J'ai parcouru une bonne partie des sujets de plume dans la palme, mais je n'ai rien vu qui aie trait à ce point...
Si j'ai mal vu, j'en suis désolée.
Pour mon roman, Weryela, j'ai décidé de créer une langue. (oui, je sais je suis dingue ! )
Dans le principe, il y a les humains, qui parlent le gerklin, et fait le français tout simplement. Je suis amenée à créer quelques mots pour des éléments particuliers ; pour cela j'ai décidé que ma société avait une vieille culture pseudo-grèque : étymologiquement, je m'appuie sur le grec pour créer ces mots. Par exemple, le mot photogena (photo : lumière; gène : engendrer) désigne des ampoules de gel générateur de lumière au contact de l'air, utilisées pour éclairer les maisons sans électricité...
Lié à cela, une première question, assez secondaire au demeurant, il y a assez peu de mots concernés : est-ce que je m'embête pour rien à chercher des étymologies grèques ?
Pour reprendre les photogenas, à la base c'était des philluxes, mais lux est latin, pas grec, donc j'ai décidé de changer... sans être sûre que ce soit vraiment des plus utile.
Et maintenant, la vraie question...
L'autre espèce, les shaolis, parle... ben, le shaoli !
Avec l'aide inestimable de ma frangine Bikomi, j'ai créé les bases d'une langue, inspirée de très loin par la structure de l'arabe (le sens est donné par les consonnes, etc). Je ne voulais pas me contenter de reprendre exactement la même structure que le français en remplacant chaque mot individuellement...
Plusieurs mots spécifiques sont utilisés régulièrement au cours du roman. Je les explique la première fois, puis c'est comme un mot normal, que j'écrit simplement en gras italique pour montrer qu'il vient du shaoli. Exemple : Abnir ; ce mot désigne le père ; je ne le traduit qu'une fois, mais il revient très souvent.
En revanche, j'ai un léger soucis pour les dialogues...
La différence linguistique jouant souvent un rôle assez important dans le déroulement des scènes, je veux montrer clairement quelle langue est utilisée à chaque fois. Mais je ne me vois pas dire à tout bout de champs : "dit-il en shaoli", "dit-il en gerklin".
J'ai donc pris comme convention que le gras italique correspond au shaoli.
Ce que je fais pour le moment :
- Chaque fois qu'on est dans un contexte ou tout le monde comprend la langue, j'écris les dialogues en français, mais en gras italique pour montrer que c'est dit en shaoli.
Un exemple (oui, oui, je sais, faut des tirets cadratins, pas encore eu le temps ):
Un exemple :
- Est-ce trop gênant selon vous de devoir lire la traduction en bas de page ?
C'est déjà mieux que de devoir aller consulter un appendice comme je l'ai vu dans certains romans (horrible, d'ailleurs, de devoir sans arrêt zigzaguer entre différentes pages du roman pour comprendre les dialogues...), mais j'ai peur que ce soit déjà trop. On m'a aussi suggéré de traduire entre parenthèses juste après la version shaolie, mais je ne le sens pas... Je précise quand même que dans la majorité des cas, les personnages évitent de parler shaoli en public, donc il est relativement rare que certains entendent un dialogue en shaoli sans le comprendre.
- Pour le shaoli traduit en français, vaut-il mieux garder des phrases très françaises dans leur style, ou essayer de se rapprocher du "style shaoli" ?
J'ai remarqué que mes traductions à partir du shaoli ne sonnaient pas pareil que les répliques écrites directement en shaoli. Les shaolis ont au final un schéma de pensée un peu différent, qui fait qu'ils ne construisent pas leurs phrases de la même manière. C'est peut-être aussi parce que la langue n'est pas aussi élaborée
Voilà, j'espère que j'ai réussi à être à peu près claire...
pour vous aider à remettre tout ça en ordre !