Votre public cible

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Celia
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Re: Votre public cible

Message par Celia »

Si tu reprends mon premier message, tu verras que je parle de référents qui sont souvent inconscients. Et qui ne définissent pas forcément une histoire en entier.
Mais visiblement aujourd'hui c'est pas ça. Je reprendrai le débat demain.
Bêta-lectrice
Creep Show en recherche d'éditeur

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Bergamote
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Re: Votre public cible

Message par Bergamote »

Milora a écrit :Je ne suis pas convaincue. Je ne suis pas convaincue du contraire non plus, hein. Et il faut effectivement un minimum de "bonne foi" du lecteur (je ne trouve pas de meilleur terme ; je veux dire que le lecteur doit accepter de laisser sa chance au texte).
Mais est-ce qu'un bon auteur, ce n'est pas justement un écrivain qui arrive à entraîner son lecteur sur des sentiers que le lecteur ne connaissait pas ? Vers un horizon culturel différent ?
Sur cela je suis totalement d'accord. Le souci étant que sur ce forum il n'y a principalement que des auteurs débutants. Alors bien sûr, on peut rêver de publier l'Histoire, celle dont personne ne pourra plus se passer après sa publication. Ou alors on explore tout doucement son écriture, on y met ce qu'on est (tout son cœur) et ce que l'on est pas aussi (toute son imagination) mais on se fait une idée si ce que l'on écrit n'est pas forcement l'Histoire que le monde attend.

Je crois qu'il y a une chose qui prime dans les travaux d'écriture (et que ce soit en journalisme ou en littérature) c'est l'humilité. Cela ne veut pas dire s'écraser devant tout le monde, mais selon moi accepter la simplicité des choses. Et ces choses sont parfois les histoires que l'on a à raconter. Et je pense que cela doit valoir aussi pour le ciblage du public.

Qu'est-ce qu'il y a de dérangeant à ne plaire qu'aux ados pré-pubères ou au vieux. Il n'y a pour moi aucun public à renier. Et c'est pour cela, que je pense que malgré tout, la force des bouquins tels que Harry Potter, c'est d'arriver à toucher une grande partie du lectorat mondial. Et je crois que c'est ce qui est finalement important lorsque on écrit un roman. On peut cibler son public, mais ce n'est pas pour autant qu'il faut oublier les autres ;) Enfin cela c'est mon avis personnel !

NB

Re: Votre public cible

Message par NB »

Mon éditeur explique ça par l'universalité que peut dégager un roman.

Un roman de fantasy très marqué par certains codes (univers médiéval, elfes, grand méchant... par exemple) pourra être le meilleur roman de fantasy du monde, il ne sortira que chez un éditeur de fantasy et à des chances de n'être lu que par des lecteurs de fantasy. (c'est fou, hein).

Un roman de fantasy qui arrive à toucher à l'universel pourra être publié aussi bien chez un éditeur généraliste que chez un éditeur spécialisé, le public, lui pourra être plus large.

Sauf qu'il est difficile de détecter (surtout quand on en est l'auteur) cette part d'universel qui permet au roman d'aller plus loin. Les éditeurs eux mêmes ont parfois du mal à le repérer. On ne peut le constater qu'à postériori, quand le roman est un succès et qu'on se rend compte que toutes les tranches d'âges et toutes les catégories socio-professionnelles y trouvent une part d'identification.

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Ellie
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Re: Votre public cible

Message par Ellie »

C'est marrant, mais j'ai l'impression que pour certaines personnes, définir précisément son public cible c'est forcément marketing, pour vendre (son âme), etc. Moi bizarrement j'ai l'impression que c'est plutôt l'inverse, c'est-à-dire que les fois où j'ai écrit en me disant que je visais à écrire pour un public spécifique ça m'a permis de me lâcher sur certains trucs et de pas avoir à écrire «pour tout le monde» (ou en tout cas, tout le monde qui lit de la SFFF, ce qui est déjà plus réduit, certes), et donc au final de faire des trucs peut-être plus personnels (ce qui veut pas dire «mieux»).

