[A] J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

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Mélanie
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Mélanie »

Siana a écrit :J'en ai une de fantastique léger pas terminée que j'aimerais soumettre pour l'AT Mort Dents Lames, si ce n'est pas vraiment trop gore. J'avais envie de m'y remettre ce soir. Et je me demande d'ailleurs si un tel texte serait accepté en bêta sur le Port.
C'est possible sur le Port. Il faut par contre que tu préviennes tes bêta-lecteurs (avec un bandeau "public averti" dans le titre, et une explication de ce qui peut choquer).
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Siana
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Siana »

Merci pour l'info, je retiens. :) Ce sera du public très averti, mais pas avant quelques mois, si c'est le cas.

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Hénée
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Hénée »

Le côté gore ne me gêne pas dès qu'il n'est pas trop réaliste. Je me souviens avoir lu quand j'étais petite les premiers tomes de la BD Lanfeust de Troy, où à un moment il se fait torturer. Ou avoir vu des films gores pour être gores, comme Brainded. Avoir trois grands frères ça vous force un peu à vous endurcir aux tripes qui volent, au sang qui gicle, etc :p

Par contre, dès que c'est fait de manière très réaliste, mon côté empathique reprend le dessus et je trouve ça très dur. Tant qu'on reste dans un univers imaginaire, j'y arrive quand même: j'ai lu aussi le Feu de la Sor'cière et ses suites, et ça ne m'a rien fait. Je pense aussi à certaines scènes dans l'arène de Hunger Games. Par contre dès que c'est trop réel, soit parce que ça pourrait se passer dans la vraie vie, soit parce que ça s'est passé de façon historique, je ne supporte pas. Je pense là plutôt à des exemples de films : la violence dans un film bourrin/concon (mais que j'aime quand même hein) du genre les Die Hard, ou même Léon, ça ne me fait rien (ce qui me fait mal dans Léon, c'est l'histoire de cet homme, et le moment où il quitte Matilda en la forçant à s'enfuir), mais la violence du style "psychopathe", ça me rend malade (je me souviens avoir presque tourné de l'oeil en voyant le film Zodiac, la scène très longue où le tueur plante des coups de couteaux dans ses deux victimes, pris de près, encore et encore, j'avais littéralement l'impression de me faire poignarder moi-même) ou encore du style historique (j'ai un mal terrible à regarder des films comme Le Pianiste ou La Liste de Schindler, c'est trop dur émotionnellement parlant de savoir que de telles horreurs se sont vraiment passées).

Je suis donc quand même plutôt empathique et impressionnable. Par exemple, j'ai très peur des fantômes et des zombies (merci 6e sens et 28 semaines plus tard), et je peux me taper de vraies angoisses avec ça. Alors pourquoi est-ce que dans les histoires imaginaires je me laisse énormément toucher par l'angoisse, ou des douleurs psychologiques (perte d'un proche, tous les sentiments que ressentent les héros auxquels je m'identifie toujours énormément), mais que le gore pur ne me fait pas grand-chose (en tout cas ne me choque pas outremesure?). Je ne sais pas, je dois être bizarre^^

