y a aussi Nocture qui fait d'avantage dans l'horreur. Dans ce dernier cas, il suffit de voir si ton texte colle avec l'un des ATs en cours.
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Vinze
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Vinze »

Siana a écrit :Anticipant un éventuel refus pour ma nouvelle la plus gore du moment, je me demandais quels éditeurs/fanzines/webzines acceptaient l'envoi de ce genre de textes très sanglant/glauque... gore, quoi.
Tu peux peut-être jeté un coup d'oeil là : http://tripes-et-tentacules.blogspot.fr ... extes.html
la ligne éditorial semble être orientée pulp/weird mais le gore peut rentrer dans ce cadre à mon avis...
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Siana
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Siana »

:merci: :love: Je vais aussi sûrement demander à Malpertuis, s'ils en acceptent pour leur AT Fantastique annuel.

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Nankin
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Nankin »

*repose sa pelle sur son épaule*

Avec la bénédiction de l'auteur de ce fil, je le déterre (j'espère que ça ne pose pas de problème :? ) car en parlant de problème j'en ai un :

J'écris de la dark fantasy YA, et où il arrive (forcément) des trucs pas glop à mon personnage principal (voire franchement traumatisants), et je me demande jusqu'où pousser les détails/le réalisme.

Quelle est la différence à ce niveau entre YA et adulte ? Qu'est-ce qui dérange le plus, l'horreur de la situation ou l'horreur psychologique que subit le personnage ?

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gerryoff
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par gerryoff »

Nankin a écrit :Quelle est la différence à ce niveau entre YA et adulte ? Qu'est-ce qui dérange le plus, l'horreur de la situation ou l'horreur psychologique que subit le personnage ?
En fait j'avais posé la question à l'éditeur "sortilège" spécialisé dans le YA (lien du message ) (car moi aussi j'écris des trucs assez gores :mrgreen: )

Ma question était:
Avez-vous des critères particuliers permettant de classer un roman fantastique en "adulte" plutôt qu'en "jeune adulte"?
Voilà sa réponse:
Un livre est destiné aux adultes s'il contient des scènes explicites, clairement sexuelles, ou excessivement violentes, s'il incite à la consommation de produits illicites ou contredit trop de valeurs que l'on tente d'inculquer à des adolescents. La frontière avec le "jeune adulte" est simplement dans un degré un chouilla plus avancé que pour les ados... sans jamais tomber dans ce qui peut s'adresser à un adulte, décrit ci-dessus. Ce n'est pas tant le contenu ou le sujet, mais la manière de le traiter qui importe. Les mots choisis, l'ambiance instaurée etc. Cela est sans doute subjectif et propre à chaque éditeur, il ne m'est pas possible de répondre précisément à ta question.
Je pense que pour les "jeunes adultes"/ados" il ne faut pas pousser trop loin dans l'explicite (horreur et sexe) ou la dépravation mais rester dans une sphère plutôt dans le moralement correct même s'il n'est peut-être pas nécessaire de pousser vers la moralisation. En fait, le gentil doit gagner contre le méchant en quelque sorte je pense. Et les actions du méchants ne doivent pas être décrites à l’extrême. Ensuite, d'après moi, pas de problème pour le sanglant: les têtes coupées, les bras arrachés et le sang qui gicle les perturbent beaucoup moins que tout ce qui a attrait à la sexualité. Même une relation sexuelle "saine" ne doit pas être décrite à fond mais rester dans l'érotisme.
Je pense qu'il faut du coup éviter tout type de comportement déviant tel que la pornographie (même non décrite), le viol, la pédophilie ou autre sujet difficilement assimilable par les jeunes adultes. Ils savent que le monde n'est pas tout rose mais il ne faut quand même pas leur "balancer" à la figure car cela peut les marquer profondément, surtout si les descriptions sont très réalistes.


J'espère que ça t'aidera! (perso, pour moi, mes écrits sont clairement destinés à des adultes :shock: )

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Nankin
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Nankin »

Je n'avais pas vu ce fil, la réponse de Sortilèges est très intéressante, merci d'avoir donné le lien :heart:
. Ensuite, d'après moi, pas de problème pour le sanglant: les têtes coupées, les bras arrachés et le sang qui gicle les perturbent beaucoup moins que tout ce qui a attrait à la sexualité.
Mais quand est-il des circonstances psychologiques ? A quel point peut-on mettre en scène la folie ?

Sinon ça me rassure un peu concernant l'ambiance de ce que j'écris, je n'ai pas trop dévié de ce que j'avais en tête au départ ^^

:merci: gerryoff !