Fin je sais pas, si je me dis par exemple «j'écris ce roman avant tout pour les gens qui, en plus d'aimer la fantasy, aiment les chevaux et s'y connaissent un peu», a priori ça va pas être juste pour toucher ce public alors qu'en vrai je déteste les chevaux, mais ça va plutôt me permettre de pas avoir à prendre en compte que la majorité des gens y connaissent rien en chevaux et n'ont pas envie que ça prenne trop de place dans le roman, et d'avoir un truc qui, au final, sera peut-être plus original et personnel. (Bon après comme c'est juste un exemple et qu'en vrai je suis pas fan de chevaux, on va peut-être me dire que y'a déjà tout une littérature là-dessus et que c'est pas original, mais on peut remplacer par les écrevisses, l'exemple marche aussi).

Bon, après, je suis vraiment pas persuadée que l'article de départ ait raison et que cibler un public plus restreint permette systématiquement de mieux vendre, mais c'est une autre question.

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Jevame
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Re: Votre public cible

Message par Jevame »

Chères grenouilles,

Je viens, à nouveau, mettre mon grain de sel encore une fois. Il faut dire que le sujet est passionnant :D .
Spoiler: montrer
Pour citer Beorn :
« … Tout le monde n'est pas Boris Vian. En fait, l'écrasante majorité des auteurs débutants ont la tête farcie de clichés et d'histoires préformatées qu'ils essayent vainement de reproduire - tout en ayant l'impression d'être hyper originaux.
La liberté, elle s'acquiert d'abord en maîtrisant ses outils, sa technique, ses contraintes. En lisant les autres. En élargissant ses horizons, en s'ouvrant à tous les trucs qu'on peut glaner pour enrichir sa palette… »
Je suis tout à fait d’accord. Tout apprentissage en passe par l’imitation, en général.
Au niveau de l’écriture, aujourd’hui, les fanfictions permettent aux fans (j’hésite entre fans des auteurs ou de leurs œuvres) de rendre hommage, en imitant, en apportant leurs propres visions et envies.
Spoiler: montrer
Pour citer Bergamote :
« …Le souci étant que sur ce forum il n'y a principalement que des auteurs débutants. Alors bien sûr, on peut rêver de publier l'Histoire, celle dont personne ne pourra plus se passer après sa publication. Ou alors on explore tout doucement son écriture, on y met ce qu'on est (tout son cœur) et ce que l'on est pas aussi (toute son imagination) mais on se fait une idée si ce que l'on écrit n'est pas forcement l'Histoire que le monde attend… »
Pour ma part, auteur en herbe, mais pas de prime jeunesse, je ne rêve pas de devenir l’Auteur incontournable… Mais vraiment pas. Et je suis sûre de ne pas être la seule. Surtout quand on sait que je ne sais pas finir une histoire. J’écris pour le plaisir de triturer les mots et les scenarii. En fin de compte, je lis plus que je n’écris.
Et si je suis sur ce forum, c’est que je vous trouve bien sympathiques et pour le plaisir d’échanger avec des grenouilles.

Belle soirée

Jevame
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Roanne
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Re: Votre public cible

Message par Roanne »

Jevame a écrit :Pour ma part, auteur en herbe, mais pas de prime jeunesse, je ne rêve pas de devenir l’Auteur incontournable… Mais vraiment pas. Et je suis sûre de ne pas être la seule. Surtout quand on sait que je ne sais pas finir une histoire. J’écris pour le plaisir de triturer les mots et les scenarii. En fin de compte, je lis plus que je n’écris.
Et si je suis sur ce forum, c’est que je vous trouve bien sympathiques et pour le plaisir d’échanger avec des grenouilles.
Tout pareil ! :heart:

Edit : oups, désolée, réponse qui n'apporte rien au débat, promis j'essaierai d'éviter mais là je n'ai plus de neurones et rien à ajouter de pertinent.
Vous n'aimez pas Noël ? ça tombe bien, nous non plus ! Du coup, avec Chapardeuse, nous vous invitons sur Wattpad pour (re)découvrir le Noël cataclysmique de Claire et Chan.

