En dehors du fait qu'il faut que je me sorte les images parasites de soubrette de la tête (merci les gars ) je suis avec intérêt la discussion.
Je ne reviendrai pas sur les échanges au sujet des "produits livres", c'est passionnant mais je n'ai pas le temps.
Bah, heu, merci. (je sens que tu vas regretter d'avoir dit ça par la suite).Tristeplume a écrit :Si je puis me permettre, y a aussi une partie de talent, quoique tu en dises.Roanne a écrit :Au contraire, je cible énormément. Et si je touche d'autres personnes que prévu, c'est juste... de la chance.
Mais... si je me piquais d'être auteur à plein temps et d'en vivre ? Je serais OBLIGEE d'avoir un rythme d'écriture important (pour espérer un rythme de publication important).Beorn a écrit :En fait, Roanne, je comprends les choses comme cela : tu ne cibles pas un public comme un auteur de Nous 2 cible le sien. Tu n'utilises pas de codes, tu n'écris pas dix romans en deux ans, qui se ressemblent tous, où le lecteur attend les passages obligés.
Je ne crois pas que ça changerait la donne.
Ou bien je nagiguerais entre les deux. Mais je crois qu'un auteur peut garder sa touche tout en étant productif. L'inverse est malheureusement aussi vrai.
Je reste persuadée qu'on peut suivre des codes tout en gardant sa touche perso.
Navrée de te décevoir mais je n'écris pas mon roman "à moi", il y a belle lurette que j'en ai fait mon deuil. Il y a évidemment des valeurs que j'y défends, mais dès le travail du synopsis, j'ai changé des trucs parfois très important (la personnalité du personnage principal, entre autre, ce qui n'est pas anodin) pour que ça plaise aux lecteurs auxquels je veux offrir cette lecture, pour gagner en cohérence et en maîtrise.Beorn a écrit :Tu écris ton roman à toi, celui dont tu as envie, qui te plaît comme il est, que tu lis et relis depuis des années. Tu t'imagines un public derrière ton épaule et cela t'aide à faire tes choix, mais le résultat sera très personnel... et paradoxalement, c'est cela qui te permettra de toucher un public plus divers.
Le résultat sera quand même très personnel, c'est sûr, mais le roman m'a déjà échappé.
Et le cycle n'a pas arrangé cette impression.
C'est ce que je disais en fait. Elle parle de ses vrais lecteurs, bien réels, quand moi je parle du lectorat ciblé, au final très théorique.Beorn a écrit :A mon avis, Marquise et toi, vous ne parlez pas de la même chose.
Elle parle résultat quand je parle moyens.