Re: Une fin réussie, c'est quoi ?
Posté : mer. oct. 12, 2011 5:46 pm
Je pense que c'est ça qui montre la complexité du roman, selon l'étape à laquelle on s'arrête. Et en général plus on va loin, plus c'est intéressant.Tristeplume a écrit :Il peut y répondre bien avant la fin du roman et cette réponse provoque l'apparition d'un nouveau problème. Un exemple de structure bricolé rapido :Celia a écrit :Je ne comprends pas trop cette phrase. Si pour moi l'auteur pose un problème en début de roman et qu'il n'y répond pas, je me sens trahie.
- X enquête sur un assassinat : le problème est "trouver l'assassin"
- X capture l'assassin Y : le problème est résolu
- Y négocie sa libération contre des informations très importantes : l'existence d'un complot visant à assassiner Z un gars haut placé. Nouveau problème : "déjouer le complot"
- X déjoue le complot et sauve Z : problème résolu
On peut éventuellement encore rebondir :
- Z révèle à X que le complot dont il a été victime n'est qu'un volet d'un plan plus vaste visant à provoquer un coup d'état. Nouveau problème : "dejouer le coup d'état"
- X sauve le monde : problème résolu (et ce problème n'a strictement rien à voir avec le problème initial)
Je pense que plus de 3 phases, ça devient risqué et que le lecteur commencera à avoir le sentiment d'être mené en bâteau.
Ce type de structure me semble assez adaptée pour des romans d'enquête ou d'espionnage, où le héros commence à tirer sur un fil pour se retrouver à dérouler toute une pelote d'intrigues emboîtées.
Mais maintenant j'ai peur d'avoir fait des intrigues à tiroir avec trop de tiroirs (chaque partie de mon tome 1 en ouvre un, ce qui fait trois, et chaque tome en ouvre un également, le dernier contenant et expliquant tout ça).