Pour conclure (désolée d'avoir été si longue sur le sujet!!) je crois que je n'aime pas le côté voyeurisme des faits divers en fait. Brage a publié un bouquin qui s'appelle Une fille comme les autres, basé sur un fait divers sordide aux Etats-Unis. Beaucoup ont trouvé ce livre superbe, émouvant, touchant etc. Je ne ressens pas ça du tout personnellement. Je l'ai parcouru, et je n'y ai rien trouvé de superbe. Des scènes où on lui brûle les seins à l'eau bouillante, des scènes où on lui pisse dessus si je me souviens bien... Lire ça pour moi, ça revient à m'arrêter sur le bas-côté de la route quand il y a eu un accident, pour regarder s'il n'y a pas quelques blessés voire des morts (vous savez, cette fichue curiosité malsaine pourrie). Or des accidents de la route j'en ai assez soupé (mon père est médecin, et quand votre père s'arrête sur le bord de l'autoroute alors que vous partez tous en vacances, pour essayer d'aller sauver des gens qui viennent de vivre un terrible accident, que, enfant, les yeux rivés à la vitre, vous voyez l'une des blessés hurler en se traînant par terre, que vos parents reviennent avec du sang sur leurs vêtements, ben ça vous calme sévère quand même).
Bref, tout ce qui fait trop "fait divers" (psychopathe, viol), accident trop réaliste, ou vérité historique, je préfère que ce soit traité dans l'esquisse, et pas dans la surenchère, que ce soit traité avec la main légère et pas à grands renforts de longues scènes détaillées ou de scènes de films interminables.
Mais c'est mon humble avis personnel, chacun ses goûts!
*Corrections du premier tome des Ailes froissées en cours*

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Siana
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Siana »

Je rejoins entièrement ton point de vue, Hénée, en fin de compte... Il y a l'imaginaire, puis d'un autre côté la conscience de la réalité. Et cette dernière jette tout de suite un froid sur ce qu'on peut ressentir.

Merci pour les titres, les autres ! :wow:

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LHomme au Chapeau
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par LHomme au Chapeau »

Je ne regarde pas les infos télévisées.
Je considère que c'est plus horrible que les films d'horreur.
Les acteurs se relèvent après la pris de vue.
Le vrais gens, non !

Je n'ai pas d'expérience d'écriture sur les scènes de viol (mais il va falloir que je m'y mette, mes futurs bêta lecteurs comprendront). Mais comme je suis un homme je n'ai aucune certitude de m'en tirer correctement.
La seule chose dont je suis sur c'est que ce ne sera pas gratuit. C'est juste l'un des 4 moteurs principaux de mon roman.

Hé bien ! On n'a pas fini de discuter sur le sujet ^^
- Patrice -
Thriller futuriste en challenge : Le simulateur détraqué
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Il n'y a pas d'action sans un brin de folie,
sans une déraison souveraine qui se moque des raisons
Le texte compte sec.

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sherkkhann
C'est moi que tu regardes ?
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par sherkkhann »

Je partage le point de vue de Hénée.

Je ne pourrais pas lire un bouquin ou le gore est le centre de l'histoire. Je suis sensible, il m'est arrivé plus d'une fois de changer de chaine à l'annonce du présentateur : une nouvelle affaire de pédophilie... hop je sape. Je ne veux même pas entendre.
Après en littérature de l'imaginaire, si c'est juste quelques scènes, que c'est bien écrit et que c'est nécessaire à l'histoire, cela ne me pose pas de problèmes. Je vais accepter - on va dire - d'être choqué/bouleversé.
Ce qui est étrange c'est que je peux en écrire. Peut-être parce que je sais ce qui va se passer.

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LHomme au Chapeau
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par LHomme au Chapeau »

sherkkhann a écrit :Ce qui est étrange c'est que je peux en écrire. Peut-être parce que je sais ce qui va se passer.
La position du "raconteur" est plus confortable que celle de l'auditeur.
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Asia M
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Asia M »

Je rejoins plutôt le point de vue de Milora.

Je crois que je peux supporter la violence, pas l'horreur. Ou alors, tout ce qui s'explique contre ce qui dépasse l'entendement. Je peux lire une scène de viol, de bagarre, d'accident ou de bataille qui me paraîtra réaliste ; c'est les scènes de torture créatives ou le surnaturel gore qui me dérangent.

