De la pudeur involontaire de l'auteur

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Beorn
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Re: De la pudeur involontaire de l'auteur

Message par Beorn »

Jean-Claude a écrit :Attention, on bascule de la notion de pudeur à celle de censure ou d'interdit...
Je n'ai pas eu cette impression mais sur le reste, j'aime bien ce que tu dis.
Jean-Claude a écrit :Je vais peut-être arrêter un dialogue juste avant que le personnage dise quelque chose que j'aurais pu/dû dire à sa place et que je n'ai pas envie de voir sous ma plume, même si c'est le personnage qui le dit et pas moi (parce que ma maman, mon amoureu(x)(se) va me le reprocher). Résultat, cette réplique manque à l'histoire.
Exactement.
Ou même parce que dans mon éducation, on ne dit pas ces choses-là ou bien parce que ça me fait peur de le mettre en mots ou encore parce que j'ai peur de m'avouer quelque chose à moi-même...
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Elikya
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Re: De la pudeur involontaire de l'auteur

Message par Elikya »

Sytra, je partage ton point de vue par rapport aux personnages qui reprennent leur vie "comme si de rien n'était". Cela me choque souvent et je déteste cette impression.
C'est difficile de lutter contre ça, de se dire que ses personnages diront à haute voix des choses qu'on n'a même pas osé murmurer à son partenaire, qu'ils exprimeront des douleurs, des rancunes, des violences dont on ne voudrait pas avoir à les assumer. Oui, mais, on est seul devant sa page blanche, son miroir. Le lecteur ne vous verra pas vous, il verra son propre personnage, son propre film. Et tous les tortillements, les sentiments de honte, de jouissance perverse, de trouille absolue, d'émotions que nous ressentirons en écrivant seront perdues pour ledit lecteur et remplacées par celles que le texte lui induira. Si nous avons bien écrit la scène...
:merci: Ça me fait beaucoup réfléchir. D'une certaine manière, c'est un soulagement de se dire que le lecteur ne verra pas ce que je vois dans le miroir ! ^^

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pingu
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Re: De la pudeur involontaire de l'auteur

Message par pingu »

Jean-Claude Dunyach a écrit : Pour moi, la pudeur d'un auteur est une chose qui l'empêche de focaliser et de préciser sa scène autant que celle-ci le nécessiterait.
Oui.
Par exemple : "S'armant de courage, il traversa le fossé grouillant d'araignées et en ressortit sauf, avec juste quelques morsures." (<- Ceci est une scène très pudique.)
Mais dans la suite du récit, ne pas exploiter les morsures (ça s'infecte, le toubib est un charlatan, il devient Tarantuleman, il est défiguré et sa propre mère ne le reconnaît plus etc.) peut aussi relever d'une sorte de pudeur (ou alors d'un simple oubli).
Ou alors la scène des araignées est décrite car elle semblait fun à faire pour l'auteur (ou bien lui permettait de "vaincre" certaines de ses pudeurs ^^) mais elle n'a pas de causes ni de conséquences dans l'histoire.
Peut-être - je rejoins ce qui s'est dit plus haut, et qui ne me semble pas du tout contredire ce que tu dis, avec quoi je suis d'accord - que la pudeur de l'auteur ne serait pas alors sur les araignées, mais d'autres trucs qu'elles induiraient si elles étaient exploitées à fond (ou alors il a juste pas pensé, comme je le disais plus haut, ce qui est certainement une erreur, mais pas nécessairement relevant de la pudeur).

Beorn a écrit :
Jean-Claude a écrit :Attention, on bascule de la notion de pudeur à celle de censure ou d'interdit...
Je n'ai pas eu cette impression
Peut-être parce que nombre de nos pudeurs personnelles (et les exemples donnés) recoupent plus ou moins certains tabous (ou inconscient collectif ? - je ne suis pas très au fait de ces notions) de la société ?

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Roanne
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Re: De la pudeur involontaire de l'auteur

Message par Roanne »

Pingu, aussi, ça dépend si la traversée au milieu des araignées est vraiment importante dans le roman. ^^ Là, on pourrait presque accuser l'auteur de tomber dans le 'show, don't tell' (l'une de mes spécialités).