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Nyaoh
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Re: Votre public cible

Message par Nyaoh »

Ouuuh, plus de 5 pages depuis que je suis passée la dernière fois, sujet enflammé. Je rejoins le fait de dire que définir un public cible n'est pas pour moi du marketing bête et méchant. C'est pragmatique quelque part, ça permet aux gens de définir ce qu'ils aiment et de se dire, ah c'est... Allez je prends mon exemple, "bit lit" "chick lit"... J'aime, j'adhère, ok je tente ! C'est une manière de me repérer dans la jungle très peuplé des librairies. Je suis allée devant le rayon SF à la FNAC il y a peu, il faisait dix mètres de long et à part les séries longues qu'on repère à l'oeil (visuellement quoi), les grands titres connus etc. je suis allé du côté bit-lit en zappant la fantasy qui n'est pas mon coin préféré. Bref, c'est l'idée. Tant que c'est pas complètement... démago de la part de l'auteur, ou ça marchera et c'est pas bête, mais dommage. Pour moi c'est s'enlever du plaisir (et se rajouter de la difficulté mine de rien ! à part être très bon on n'écrit pas tout aussi bien et on écrit le mieux ce qu'on aime/lit.).

Au passage merci à Beorn pour la petite définition un peu brute du YA ^^
"Je ne cherche à être sur de rien mais je veux trouver la forme juste de mon doute"
J.Benameur
Blog auteure

Revan

Re: Votre public cible

Message par Revan »

Et bien, l'un de mes romans était destiné à un public adulte. Juste parce qu'il y a des thèmes que je ne conseille pas à des enfants : tortures, ...
Le roman en question traite d'une guerre imaginaire entre les Etats Unis et la Corée du Nord, donc davantage pour les hommes. (Du moins je m'attendais à ça, cliché quand tu nous tiens)
Et bien, croyez-le ou non : la plupart de mes lecteurs sont en fait des lectrices :)
J'en suis d'ailleurs très flatté de ça. Par conséquent, j'ai davantage développé les quelques personnages féminins, certes rares, mais très importants. D'ailleurs, mon personnage le plus prometteur est une femme. Comme quoi, les lectrices m'ont assez influencé (mais je ne leur en veux pas, bien au contraire). J'ai ainsi pu voir mon roman sous un autre angle et beaucoup de mes personnages ont gagné en profondeur.

Mais généralement, je vise un public adulte, voir adolescent. Je ne cherche pas particulièrement à cibler. Pour mes romans de SF, j'écris et c'est tout.

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Maden
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Re: Votre public cible

Message par Maden »

Le roman en question traite d'une guerre imaginaire entre les Etats Unis et la Corée du Nord, donc davantage pour les hommes.
:shock:

Contente que tu te sois réveillé. La guerre n'est en rien un sujet d'homme. :) D'ailleurs je ne pense pas que ça existe les sujets d'homme.

Revan

Re: Votre public cible

Message par Revan »

Non, j'imaginais que davantage d'hommes que de femmes liraient ce genre de chose. Pas que c'était un sujet "d'homme". Le techno-thriller, ça en rebute plus d'un ; d'ailleurs, je ne connais qu'une femme qui en ai lu. Mais bon, je me suis trompé, mais comme je l'ai dit, ça me réjouit :)

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Jevame
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Re: Votre public cible

Message par Jevame »

Salutations à vous, chères grenouilles

Détrompez-moi, si cela est nécessaire. Mais j'avais cru comprendre qu'il y avait plus de lectrices que de lecteurs. Cela explique peut-être que la majorité des éditeurs soit des éditrices.
Totalement novice dans le domaine, je reconnaîtrais volontiers mon erreur, voire mon préjugé, en cas de démenti.

