Ben, non... Par exemple, je suis en train de lire le tome deux de Grimpow (un roman jeunesse avec la pierre philosophale aux temps des Templiers). Ben là il y a une TONNE de trucs inutiles qui m'ennuient royalement. Je ne compte plus le nombre de chapitres que j'ai terminés en me disant "euh, et ça apportait quoi de nous raconter ça ?". Y a même des phrases et des paragraphes entiers qui sont inutiles (là, c'est clairement du remplissage). Ça se sent.1) À entendre la plupart d'entre vous, partisans de l'utile ou du nécessaire, tout est utile. Or si tout est utile, le mot même se vide de son sens... Si tout est utile, qu'il n'y a plus d'inutile, au fond il n'y a plus d'utile non plus. En généralisant l'idée d'utilité, finalement vous la diluez. L'utilité, c'est très différent de la raison d'être. Vous employez le terme "utile" dans une acception beaucoup plus étendue que celle qu'il a en réalité: je crois que vous confondez avec l'adjectif "bon".
Pour le reste, je suis d'accord avec toi, Asia. Notamment avec le :
En fait, pour résumer, plus que la question de l'utilité du point de vue de l'auteur, il faut que tout semble nécessaire, justifié et logique au lecteur. Il faut qu'il ait l'impression que l'histoire est son propre moteur, et non que l'auteur tire telle ou telle ficelle ou fait tel ou tel aparte.Alors j'ai noyé l'information utile (l'héroïne allant voir la tombe de son père) dans de l'inutile: hop! une petite introspection ici, un peu de décor là... ça fait toujours plaisir! Car voilà ce que veut le lecteur: pas de l'utile, mais du plaisir. Le plaisir, c'est le chocolat sur la crêpe: on n'en a pas besoin pour se remplir l'estomac, mais c'est ce qui fait que tout de suite, on a envie, parce que c'est bon, c'est beau...
Amha, comme d'hab.