Re: Vivre de sa plume
Posté : lun. avr. 09, 2018 7:17 pm
Je suis désolée de lire tes difficultés et je compatis. C'est très frustrant de ne pas pouvoir écrire autant qu'on voudrait, qu'on pourrait.
Après, je pense que les conseils de Beorn ci-dessus sont toujours valables. Panacher avec un job alimentaire me parait plus rassurant dans ce secteur très instable, le mi-temps restant l'idéal (je rêêêve d'un 80%, perso, pour commencer).
J'ai rencontré par mal d'auteurs qui vivent de leur plume, toujours dans le secteur jeunesse (jamais chez les adultes). En effet, les interventions scolaires sont une source non négligeable de revenus. Mais bien entendu, encore faut-il en avoir ! De mon expérience, elles sont souvent liées à des sélections à des prix. Mais il faut aussi être à l'aise avec l'exercice (et aussi être prêt à passer du temps sur la route, dans les trains, dans des hôtels parfois seul devant la télé, loin de sa famille, de ses animaux...). Ces auteurs publient beaucoup (c'est-à-dire entre 5 et 10 romans par an environ), effectivement chez une batterie d'éditeurs différents. Mais ce chiffre est bien sûr à mettre en relation avec les ventes, selon que tu vends beaucoup, pas beaucoup. Impossible de faire des généralités... La plupart évoquent quand même du stress lié à l'incertitude des lendemains. Pour être honnête, j'ai aussi entendu pas mal de frustration (devoir écrire un texte de commande alors qu'il voudrait travailler sur un autre projet, là, tout de suite), même si les auteurs mettaient aussi en avant leur liberté de gérer leur temps de travail, à la maison, ce qui à mes yeux, est très précieux !!
De ce que je constate, le secteur est quand même imprévisible à bien des égards : tu n'es jamais à l'abri de faire un bide ni d'avoir des refus de la part d'éditeur, même si tu es un auteur tout à fait "installé" dans le paysage...
Après, je pense que les conseils de Beorn ci-dessus sont toujours valables. Panacher avec un job alimentaire me parait plus rassurant dans ce secteur très instable, le mi-temps restant l'idéal (je rêêêve d'un 80%, perso, pour commencer).
J'ai rencontré par mal d'auteurs qui vivent de leur plume, toujours dans le secteur jeunesse (jamais chez les adultes). En effet, les interventions scolaires sont une source non négligeable de revenus. Mais bien entendu, encore faut-il en avoir ! De mon expérience, elles sont souvent liées à des sélections à des prix. Mais il faut aussi être à l'aise avec l'exercice (et aussi être prêt à passer du temps sur la route, dans les trains, dans des hôtels parfois seul devant la télé, loin de sa famille, de ses animaux...). Ces auteurs publient beaucoup (c'est-à-dire entre 5 et 10 romans par an environ), effectivement chez une batterie d'éditeurs différents. Mais ce chiffre est bien sûr à mettre en relation avec les ventes, selon que tu vends beaucoup, pas beaucoup. Impossible de faire des généralités... La plupart évoquent quand même du stress lié à l'incertitude des lendemains. Pour être honnête, j'ai aussi entendu pas mal de frustration (devoir écrire un texte de commande alors qu'il voudrait travailler sur un autre projet, là, tout de suite), même si les auteurs mettaient aussi en avant leur liberté de gérer leur temps de travail, à la maison, ce qui à mes yeux, est très précieux !!
De ce que je constate, le secteur est quand même imprévisible à bien des égards : tu n'es jamais à l'abri de faire un bide ni d'avoir des refus de la part d'éditeur, même si tu es un auteur tout à fait "installé" dans le paysage...