∆Vz
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par ∆Vz »

Nankin a écrit :Mais quand est-il des circonstances psychologiques ? A quel point peut-on mettre en scène la folie ?
Je n'ai aucune expérience éditoriale de ce côté-là, mais personnellement je mesure la "dureté" d'un texte en fonction de la réception qu'auraient les gens au quotidien (et dans le cas qui nous concerne, les YA) si c'était vrai. Si ta "folie" sonne vrai (ou du moins s'ils le voyaient à la télé, avec le même détachement qu'ils peuvent avoir devant un livre), à mon avis, ça peut vite devenir plus choquant/perturbant que le sang ou le sexe. IRL, les gens sont beaucoup plus mal face à un psychotique en crise, un bipolaire en up, que face à un accident sanglant. Mais je le répète, je ne sais pas comment ça se passe question édition...
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gerryoff
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par gerryoff »

Nankin a écrit :Mais quand est-il des circonstances psychologiques ? A quel point peut-on mettre en scène la folie ?
là pour les YA je pense qu'il faut faire attention aux raisons de cette folie. Elle ne doit pas être trop proche des "psychoses" habituelles qui taraudent la plupart d'entre nous (éviter la folie engendrée par un sentiment du style ("je suis nul" ou "personne ne m'aime" peut-être à moins que la folie soit résorbée par le "bien") afin d'éviter toute association avec le vécu propre du lecteur. Je pense que pour les YA, il faut se limiter à des raisons "grossières" voire totalement improbable (phobie des fourchettes pour donner un exemple farfelu) ou alors des "autoroutes" c'est à dire avec des raisons de folie admises (enfance passée enfermé dans un placard par exemple).
Enfin, ce n'est que mon avis bien sûr.

Ensuite, pour la mise en scène je pense qu'il faut qu'elle soit assez clairement définie par des gestes plus proches du "cliché" que du "mitigé" afin que le lecteur YA la discerne bien.

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Celia
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Celia »

Un lecteur de YA n'a pas neuf ou douze ans. C'est un adolescent, voire un adulte (plus de seize ans)
De plus il s'agit d'un lecteur, de quelqu'un qui aime lire et qui possède, sans doute, déjà quelques outils d'intellectualisation de ce qu'il lit. Lui offrir des caricatures serait, à mon avis, le prendre pour un imbécile.
Je n'ai pas lu beaucoup de YA, mais ce celles que j'ai lues, les héros avaient de sacrés problèmes psy (déjà en latence ou conséquences de ce qu'ils avaient vécus) et cela n'avait pas grand chose à voir avec les grosses ficelles ou les autoroutes.
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gerryoff
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par gerryoff »

Celia a écrit :Un lecteur de YA n'a pas neuf ou douze ans
D'après moi, à cet âge, la folie psychologique est à proscrire dans les lectures car justement, les enfants de cette tranche d'âge sont en pleine construction psychologique et il leur faut un "modèle" sain pour bien évoluer car il ne feront pas du tout la part des choses.

Je comprends Celia quand même ce que tu veux dire mais le problème c'est que l'âge "jeune adulte de départ" est dans les 15-16 ans et là certaines psychoses peuvent être difficiles à appréhender d'après moi. Ensuite, cela dépend du caractère plus ou moins sensible du lecteur, c'est pour ça que je pense qu'il ne faut pas beaucoup approfondir certains points psychologiques. Je pense que les éditeurs YA sont très prudents face à ça car si cette section YA s'est développé c'est justement pour "adoucir" les romans adultes. Disons, garder une intrigue "adulte" avec des faits plus abordables psychologiquement.
Les YA qui sont "solides" émotionnellement, de toute façon, se tourneront plus vers du roman adulte que du YA d'après moi.
Je n'ai pas lu beaucoup de YA, mais ce celles que j'ai lues, les héros avaient de sacrés problèmes psy (déjà en latence ou conséquences de ce qu'ils avaient vécus) et cela n'avait pas grand chose à voir avec les grosses ficelles ou les autoroutes.
Oui, des problème psy d'ados d'après moi mais menaient-ils à la folie pure?

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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Nankin »

J'ai plutôt tendance à penser comme Celia, que le lecteur YA est presque adulte, et que des ressorts trop grossiers ne lui conviennent pas. Après j'imagine que tout est dans le dosage plutôt que dans la "finesse", c'est-à-dire ne pas avoir peur de faire du complexe, mais globalement ne pas trop insister sur ce thème pour rester dans le YA.

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noahl
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par noahl »

Et si tu faisais confiance à l'histoire ? Plutôt que de te poser tant de questions sur le public auquel tu destines ton récit, pourquoi ne pas écouter ce que veut l'histoire, la façon dont elle veut être racontée, la façon dont ce que tu veux dire "fonctionnera" le mieux ?