Ceci dit, j'ai lu une scène de torture récemment dans un livre de Murakami. J'avoue que cela m'a un peu soulevé le coeur. :? Et en même temps, peut-être parce que c'était dans un contexte guerrier qui l'expliquait, l'intrigue qui y était reliée était presque moins dérangeante que d'autres scènes sans horreur, mais angoissantes à un niveau plus radical, traitant de sentiments comme la solitude, l'absurdité ou le désespoir.
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Griffe
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Griffe »

Je ne suis pas contre le gore mais il faut qu'il y ait une raison dans le texte sinon ça ne sert pas le texte à mon avis... j'écris des scènes assez sanglantes de temps en temps, j'aime bien :mrgreen:

Revan

Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Revan »

Et bien, j'ai lu un roman (pas SFFF) autobiographique d'Andy McNabb : Bravo Two Zero.
Ce bouquin raconte son expérience de la Guerre du Golfe en 1991 en tant que membre du fameux SAS britannique. Il était chargé de détruire les Scuds irakiens. Au cours d'une mission, son équipe est repéré et traqué. On assiste donc à leur fuite sur plusieurs dizaines de kilomètres, les combats acharnés qu'ils livrent avant de finalement être capturé. Sur les huits membres, trois sont tués (dont deux d'hypothermie), quatre sont capturés et un seul parvient à gagner la Syrie (plus mort que vif).

Alors, ça, ce sont les deux cents cinquante premières pages. D'un réalisme à couper le souffle. Des scènes violentes, il y en a mais ça reste abordable (même si au fond, on se sent mal à l'aise parce que ça s'est réellement passé).

La suite est par contre assez atroce : on suit sa détention. Et quand je parle de détention, c'est plutôt une longue série de sévices, d'humiliations, et de crainte de mourir. Obligé de prouver pendant de longs mois qu'il n'est pas Israélien pour éviter d'être lynché à tout moment, tabassé quotidiennement. C'est vraiment très dur à lire. Déjà parce que c'est plutôt bien écrit et qu'ensuite c'était réel (et c'est une réalité dans de nombreuses prisons militaires du monde). Les scènes gores sont durs : on se sent encore plus mal à l'aise.
Certains passages permettent d'échapper à cette spirale de l'horreur, comme lorsqu'il tente de communiquer avec d'autres prisonniers.
Un bon livre qui vous met vraiment mal à l'aise, avec pas mal de scènes gores. Le pire, c'est que ça s'est vraiment passé.

Dans l’Épée de Vérité, la fin est bizarre (séances de torture) ; on a l'impression d'un défoulement gratuit de la part de l'auteur sur son personnage. Et le gore doit servir l'histoire, pas devenir une partie de cette histoire.
Tout à fait vrai, j'ai vu une scène avec pleins de corps alignés au journal télévisé, un soir, alors que j'étais à table avec mes parents et mes frères. J'ai été très choquée qu'ils montrent ça au grand public, comme ça, juste pour en parler.
Mais pas besoin de gore pour choquer. Ça me rappelle la vidéo de l'exécution de ce civil par des Rangers pakistanais. On ne voit pas vraiment de gore, mais la vidéo est très choquante. Les journalistes ne pensent même pas que des enfants pourraient la voir à la télé.
Je ne suis pas contre le gore mais il faut qu'il y ait une raison dans le texte sinon ça ne sert pas le texte à mon avis... j'écris des scènes assez sanglantes de temps en temps, j'aime bien :mrgreen:
Je suis tout à fait d'accord.

arwen

Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par arwen »

Milora a écrit : Ce qui m'amène à rejoindre Tigrette. N'aimant pas non plus avoir peur (mais pour d'autres raisons je pense), je n'aime pas non plus l'horreur psychologique (du moins à forte dose).
Mais j'ai beaucoup plus de respect pour un livre (ou un film) qui arrive à créer ce procédé que pour un livre/film gore, je l'avoue.
Coté film, je trouve l'horreur psychologique bien plus atroce que le gore sanglant. Les films d'hitchkock, comme les oiseaux, ou psycho m'ont bien plus effrayée que les freddie et cie...
D'ailleurs si on prend Alien : y'a une scène gore qui est devenue culte ( l'éventration pour la naissance du petit alien) mais au final, je trouve que ce n'est pas ça le plus dur dans le film, c'est l'angoisse, la solitude du personnage face à la mort...

