La mare aux nénuphars

J'ai parcouru tes chapitres sur ton site. Le style me semble pas mal. Peut être est-ce ton synopsis qui pêche?

J'en sais rien puis, là, maintenant, je m'en fiche. Le texte est mort pour l'édition de toute façon, je l'ai assassiné en l'autoéditant.

Fin du Hors Sujet.

Oups je continue dans le HS mais tu es sûre de ça ? J'explique ce que je veux dire. Oksa Pollock a été en premier auto édité il me semble, avant de passer chez XO éditions. Donc qui sait ?

Nyaoh a écrit :Oksa Pollock a été en premier auto édité il me semble, avant de passer chez XO éditions.

Exact, je cherchais cet exemple.

Je préfère rester réaliste. Le conte de fée façon Oksa Pollock certes ça fait envie, mais pour une Oksa Pollock combien de centaines de livre autoédités dont les éditeurs n'ont que faire et méprises ouvertement ?
Rêver c'est agréable et c'est gratuit, mais se bercer d'illusion c'est dangereux à long terme.
(ça ne fait que 11 ans que je me fais jeter par tous les éditeurs...)

Je comprends ce que tu veux dire, après le côté "rêve" pour moi là c'est du réalisme aussi. C'est pas comme dire que ça sera le prochain Harry Potter ou la prochaine série télé de HBO (pour reprendre le rêve d'une grenouille que j'ai beaucoup aimé ). Oksa a du convaincre parce qu'il chiffrait point. C'est du business tout ça, si ton livre suivait le même chemin il pourrait avoir la même fin quoi. A mon humble avis qui vaut ce qui vaut on va dire, les éditeurs pensent à le rentabilité en premier. Par contre je suppose que faire connaitre et vendre beaucoup un livre auto-édité n'a rien de simple.

Le rêve HBO a la classe : rien que pour pouvoir bénéficier des génériques de fou (tapez sur youtube Deadwood, The Wire, Carnivale, Rome et bien sûr le Trône de Fer) et des castings de malade ^o^
[fin du HS]

Pour Oska Pollock, c'est le cas de l'exception que l'on cite pour se rassurer. Il y en a d'autres (Eragon par exemple), mais à mon avis, ces exemples atypiques ne doivent pas entrer en compte dans le cadre d'un "plan de carrière" d'écriture (ce serait comme dire, "bon, je joue au loto, et quand je vais gagner, je rachète Gallimard et Bragelone, etc").

On peut toujours rêver... mais ça ne remplace pas le travail et la persévérance.

Je posai juste la question hein Oksa (vi dans ce sens là oKsa et pas oSka) et une réalité pas un rêve je soulignai juste ça. Je comprends l'argument statistique derrière le loto par contre

Quand j'ai décidé d'écrire pour les autres, je savais que j'avais beaucoup à apprendre avant d'espérer être éditée papier mais j'ai passé le pas de me faire lire par des inconnus en commençant par mettre ce que je considérais comme mes meilleurs textes (écrits pour moi mais potentiellement lisibles par d'autres) sur :

- un site perso que j'ai tout de suite ouvert à quelques autres auteurs en me disant que chacun apporterait des lecteurs aux autres.
Résultat : très amusant d'apprendre le html, de belles rencontres entre auteurs, un tout petit cercle de lecteurs assez vite constitué et fidèle (mais pas la motivation commerciale pour essayer de l'agrandir outre-mesure)

- des forums/sites de nouvelles
Résultat : c'est dingue comme mes textes sont bons ! Dommage qu'il n'y ait - selon les cas - que 3 téléchargements et 0 retours, ou 100 "ouverture de fil" et 2 avis (positifs évidemment). Bref, c'est là que j'ai appris que trop de textes sans sélection tue un texte : on espère être lu, on fait de temps en temps un retour - positif évidemment - pour essayer de convaincre un autre auteur de venir lire son texte à soi, on se rend vite compte que téléchargement, ouverture de fil, avis n'ont guère de signification.
Là encore, on peut essayer d'agrandir son cercle de lecteurs en devenant très actif sur le site/forum, en multipliant les retours de lectures. Mais là encore, ce n'est pas mon truc d'être active dans le seul but de me faire connaître et je m'épuiserais pour peu de résultats.

- des blogzines (un auteur ou une petite équipe qui publient qui veut moyennant une petite sélection et une ligne éditoriale/des thèmes donnés)
Résultats : ça peut marcher pas mal : on finit par toucher des communautés d'auteurs/lecteurs de plusieurs centaines de personnes.
Contrainte : les textes sont généralement exigés courts
Avantage : on peut facilement "recycler" des textes déjà publiés ailleurs (depuis un minimum de 8 mois/1 an par exemple). Ca les remet au goût du jour et ça fait de la pub pour les précédents supports.
Je citerais (parmi les blogzines encore actifs) : Mot Compte double (plutôt "blanche"), Le blog de Magali Duru (tiens, elle cause de Jean-Claude Dunyach... Argh, c'était en mai ! Le blog est-il toujours actif ?), , Calipso (plutôt très "blanche"), C(h)oeurs de citoyens (à l'initiative de Lucie Chenu, sur le thème "Liberté, égalité, fraternité" à (re)mettre dans ses "vrais" sens, aussi Imaginaire que vous le désirez (et y a déjà pas mal de grenouilles qui contribuent )).
Si vous avez d'autres adresses, je suis preneuse...

- un site d'audiolivres à télécharger gratuitement et qui fonctionne vraiment pas mal (environ 250 visites quotidiennes) : http://www.audiolivres.net/
Il y a une petite sélection des auteurs contemporains, non seulement sur les textes mais aussi sur la qualité de leurs enregistrements (car ce sont des fichiers audio qu'ils fournissent). Mais ça vaut le coup en nombre de lecteurs : mes vieilles histoires pour mômes sont téléchargées plus de 1000-1500 fois/an, et il y en a même une qui a été prise par une assoc "multi handicaps" qui l'a produite en CD-multimédia (illustrations, texte écrit et audio) pour ses 700 adhérents.
Le jour où je désespère de trouver éditeur pour mes romans, c'est là que j'autoéditerai (audioéditerai ).