J'ai souvent l'impression qu'il n'y généralement pas cinquante façons de raconter une histoire. Il y en a souvent une seule (voire aucune, si l'histoire n'est "pas pour toi", ce qui arrive, je pense). Une seule vraie bonne façon de raconter l'histoire que tu as en tête, honnêtement, sans détourner le regard. En disant la vérité.

Cela répond à ce que certains disaient dans les posts plus anciens sur ce fil : si vous n'aimez pas le gore, vous n'en écrirez pas, c'est simple. Mais si une histoire vous taraude et qu'elle exige de la violence, du sang, du malsain, il faut absolument le lui donner. C'est la seule façon de "dire la vérité" et d'être honnête, à mon sens (et je n'ai bien sûr rien inventé ici)...

Alors peut-être faut-il, si tu sens que tu dois donner plus de détails, changer ton fusil et ton public d'épaule et accepter que tu écris pour les adultes plutôt que pour les ados ?
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par noahl »

Ah, et quelqu'un a cité "Une fille comme les autres" de Jack Ketchum. Ma dernière vraie claque. Un récit ultra-intense, pas gore mais insoutenable (et moi qui pensais être blasé), mais où il ne se pas finalement pas grand-chose de gore. OK, la fille est torturée, mais aucune tête n'explose, pas de membre arraché, pas de monstre ni de serial-killer : que du quotidien, de l'affreux ordinaire, rien que des choses qui se passent peut-être en ce moment même dans la cave de votre voisin.

Comme quoi, on peut faire intense sans faire gicler le sang. Ce qui ne veut pas dire qu'il faut TOUJOURS éviter de faire gicler le sang. Je veux dire, un film comme "The Haunting" avec bain de sang serait ridicule, là où un film de la Hammer sans bain de sang serait ridicule. C'est l'histoire qui a raison... et il faut pouvoir assumer ;)
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Nankin »

Je ne suis pas tout à fait d'accord avec ce que tu dis noahl ^^ sur le fait qu'il faut suivre l'histoire à laquelle on tient, oui. Mais pour ce qui est des détails de têtes explosées, ça tient, à mon avis, du style, donc ça se module.

J'ai l'impression que bien souvent on écrit à l'inspiration en pensant que c'est au lecteur de s'adapter, or il me semble qu'il est important d'avoir conscience du public qu'on vise et que ça peut desservir de se retrouver à mi-chemin entre deux catégories aussi distinctes.

Après, mes interrogations se portaient davantage sur la tolérance à la violence psychologique (traumatismes, etc...) que sur le gore à proprement parler.

Donc oui, l'histoire doit-être écoutée, mais d'après moi l'auteur reste maître à bord, et je ne vois rien de dévalorisant à s'assurer qu'on touche bien la catégorie visée.

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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par noahl »

Nankin a écrit :Donc oui, l'histoire doit-être écoutée, mais d'après moi l'auteur reste maître à bord, et je ne vois rien de dévalorisant à s'assurer qu'on touche bien la catégorie visée.
Ah oui, là on est en désaccord ;)
Pour moi, c'est vraiment l'histoire le boss. Si elle veut être racontée avec des rafales de mitraillette, elle les aura. Du gore ? Ok. Du non-dit et de la tension psychologique ? Ok aussi.

Cela ne signifie pas que je suis à l'aise avec tout... Dans mon challenge 2012 en cours, j'ai écrit deux passages sur un perso qui se transforme, en une nuit, en Mr Fantastic (l'homme élastique, pour les non-connoisseurs des 4 Fantastique). Je fais court. J'ai commencé par une version "sympa pour lui", où il part bosser et où son nouvel état lui est carrément bénéfique dans les conduites d'un hôtel de luxe. C'était cool. Ca sonnait faux.

Enfin... pas tout à fait "faux". Juste : trop gentil, trop sage. Il y avait un potentiel beaucoup plus fort derrière cette transformation, plus violent, plus sombre, plus explicite. Bref, plus intéressant pour moi comme pour le lecteur. J'avais une autre idée, à la fois marrante et glauque. Je me suis vite rendu compte que c'était celle-ci qui fonctionnait le mieux.

L'auteur est maître à bord ? Oui, je suis d'accord. Mais seulement dans la mesure où il est de son "devoir" d'être honnête envers l'histoire et le lecteur, et de fournir au second la meilleure version de la première dont il est capable.

(Mais je dérive par rapport au sujet de départ de ce fil, j'en ai peur ^^)
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