Sinon, tu as l'option : demander à bikomi
Pour ma langue, j'ai décidé de me baser (de très loin) sur la construction des mots en arabe : l'association des consonnes détermine le champ lexical du mot, les voyelles sont là pour apporter une précision sur le sens.
Par exemple : les lettres BNR renvoient à la famille.
Abenir est le verbe : appartenir à la même famille.
Banüri la personne : un membre de la famille.
Bnera le lieu : la maison.
Bönera le chef : le chef de famille (souvent le père).
Abnir le père, bünira la mère, etc...
Avec trois autres consonnes on crée un autre champ lexical, mais les constructions avec les voyelles sont les mêmes.
Exemple : TYR entendre/bleu (oui, ça va ensemble
)
Ateyir : entendre (ou être bleu, selon le contexte)
Tayüri : un shaoli de race bleue
Tyera : l'oreille
Töyera : amadoueur (chef, si vous préférez) tayüri.
Atyir : nom donné par les tayüri à leur amadoueur, considéré comme leur père spirituel.
J'ai fixé deux trois règles de syntaxe, les conjugaisons, et avec ça je peux me lancer sans trop de difficultés dans la langue. Pour traduire un nouveau mot, il faut juste que je décide quelles sont les trois consonnes correspondant à son champ lexical. Et on reconnaît très facilement certaines constructions, comme a--i- pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à un père (qui donne abnir, alyil, atyir, ashil, aflik, etc...). L'ensemble reste cohérent dans la structure, je pense qu'on identifie bien "l'allure" de la langue.
J'ai aussi un soucis sur la prononciation par contre. Pour garder la règle des trois consonnes, j'ai du décider de certaines modifications dans leur prononciation. Par exemple, C se prononce ch, Q se prononce ks, Â se prononce an, etc.
Ainsi, qa'ocâmve va se prononcer "ksa'o-chan-mve".
Mais je me suis dit que ce n'était pas dramatique si le lecteur ne prononçait pas correctement. Je glisserai peut-être une explication, mais ce n'est pas indispensable.