En roman, j'ai pas d'idée en tête précise, mais en y réfléchissant le récit le plus gore pour moi ca reste l’assommoir de Zola. Y'a zero goutte de sang (mais beaucoup d'alcool par contre) tellement c'est noir, glauque et désespéré... et ce bouquin, je ne l'ai vraiment pas aimé à cause de ça. Pour moi, c'est pire que la description des boyaux d'un cadavre...
D'ailleurs, dans les exemples que tu cites, Arwen, le côté psychologique semble aussi travaillé que le côté visuel (un enfant trouvant sa mère morte, que ce soit avec un chien ou pas, c'est déjà atroce psychologiquement). Mais rappelle-moi de ne pas lire tes textes dans le genre ! xD
Hi, y'a pas que ça heureusement dans cette nouvelle ! ;) Y'a aussi une histoire d'amour ! ;)
Mais c'est vrai que le fait de décrire la scène par les yeux d'un enfant est certainement ce qui m'a le plus gêné à l'écriture. Dès que ça met en jeu des gosses, je trouve ça bien plus dur ( Alien 2, par exemple que je trouve le plus dur des quatre et je ne pourrai jamais regardé l'exorciste... )

Ah si, j'ai un petit roman historique. Une situation de guerre, donc les deux personnages passent par des trucs pas glops du tout : le garçon échappe à un massacre, la fille violée... et on a réussi là encore à me reprocher d'avoir une écriture trop propre par rapport à ça. Je trouvais que c'était déjà assez de commencer le récit par ça, pour pas en plus en rajouter dans le coté crade.


Y a un dernier point que je n'osais pas soulever, mais qui concerne plus les films et séries que les livres... C'est la banalisation des images sanglantes. A force d'en voir, ça ne choque plus quand ça le devrait. L'autre jour, j'ai vu dans un journal en ligne la photo d'un petit garçon tué dans un bombardement. J'ai dû faire un effort mental pour appréhender l'horreur que ça impliquait, et même en me disant "mon Dieu, c'est la réalité, c'est un vrai petit enfant, c'est horrible", eh bien ça m'a plus choquée sur le principe (penser qu'un enfant était mort, là, devant nos yeux) que sur l'image en soi. Si j'amais pas fait cet effort de "mentalisation", je serais passée sur l'image comme on passe sur une autopsie dans la série Bones...
Ben non, moi, j'ai pas ce souci... je réagis au quart de tour quand je tombe au JT sur une image de ce genre. ( Ceci dit, je n'aime pas la série Bones, non plus... )
Et pourtant, à cause de mes recherches, je tombe sur des images franchement horribles... des images de guerre ( j'ai regardé un documentaire sur la guerre à Gaza et franchement j'ai pas pu soutenir pas mal d'images... Quand tu vois le crane ouvert et la cervelle à l'air libre d'une fillette... bref... ) qui sont bien au delà de ce qui passe parfois au JT de vingt heures...
Mais je ne pense pas que ce soit nécessairement la cause de ta réaction, la banalisation des images sanglantes. Je pense que t'es une adulte capable de faire la différence entre fiction et réalité. Et ce que tu décris c'est aussi un moyen pour notre cerveau de nous protéger, de ne pas réaliser vraiment ce qu'on voit. Là, c'est à travers une image télévisée, mais crois-moi, tu peux avoir exactement la même sensation en "vrai"... De ne pas réaliser sur le coup ce que tu vois... C'est pas une banalisation (parce que bon, on ne croise pas un cadavre dans la rue tous les jours, hein ?) c'est un e défense qu'on a... le même genre de défense qui te plonge dans une sorte d'état de choc quand t'a échappé à un accident, à un drame...