Merci de votre écoute (Pardon, de votre lecture)

Jevame.
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Maden
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Re: Votre public cible

Message par Maden »

Par sujet d'hommes je voulais dire "sujet qui plait aux hommes". Sur Wikipédia (bon ok pas la meilleure des sources mais bon) ils citent Dan Brown, Conan Doyle et Michael Crichton comme auteurs du genre Techno-thriller, pourtant ces auteurs sont assez connus et sont lus par femmes et hommes donc tu as encore sûrement pas mal de lectrices au tournant. :wow:

Il n'y a pas d'hommes ni de femmes, que des gens intéressés !

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Asia M
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Re: Votre public cible

Message par Asia M »

Ouh la! Que de nouveaux posts depuis ma dernière visite, certains qui m'ont fait bondir, d'autres que j'appuie absolument... Un peu dans le désordre, donc, des réactions:

90% des livres que je critique sur mon blog sont de la "romance"; pas un seul Harlequin à date! J'ai pas de liste exhaustives des éditeurs qui ont une collection romance, mais par exemple: Signet, Bantam, Ballantine, Pocket Books, Avon, Jove, Dell, etc. Bien sûr, capitalisme oblige, je crois qu'il y a plusieurs de ces marques qui appartiennent désormais au Penguin Group (ouais, le même qui publie les Penguin Classics).

Mais bon, pour ceux que Harlequin intéresse décidément: http://vickiessex.com/?page_id=2 À propos de public cible d'ailleurs, le bouquin de Vicki Essex ayant pour héros un champion de MMA, et mon chum étant grand fana dudit sport, il a envie de lire le livre... :P (C'est d'ailleurs lui qui m'a parlé de l'auteure en premier.) En plus de ça, sachez qu'il y a une différence entre les éditions Harlequin et la compagnie qui les possède (Harlequin Enterprises), qui a au fil du temps racheté ses ex-concurrentes...

Roméo et Juliette de Shakespeare, en passant, c'est de l'anti-romance... d'où la fin tragique. En gros, "ce qu'il ne faut pas faire en amour": se marier à 14 ans parce qu'on est pris du jour au lendemain d'une passion violente et obsédente. :lol: Il n'y a vraiment rien de romantique là-dedans, c'est juste triste.

Ça, c'était le quart d'heure d'info.

Sinon, c'est drôle la réponse que m'a faite Bergamote, étant donné que je venais d'avouer que mon public cible était plutôt non-adolescent à cause des thèmes traités. Dans le roman (fantasy) que j'essaie d'écrire pour le Challenge, en tout cas, mon héroïne n'a d'adolescent que l'âge, mais elle vit de toute évidence dans un univers où il n'y a pas d'adolescence en tant que telle. Comme à l'époque ancienne, on passe de l'enfance à l'âge adulte, et on se débrouille comme on peut. Donc pas d'école, pas de SMS et pas de télé pour elle... :P ;) C'est par là aussi que j'espère toucher une fourchette d'âge relativement large.

Je ne suis pas vraiment d'accord avec ceux qui disent qu'on peut tout lire à 15, 16 ans. Enfin, oui, techniquement, on peut: du moment qu'on sait lire, tout livre nous est ouvert. Je lisais des livres "à partir de 9 ans" quand j'en avais 6. Mais en profite-t-on pour autant?

Je sais pour sûr que lorsque j'étais au collège et au lycée, je n'avais pas vraiment la maturité suffisante pour apprécier la plupart des classiques qu'on nous faisait lire. J'en ai d'ailleurs littéralement re-découvert certains après 18 ans... (Shakespeare, justement.) Ce n'est pas prendre les ados pour des idiots que de reconnaître les limites de leur expérience.

