[A] Quand un "gentil" tue
Posté : sam. août 27, 2011 10:11 pm
C'est bien connu, dans les histoires (romans, films...), les gentils sauvent toujours les innocents.
Mais... mais, et les méchants, alors ?
(Bon, je prends le cas des histoires assez classiques, mais ça illustre mieux ce dont je veux parler.)
Je vais partir tout de suite d'un cas concret pour que ce soit plus simple.
Ce soir, mon crapaud a regardé un épisode de Smallville et j'ai suivi l'histoire du coin de l’œil. Arrive la fin, où un type du groupe de méchant prend Whitney (camarade de Clark) en otage. Ce méchant peut traverser la matière grâce à un tatouage à base de météorite, mais son pouvoir disparait rapidement (d'où l’obligation de refaire des tatouages). Du coup, un méchant n°2 (du même groupe) décroche un tas de ferraille suspendu qui est censé tomber sur le méchant n°1 et Whitney pour tuer ce dernier (le méchant passant à travers). L'effet du pouvoir du méchant n°1 disparait au même instant (quelle coïncidence !), et Clark sauve Whitney in extremi.
(c'est bon, vous arrivez à suivre ?)
Quel est le souci ?
Eh bah Clark (le gentil héros) a laissé mourir le méchant. Il aurait pu sauver les deux gars en même temps, mais non. Pourtant, le méchant n'était pas un méchant horriblement méchant qui avait pour but de détruire le monde. Non ! La plupart des méchants, dans Smallville, sont des humains soit un peu cons soit devenus fous (et souvent dangereux).
Sauf que... ce n'est pas la première fois que je vois Clark ne pas sauver l'un de ces types alors qu'il aurait pu.
Et le pire : ça ne lui reste pas sur la conscience, ça lui semble normal !
Encore, il laisserait les méchants en vie parce que "tant pis pour toi, tu iras en prison", mais non, même pas... Bon, d'accord, pour un certain nombre de méchants incontrôlables et dangereux il n'a pas toujours le choix. Mais quand même ! Est-ce une raison pour laisser mourir le méchant (surtout dans le genre de cas que je viens de raconter) ? Et puis, même pour le méchant qu'il tue par nécessité (j'en ai vu : un camarade de son équipe de foot), il ne semble pas montrer beaucoup de regret, ni même un malaise à l'avoir tué.
Mais... franchement... c'est normal, ça ??
Le gentil héros serait-il tout permis sous prétexte que c'est le gentil héros ?
Mais... mais, et les méchants, alors ?
(Bon, je prends le cas des histoires assez classiques, mais ça illustre mieux ce dont je veux parler.)
Je vais partir tout de suite d'un cas concret pour que ce soit plus simple.
Ce soir, mon crapaud a regardé un épisode de Smallville et j'ai suivi l'histoire du coin de l’œil. Arrive la fin, où un type du groupe de méchant prend Whitney (camarade de Clark) en otage. Ce méchant peut traverser la matière grâce à un tatouage à base de météorite, mais son pouvoir disparait rapidement (d'où l’obligation de refaire des tatouages). Du coup, un méchant n°2 (du même groupe) décroche un tas de ferraille suspendu qui est censé tomber sur le méchant n°1 et Whitney pour tuer ce dernier (le méchant passant à travers). L'effet du pouvoir du méchant n°1 disparait au même instant (quelle coïncidence !), et Clark sauve Whitney in extremi.
(c'est bon, vous arrivez à suivre ?)
Quel est le souci ?
Eh bah Clark (le gentil héros) a laissé mourir le méchant. Il aurait pu sauver les deux gars en même temps, mais non. Pourtant, le méchant n'était pas un méchant horriblement méchant qui avait pour but de détruire le monde. Non ! La plupart des méchants, dans Smallville, sont des humains soit un peu cons soit devenus fous (et souvent dangereux).
Sauf que... ce n'est pas la première fois que je vois Clark ne pas sauver l'un de ces types alors qu'il aurait pu.
Et le pire : ça ne lui reste pas sur la conscience, ça lui semble normal !
Encore, il laisserait les méchants en vie parce que "tant pis pour toi, tu iras en prison", mais non, même pas... Bon, d'accord, pour un certain nombre de méchants incontrôlables et dangereux il n'a pas toujours le choix. Mais quand même ! Est-ce une raison pour laisser mourir le méchant (surtout dans le genre de cas que je viens de raconter) ? Et puis, même pour le méchant qu'il tue par nécessité (j'en ai vu : un camarade de son équipe de foot), il ne semble pas montrer beaucoup de regret, ni même un malaise à l'avoir tué.
Mais... franchement... c'est normal, ça ??
Le gentil héros serait-il tout permis sous prétexte que c'est le gentil héros ?