Concernant les odeurs, surtout les odeurs corporelles, ça me rappelle la conversation qui m'a valu des photos presque compromettantes aux Utopiales. :wamp:

En tout cas, je comprends nettement mieux ce que voulais dire Jean-Claude avec sa dernière intervention, là effectivement tout auteur peut tomber dans le piège.
Il est clair que les détails de la réalité ne sont pas toujours ragoutants à regarder en face et à placer dans un texte.
Puis ça dépend aussi du degré d'intimité que l'on partage avec les personnages du texte.
(plus le récit est intimiste, plus une pudeur mal placée de la part de l'auteur va se sentir, mes alphas puis mes bêtas m'ont bien épinglée à ce sujet)
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Tristeplume
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Re: De la pudeur involontaire de l'auteur

Message par Tristeplume »

Bizarre, je ne me sens vraiment pas concerné par cette problématique, et encore moins par le problème d'auto-psychanalyse ou d'implication personnelle trop importante.

Ou bien je suis bien trop pudique avec moi-même pour me l'avouer. :mrgreen:

Faudrait vraiment qu'on me mette le nez dedans au détour d'une béta-lecture parce que si je m'auto-censure, ça doit vraiment être inconscient.

Après, il y aussi le fait de savoir trouver les mots pour aller au fond des choses. Par exemple, je ne sais pas exactement quelle sensation ça fait de faire de la brasse dans une marre d'araignées. On peut ne pas se sentir capable d'expliquer les séquelles d'un viol. Pour le coup, un peu de pudeur n'est pas de trop pour éviter de sombrer dans le ridicule, le caricatural voire le mensonger.

Je pense aussi qu'il y a une certaine tolérance à avoir par rapport à un souci de réalisme qui dépend du ton, du contexte et du genre du roman.
Après tout, on oeuvre dans l'imaginaire.
Donc pour moi, suivant le roman, il n'y a pas forcément de soucis à avoir un héros qui massacre à tour de bras sans avoir le moindre problème de conscience ou qui se remet à gambader comme un lapin après avoir été piétiné par un troupeau de dindes en furie.

L'essentiel est de respecter la logique du roman, du personnage et des situations. Si on est au clair avec ça, le texte devrait être suffisemment creusé sans que les tabous constituent un frein.

Perso, pour ce que ça vaut, je me suis exercé il y a quelques années à écrire des textes "extrêmes", juste pour voir (et sans souci de qualité) : horreur, porno, torture, point de vue d'un pédophile, celui d'un terroriste ou d'un ogre qui revendique l'hypocrisie de la civilisation, d'un amoureux bafoué (c'était facile ça :mrgreen: ) etc.
Une fois qu'on s'est dit "je le fais", ça vient tout seul (je ne dis pas que c'est réussi, je dis juste qu'il n'y a pas de soucis de pudeur).
Le tout effectivement, comme le dit JCD, c'est de se rendre compte de l'utilité et de la nécessité d'en arriver là.
Tonton a écrit :Pour prendre un exemple dans La Pucelle, pour ceux qui l'ont lu :
Jéhanne trouve un bébé abandonné. Par devoir et comme personne d'autre ne s'en soucie, elle le ramasse en espérant le refourguer au plus vite à quelqu'un de plus compétent. Elle se sent complètement désemparée.
Puis, petit à petit, puisque qu'elle ne trouve personne d'autre, elle s'attache à lui et commence à se considérer comme responsable de lui.