Je suis tout à fait d'accord avec Ellie quand elle dit que se concentrer sur un public cible ouvre au contraire un nouvel espace de liberté. C'est exactement ce qui m'est arrivé quand j'ai décidé d'écrire de la romance et de l'assumer. Alors qu'auparavant, j'étais prise dans les mille contraintes qu'impliquait la nécessité de rester dans la littérature "générale", tout à coup j'étais libre de m'en donner à coeur joie dans une veine qui m'avait toujours personnellement et secrètement plu, et que je bridais auparavant dans la crainte d'épouvanter les lecteurs... :roll:

Pareil avec la fantasy. J'avais toujours éprouvé une sorte de complexe à inventer mes propres mondes; je me disais que ça n'intéressait personne de connaître les us et coutumes d'un pays inventé, et que ce n'était pas bon à mettre dans un roman. C'est probablement vrai pour un certain nombre de lecteurs, mais pour les amateurs de fantasy? C'est ce qu'ils recherchent, non? Là encore, une possibilité d'y aller à fond dans un style qui ne plaît clairement pas à tout le monde.

Bref, l'ironie, c'est que j'ai retrouvé la joie et le plaisir d'écrire au moment où j'ai abandonné mes fantasmes d'art et d'originalité et que j'ai voulu jouer le jeu "marketing"... Jeu qui s'est en fait rapidement dissous de lui-même dans mon propre bonheur de l'écriture tout court. Je m'interroge en revanche sur la véritable liberté de coeur de ceux qui prennent pour références des auteurs classiques: n'est-ce pas plutôt eux qui sont "obsédés" (j'exagère exprès pour appuyer mon propos) par le succès, la reconnaissance et la postérité?

Concernant le débat Celia-Milora, je pense que les deux phénomènes peuvent se superposer... Comme l'a dit NB, il y a des romans de tous les types, certains plus "universaux", qui vont toucher des gens à travers les âges et les cultures, et d'autres qui vont rester comme le symbole un peu énigmatique d'une époque ou d'un style. Après, on peut être plusieurs à apprécier un livre bien fait, mais ce sera peut-être pour des raisons différentes. Ou encore, le supplément de références communes qui liera l'auteur à l'un des lecteurs pourra faire passer son avis de "bon" à "excellent", alors que l'autre lecteur restera sur "bon" par défaut.
Mon challenge 1er jet : Nocturne, Saison 2
Mon site d'auteure : S. J. Hayes
Mon blogue : Romanceville.net

Revan

Re: Votre public cible

Message par Revan »

Par sujet d'hommes je voulais dire "sujet qui plait aux hommes". Sur Wikipédia (bon ok pas la meilleure des sources mais bon) ils citent Dan Brown, Conan Doyle et Michael Crichton comme auteurs du genre Techno-thriller, pourtant ces auteurs sont assez connus et sont lus par femmes et hommes donc tu as encore sûrement pas mal de lectrices au tournant.

Il n'y a pas d'hommes ni de femmes, que des gens intéressés !
En effet, ta dernière phrase conclut très bien ma pensée. En techno-thriller, je pensais davantage à Tom Clancy, Clive Cussler ou DiMercurio. Des thrillers axés sur l'armée et les hautes technologies dans le but de résoudre une crise majeure dans le monde actuel. Michael Crichton répond également ; par contre, Dan Brown et Conan Doyle ne sont pas représentatifs du genre. D'ailleurs, l'oeuvre fondatrice de ce nouveau genre, Octobre Rouge, est étudié à l'Université d'Annapolis par les aspirants officiers de l'US Navy. (Le mien est plus light, je vous rassure ;) )

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SpaceFox
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Re: Votre public cible

Message par SpaceFox »

Hmmm, personnellement, je suis un gros égoïste : le public visé, c'est moi. Je pense être à peu près incapable d'écrire un texte hors de ce que j'aime trouver dans un roman. J'y mets ce que j'aime y trouver, et je n'y mets pas ce qui me gonfle.
D'ailleurs ça m'a valu quelques prises de têtes avec mes lecteurs, sur des passages qui ne font pas l'unanimité.
Ca m'a aussi permis d'envoyer des nouvelles au concours de nouvelles de l'école en étant certain qu'elles n'allaient pas gagner, parce que je connaissait un peu le jury - mais je m'était fait plaisir en les écrivant, c'était le principal.

La seule chose que je surveille, c'est les niveaux de sexe et de violence dans le cas où je sais que mon texte sera lu par un public "sensible".

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