Il ne s'agit pas tout à fait de ça en fait.Colcoriane a écrit : En ce qui me concerne, il y a certaines choses que je me refuse à écrire, par principe. Hors de question de m'infliger une mauvaise conscience pour satisfaire mon lecteur. D'autant que je n'y aurais plus aucun plaisir.
On ne parle pas ici de caresser le pseudo lecteur dans le sens du poil sadique (mettre des gros nichons ou des viscères sanglantes, juste pour faire plaisir à un lecteur... qu'on n'a pas encore)
Il s'agit plutôt de rester honnête face à son écriture, la suivre le plus naturellement possible... et ne pas s'auto-censurer parce qu'on pense que le lecteur n'aimera pas, ou que l'éditeur n'aimera pas, ou que la famille, le meilleur ami, la "société" n'aimera pas. Ou simplement quand on se rend compte qu'on va loin dans un sujet sur lequel on est, personnellement, très sensible, et qu'on a peur d'y aller franco parce que ça ferait mal. Pour certains ce sera la violence, d'autres le sexe, d'autres encore une certaine relation amoureuse, ou la famille, etc. Des sujets tabous pour l'auteur qu'il faut affronter face à face pour libérer son écriture.