Et pour ce qui est d'aller jusqu'au fond de son idée : comme on est en fantasy, la magie existe et Jéhanne se met à faire du lait (ce qui est essentiel pour que le bébé survive). Ecrire une scène où elle lui donne le sein était pour moi une manière d'aller au bout du raisonnement.
Tout comme mon Malach, fils de Moloch !!! :heart:
Même si le bébé est une jolie femme d'une bonne centaine d'années et qu'il la prend en charge parce qu'elle est son seul moyen de retrouver ses bottes.
Bon, j'ai quand même pas fait pousser des seins à Malach (faut pas déconner non plus :wamp: ) mais il va jusqu'à lui changer ses couches (cf ce que j'ai écrit plus haut), ce qui n'est pas rien.
Trop fier je suis, y a un point commun entre Malach et La Pucelle ! 8-) :heart: :mrgreen:
— Malach, avez-vous entendu ça ? Je suis, je cite, "drôle, tourmenté, incompris".
— Je ne vois pas en quoi c'est flatteur.
— Mon cher, cela veut dire que je plais aux femmes !
— Décidemment, je ne les comprendrai jamais.

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Roanne
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Re: De la pudeur involontaire de l'auteur

Message par Roanne »

Tristeplume a écrit :Je pense aussi qu'il y a une certaine tolérance à avoir par rapport à un souci de réalisme qui dépend du ton, du contexte et du genre du roman.
Après tout, on oeuvre dans l'imaginaire.
(...)
L'essentiel est de respecter la logique du roman, du personnage et des situations. Si on est au clair avec ça, le texte devrait être suffisemment creusé sans que les tabous constituent un frein.
(...)
Une fois qu'on s'est dit "je le fais", ça vient tout seul (je ne dis pas que c'est réussi, je dis juste qu'il n'y a pas de soucis de pudeur).
Le tout effectivement, comme le dit JCD, c'est de se rendre compte de l'utilité et de la nécessité d'en arriver là.:
C'est clair que l'objectif du roman et le public visé vont énormément influencé (c'est bien pour cela que pour ma part, j'ai besoin des deux). Sans même parler du fait qu'on est dans l'imaginaire.
Par contre, contrairement à toi TP, je pense que je serais un peu plus pudique, voire carrément que je contournerais certains trucs si je n'en ai pas absolument l'utilité.
Tristeplume a écrit :Trop fier je suis, y a un point commun entre Malach et La Pucelle ! 8-) :heart: :mrgreen:
Oh. Mon. Dieu.

^^
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tigrette
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Re: De la pudeur involontaire de l'auteur

Message par tigrette »

Et pour ce qui est d'aller jusqu'au fond de son idée : comme on est en fantasy, la magie existe et Jéhanne se met à faire du lait (ce qui est essentiel pour que le bébé survive). Ecrire une scène où elle lui donne le sein était pour moi une manière d'aller au bout du raisonnement.
Ce n'est pas de la magie.

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pingu
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Re: De la pudeur involontaire de l'auteur

Message par pingu »

Jean-Claude Dunyach a écrit : Pour moi, la pudeur d'un auteur est une chose qui l'empêche de focaliser et de préciser sa scène autant que celle-ci le nécessiterait. C'est une façon de détourner les yeux, de mettre des feuilles de vigne inconscientes, voire de faire un gros détour pour ne pas passer là... Ça peut concerner n'importe quoi, du sexe à l'amour (il y a des auteurs dont les personnages n'expriment jamais leurs sentiments, parce que l'auteur a du mal à dire "je t'aime", alors qu'il décrira sans problème une partie de jambes en l'air plutôt corsée), de la cruauté à la douceur, voire des aspects purement organiques ou sensoriels (on ne parlera pas d'une mauvaise odeur - vous connaissez beaucoup de personnages qui sentent sous le bras, vous ?) sur lesquels on fait l'impasse parce qu'on est mal à l'aise avec soi-même.
*tilt*
Je crois que je viens de comprendre :

Ce que tu dis (je caricature l'exemple des araignées velues qui grouillent), c'est que le personnage n'ira pas dans les araignées alors que ça serait la route logique à prendre (en fonction du background, de sa quête bref, de l'histoire), car comme l'auteur a peur des araignées (mais pas le personnage), il ira par un autre chemin (et l'histoire en pâtit, perd de sa logique et de son sens).
?

