Ecrire, ok... et après, quoi ?
Posté : sam. juil. 30, 2011 9:54 am
Les amis, je suis face à un doute existentiel qui ronge mon âme tel un venin imparab... euh, qu'est-ce que je raconte ?
Or donc, reprenons plus sérieusement. Dans l'ordre. Vous écrivez un texte (je ne parle que des nouvelles et courtes novellas), vous le faites corriger, vous le donnez comme fini. Ok. Et après ?
Beaucoup d'entre vous l'envoient à des AT. Quand il s'agit d'anthologies ou d'éditions qui seront reconduites, c'est bien : le texte est "casé", il sera lu. Mais quand ce sont des webzines temporaires ou quand le texte ne trouve pas d'AT, à quoi sert-il ?
Je précise mon sentiment : j'écris avant tout pour me faire plaisir, c'est clair. Mais l'essence même d'un texte c'est d'être lu. Il n'existe réellement que quand il est lu. Seulement... Comment le faire lire ? Jusqu'ici je tournais sur divers forums d'écriture, et en même temps que des corrections, j'avais la satisfaction de penser qu'au moins, mes petites histoires étaient lues. Mais je commence à avoir sérieusement l'impression de tourner en rond. Toujours les mêmes lecteurs (je ne parle pas de Cocyclics qui est à part, puisque le passage dans le Port est par définition temporaire), et des lecteurs qu'on finit par connaître. Une durée de vie limitée puisque rares sont les déterrages. Et le texte retombe dans les limbes de l'oubli, ou dans le Puits des histoires perdues.
J'ai fait un blog où je mets mes nouvelles, mais il doit y avoir 3 lecteurs les jours fastes, et je ne sais pas et n'ai pas envie de me casser la tête pour le promouvoir.
Du coup, hier soir, j'ai été assaillie par le doute existentiel : à quoi bon ? Alors j'arrêterai pas (j'ai envie de dire "jamais", mais ce serait un peu mélodramatique) d'écrire, mais j'ai eu subitement un sentiment d'impuissance, à me dire que, sauf si je fais un roman, je suis condamnée à tourner en rond avec le même cercle de lecteur, un cercle d'autant plus réduit que l'autre forum d'écriture où je suis se meurt.
Est-ce que vous avez parfois la même sensation ? Comment réagissez-vous face à vos histoires ? Est-ce que vous ressentez aussi cette nécessité de faire lire le texte pour le faire exister, pour le rendre complet ? Les AT vous suffisent ?
Vois avez 2h et je ramasse les copies
Or donc, reprenons plus sérieusement. Dans l'ordre. Vous écrivez un texte (je ne parle que des nouvelles et courtes novellas), vous le faites corriger, vous le donnez comme fini. Ok. Et après ?
Beaucoup d'entre vous l'envoient à des AT. Quand il s'agit d'anthologies ou d'éditions qui seront reconduites, c'est bien : le texte est "casé", il sera lu. Mais quand ce sont des webzines temporaires ou quand le texte ne trouve pas d'AT, à quoi sert-il ?
Je précise mon sentiment : j'écris avant tout pour me faire plaisir, c'est clair. Mais l'essence même d'un texte c'est d'être lu. Il n'existe réellement que quand il est lu. Seulement... Comment le faire lire ? Jusqu'ici je tournais sur divers forums d'écriture, et en même temps que des corrections, j'avais la satisfaction de penser qu'au moins, mes petites histoires étaient lues. Mais je commence à avoir sérieusement l'impression de tourner en rond. Toujours les mêmes lecteurs (je ne parle pas de Cocyclics qui est à part, puisque le passage dans le Port est par définition temporaire), et des lecteurs qu'on finit par connaître. Une durée de vie limitée puisque rares sont les déterrages. Et le texte retombe dans les limbes de l'oubli, ou dans le Puits des histoires perdues.
J'ai fait un blog où je mets mes nouvelles, mais il doit y avoir 3 lecteurs les jours fastes, et je ne sais pas et n'ai pas envie de me casser la tête pour le promouvoir.
Du coup, hier soir, j'ai été assaillie par le doute existentiel : à quoi bon ? Alors j'arrêterai pas (j'ai envie de dire "jamais", mais ce serait un peu mélodramatique) d'écrire, mais j'ai eu subitement un sentiment d'impuissance, à me dire que, sauf si je fais un roman, je suis condamnée à tourner en rond avec le même cercle de lecteur, un cercle d'autant plus réduit que l'autre forum d'écriture où je suis se meurt.
Est-ce que vous avez parfois la même sensation ? Comment réagissez-vous face à vos histoires ? Est-ce que vous ressentez aussi cette nécessité de faire lire le texte pour le faire exister, pour le rendre complet ? Les AT vous suffisent ?
Vois avez 2h et je ramasse les copies