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Elfine noire
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Elfine noire »

Le gore ne me dérange pas dans un contexte surnaturel : les têtes peuvent voler, les entrailles se déverser, les fluides divers peuvent être de la partie, je n'ai aucun problème avec ça. J'ai très envie d'écrire une nouvelle gore pour l'AT Mort Dents Lames mais je ne suis pas sûre d'y parvenir parce que je crois que c'est un exercice très difficile.

Par contre, bizarrement :roll: il y a des choses que je ne supporte pas dès que cela concerna la peau : sans aller dans la torture, la simple vue d'une personne qui se fait tatouer... et je tombe dans les pommes.

Je ne regarde jamais les informations et je ne supporte pas la violence dans la vie réelle : les viols, la pédophilie, la souffrance des animaux, des enfants, les injustices me mettent dans des colères noires. :evil:

Je pense qu'il est beaucoup plus facile psychologiquement parlant d'écrire du gore que de le lire. Par contre, écrire du gore seulement pour faire du gore, je trouve que c'est un bon exercice mais ça ne présente aucun intérêt.

Siana, je suis partante pour te bêta lire lorsque tu présenteras ta nouvelle au Port Incertain 8-)
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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Celia »

arwen a écrit :En roman, j'ai pas d'idée en tête précise, mais en y réfléchissant le récit le plus gore pour moi ca reste l’assommoir de Zola. Y'a zero goutte de sang (mais beaucoup d'alcool par contre) tellement c'est noir, glauque et désespéré... et ce bouquin, je ne l'ai vraiment pas aimé à cause de ça. Pour moi, c'est pire que la description des boyaux d'un cadavre...
Donc, stricto sensu, il ne s'agit pas de gore.
Le gore inclut le sanguinolant. S'il n'y a pas de sang, et vertèbres à l'air et de têtes coupées dans ton histoire, alors, même s'il s'agit d'une histoire psychologiquement dure et effrayante, ce ne sera pas du gore.

Moi j'aime bien en écrire et en lire. Ma seule limite reste pour l'instant Cannibal Holocaust (le seul film où j'ai été très très mal à l'aise) Sinon les films genre Hostel ou Saw... Ben les films sont souvent ratés mais ça ne me met pas mal à l'aise (il y aurait plutôt de temps en temps un ennui profond). Par contre je ferai attention avant de les conseiller à quelqu'un.
Dun autre côté qu'est-ce qu'on peut rigoler aussi devant des films gore (ha, Brain Dead et sa tondeuse à gazon ! :heart: )
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arwen

Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par arwen »

Ce n'est pas gore au sens strict du terme, d'accord. Mais l'effet que cela me procure est mille fois plus élevé qu'une scène sanglante... Et pour moi, c'est ça qui est vraiment gore, plus que les mares de sang...
Sinon, euh oui, les films purement d'horreur, j'ai plutot tendance à en rire parce que ça fait vraiment bidons de ketchup gaspillés qu'autre chose...

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Re: J'écris des trucs gores, c'est grave docteur ?

Message par Celia »

arwen a écrit :Ce n'est pas gore au sens strict du terme, d'accord. Mais l'effet que cela me procure est mille fois plus élevé qu'une scène sanglante... Et pour moi, c'est ça qui est vraiment gore, plus que les mares de sang...
Sinon, euh oui, les films purement d'horreur, j'ai plutot tendance à en rire parce que ça fait vraiment bidons de ketchup gaspillés qu'autre chose...
Sauf que si après tu dis à quelqu'un qui n'a pas lu Zola que c'est gore, il va s'attendre à autre chose en le lisant. Mieux vaut utiliser les mots avec leur bonne définition, d'autant que le gore est vraiment un genre très spécifique.
Ceci dit j'ai bien compris où tu voulais en venir. Pour moi le roman La Route sera toujours 1000 fois plus dur et difficile que n'importe quel roman gore, et pourtant, là non plus, quasiment aucune goutte de sang (malgré des scènes assez violentes et dérangeantes)
Bêta-lectrice
Creep Show en recherche d'éditeur

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