(Déjà trop de réflexions pour ma tête, aujourd'hui... ^^)

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Beorn
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Re: De la pudeur involontaire de l'auteur

Message par Beorn »

tigrette a écrit :Beorn: Et pour ce qui est d'aller jusqu'au fond de son idée : comme on est en fantasy, la magie existe et Jéhanne se met à faire du lait (ce qui est essentiel pour que le bébé survive). Ecrire une scène où elle lui donne le sein était pour moi une manière d'aller au bout du raisonnement.


Ce n'est pas de la magie.

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Oui, ça paraît incroyable mais c'est possible si on met le bébé au sein longtemps (voire trèèès longtemps si on n'a jamais eu d'enfant).
Il faut donc que ce soit une démarche volontaire et active, ce qui n'était pas le cas de Jéhanne, dont le lait vient tout seul. ^^
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Aelys
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Re: De la pudeur involontaire de l'auteur

Message par Aelys »

pingu a écrit : *tilt*
Je crois que je viens de comprendre :

Ce que tu dis (je caricature l'exemple des araignées velues qui grouillent), c'est que le personnage n'ira pas dans les araignées alors que ça serait la route logique à prendre (en fonction du background, de sa quête bref, de l'histoire), car comme l'auteur a peur des araignées (mais pas le personnage), il ira par un autre chemin (et l'histoire en pâtit, perd de sa logique et de son sens).
?

(Déjà trop de réflexions pour ma tête, aujourd'hui... ^^)
Ah oui. Ça, c'est tout à fait moi. On ne verra JAMAIS une araignée dans un de mes romans, même pas sous la torture :lol:
Mais je mettrai d'autres bestioles affreuses pour compenser ^^
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pingu
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Re: De la pudeur involontaire de l'auteur

Message par pingu »

Spoiler: montrer
Peut-être qu'on pourra l'entendre ?

Kriiiiiiiiik, kriiiiiiiik, kriiiiiiiik...

...

:love:

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Aelys
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Re: De la pudeur involontaire de l'auteur

Message par Aelys »

Spoiler: montrer
Aaaaaah pingu, arrêêêête !!! Je me suis à peine remise des Fedeylins, tu vas encore me faire faire des cauchemars !!! :lol:
Hum, sur ce, je retourne lire vos interventions passionnantes et j'arrête de polluer le fil ^^

Et juste pour dire que je ne dis pas QUE des bêtises : je plussoie toutafé le principe de ne pas aller au bout par pudeur inconsciente. Et je pense que les bêtas sont hyper importants pour ça - dans La Couleur de l'aube, j'avais inconsciemment omis de mettre des détails sordides sur le background d'un de mes personnages. Je disais "il a eu une vie horrible" en montrant deux trois p'tits trucs pas trop méchants. En phase II, du coup, je me suis lâchée : il suffisait que mes alphas me débloquent en mettant le doigt là où ça fait mal pour que je n'ai plus de problème à écrire les scènes.
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Tristeplume
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Re: De la pudeur involontaire de l'auteur

Message par Tristeplume »

Spoiler: montrer
Ou les deviner...

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— Malach, avez-vous entendu ça ? Je suis, je cite, "drôle, tourmenté, incompris".
— Je ne vois pas en quoi c'est flatteur.
— Mon cher, cela veut dire que je plais aux femmes !
— Décidemment, je ne les comprendrai jamais.

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Re: De la pudeur involontaire de l'auteur

Message par Aelys »

Spoiler: montrer
J'ouvrirai pas la balise. Venant de toi, je parie que c'est une araignée toute velue. :wamp:
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Re: De la pudeur involontaire de l'auteur

Message par Tristeplume »

Aelys a écrit :
Spoiler: montrer
J'ouvrirai pas la balise. Venant de toi, je parie que c'est une araignée toute velue. :wamp:
Même pas en plus. :(
Pas la moindre petite araignée.
— Malach, avez-vous entendu ça ? Je suis, je cite, "drôle, tourmenté, incompris".
— Je ne vois pas en quoi c'est flatteur.
— Mon cher, cela veut dire que je plais aux femmes !
— Décidemment, je ne les comprendrai jamais.

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