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Caricature un prof, un journaliste, un médecin, enfin bref n'importe quelle corporation et tu verras si y'a que les ados à être susceptibles sur le sujet !
Idem pour la drogue d'ailleurs : ça a pénétré toutes les catégories sociales et y'a pas besoin d 'avoir de l'acné pour voir un ou deux joints sortir en soirée...
Enfin bref, pour revenir au propos d'origine, je trouve quand même dommage en tant qu'auteur de partir de tels préjugés sur sur son public cible...
les ados sont pas une entité uniforme. être ado en banlieue, c'est pas la même chose qu'à trifouillis les oies par exemple...
L'acné tous les ados n'en souffrent pas ( si si ! je vous assure ! y'a des chanceux ! ) Pour le téléphone, ben les adultes non plus écrivent pas bien leurs sms, là encore c'est pas spécifique à cette tranche d'age...
L'identification au personnage, les adultes s'en détachent peut-être un peu plus, mais c'est très commun aussi comme recherche dans la lecture.
Enfin bon, je me méfie de tout ce qui touche au marketing... et rien que public cible, j'aime pas l'idée... Que ce soit un outil éditorial, soit... mais moi en tant qu'auteur, je refuse de réfléchir ainsi. C'est pas un produit de mode standardisé pour la conso immédiate que je veux pondre...
Je ne crois pas que des Zola, des Hugo etc aient écrit en se disant tiens "je veux être lu par des gosses de 14, 15, 16 ans..." et pourtant des collégiens et des lycéens les lisent...
Alors pire, que standardisé, je trouve réac la notion de littérature jeunesse avec ses questions sur la violence, le sexe balisés...
Un film a été un succès quand j'avais 17 ans : les nuits fauves. C'est limite porno, mais c'est un film - et un livre - culte sur le sida au début des années 90... et heureusement que ce mec s'est pas posé la question : pour qui j'écris.
Ca n'aurait pas eu la violence de ce qu'il a fait.
Notez que je n'ai pas particulièrement aimé, moi. Pourtant j'avais l'age pour. Mais je reconnais que ça été une oeuvre marquante pour ma génération.
Idem pour la drogue d'ailleurs : ça a pénétré toutes les catégories sociales et y'a pas besoin d 'avoir de l'acné pour voir un ou deux joints sortir en soirée...
Enfin bref, pour revenir au propos d'origine, je trouve quand même dommage en tant qu'auteur de partir de tels préjugés sur sur son public cible...
les ados sont pas une entité uniforme. être ado en banlieue, c'est pas la même chose qu'à trifouillis les oies par exemple...
L'acné tous les ados n'en souffrent pas ( si si ! je vous assure ! y'a des chanceux ! ) Pour le téléphone, ben les adultes non plus écrivent pas bien leurs sms, là encore c'est pas spécifique à cette tranche d'age...
L'identification au personnage, les adultes s'en détachent peut-être un peu plus, mais c'est très commun aussi comme recherche dans la lecture.
Enfin bon, je me méfie de tout ce qui touche au marketing... et rien que public cible, j'aime pas l'idée... Que ce soit un outil éditorial, soit... mais moi en tant qu'auteur, je refuse de réfléchir ainsi. C'est pas un produit de mode standardisé pour la conso immédiate que je veux pondre...
Je ne crois pas que des Zola, des Hugo etc aient écrit en se disant tiens "je veux être lu par des gosses de 14, 15, 16 ans..." et pourtant des collégiens et des lycéens les lisent...
Alors pire, que standardisé, je trouve réac la notion de littérature jeunesse avec ses questions sur la violence, le sexe balisés...
Un film a été un succès quand j'avais 17 ans : les nuits fauves. C'est limite porno, mais c'est un film - et un livre - culte sur le sida au début des années 90... et heureusement que ce mec s'est pas posé la question : pour qui j'écris.
Ca n'aurait pas eu la violence de ce qu'il a fait.
Notez que je n'ai pas particulièrement aimé, moi. Pourtant j'avais l'age pour. Mais je reconnais que ça été une oeuvre marquante pour ma génération.