Comme beaucoup, mes plages d'écritures et de corrections sont fixes et prioritaires
Pour Cocyclic, le papotage (vie du forum) me sert de soupape, de récréation.
les bêtas, je les cales entre mes propres corrections qui restent prioritaires (à partir du moment où j'ai pas un truc en bêta lecture moi-même sur le site, évidement)
Les recherches, je l'ai fait en générale le soir lorsque je suis plus bonne à grand chose d'autre ( c'est toujours plus rigolo que la plupart des programmes télé)
Cela dit le monde que je me suis inventé, ne me demande pas bcp de recherche, mais lorsque je reviens sur Terre et dans le passé, ça se corse sérieusement.
Pour le titre, il a l'avantage d'éveiller la curiosité
Des recherches et du temps passé sur le forums
- Lowëya
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Re: SFFF et CoCyclics, ou la belle arnaque...
Si il y a un truc que je ne voulais absolument pas faire pour écrire, c'était des recherches, allez savoir pourquoi Je voulais juste écrire sans me prendre la tête et ça tombe bien puisque mon histoire se déroulant sur d'autres planètes très différentes de la Terre, je peux à peu près céder à tous mes caprices et faire ce que je veux Donc, en compensation j'ai inventé des planètes, dont une principale où se passe la majeur partie de l'action. Mais je ne trouve pas que ça me prend plus de temps que ça puisque j'y pense souvent quand je fais autre chose et je m'imagine/visualise les scènes, les personnages, leurs habits, les animaux... très souvent. Le monde se crée de lui-même comme ça et aussi lorsque j'écris. Je ne sais pas vraiment comment le dire, mais je "vois" mon monde. Je ne fais pas n'importe quoi non plus et je fais en sorte que tous les évènements soient logiques entre eux et dans le monde. Pour ce qui est de la langue, j'en ai créé une, mais ça reste quelques rudiments, juste ce dont j'ai besoin Pour tout le reste : politique, calendrier... Ca vient au fur et à mesure et je me tracasse pas trop Il faut dire que ça m'éclate vachement d'inventer le monde parce que c'est un peu le monde dans lequel j'aimerais vivre pour de vrai
Pour ce qui est de Cocyclics en fait, je dois dire que ça me prend pas mal de temps. De un parce que pour rédiger un message il me faut trois plombes (je suis pas gémeaux pour rien, mon attention papillonne souvent... ) De deux, le challenge 2012 me prend beaucoup de temps, je n'arriverais jamais à suivre tous les fils que je voudrais si je veux me consacrer à mon propre challenge Et de trois Cocyclis est un endroit trop génial alors j'ai du mal à décrocher...
Voilou et
Pour ce qui est de Cocyclics en fait, je dois dire que ça me prend pas mal de temps. De un parce que pour rédiger un message il me faut trois plombes (je suis pas gémeaux pour rien, mon attention papillonne souvent... ) De deux, le challenge 2012 me prend beaucoup de temps, je n'arriverais jamais à suivre tous les fils que je voudrais si je veux me consacrer à mon propre challenge Et de trois Cocyclis est un endroit trop génial alors j'ai du mal à décrocher...
Voilou et
- gallae
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Re: SFFF et CoCyclics, ou la belle arnaque...
C'est très intéressant comme sujet et je dois dire que les choses me sont apparues de façon inverse. Lorsque j'ai commencé à écrire, je me suis dis : pour éviter de faire trop de recherches, mon histoire va se passer dans notre monde et à notre époque. Et je dois avouer que cette méthode a été plutôt efficace car même si j'ai dû faire quelques recherches (surtout parce que je suis une psychopathe du réalisme), je peux dire qu'elles n'ont pas été trop mangeuses de mon temps.
Pour ce qui est de concilier temps d'écriture, de recherche et Cocyclics, si tu trouves la solution miracle, je suis preneuse
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- Mélanie
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Re: SFFF et CoCyclics, ou la belle arnaque...
C’est aussi comme ça que je raisonnerais. Si on veut éviter les recherches, le mieux c’est d’écrire un roman dans le contemporain et dans un milieu que l’on fréquente déjà. Mais personnellement, j’aime la partie de réflexions et de recherches qui accompagne l’œuvre, trop peut-être. Et j’aime les débats sur CoCyclics, trop surement.gallae a écrit :C'est très intéressant comme sujet et je dois dire que les choses me sont apparues de façon inverse. Lorsque j'ai commencé à écrire, je me suis dis : pour éviter de faire trop de recherches, mon histoire va se passer dans notre monde et à notre époque. Et je dois avouer que cette méthode a été plutôt efficace car même si j'ai dû faire quelques recherches (surtout parce que je suis une psychopathe du réalisme), je peux dire qu'elles n'ont pas été trop mangeuses de mon temps.
ıllıllı Cyclitse ıllıllı
"Aux amres ! diuex et dmei-deiux !
Abtatnos ctete tyarnine,
Ce régmie set fsatideiux !
Puls ed necatr, puls d'abmriosie !"
Oprhée uax efners
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Abtatnos ctete tyarnine,
Ce régmie set fsatideiux !
Puls ed necatr, puls d'abmriosie !"
Oprhée uax efners
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Re: SFFF et CoCyclics, ou la belle arnaque...
C'est drôle, j'ai quasiment pas fait de recherches pour mon roman (sauf des détails comme des noms de vêtements ou d'instruments de musique) et quand je vois tous vos messages je me demande comment mon monde tient debout !
Blague à part, pour moi le piège avec les recherches, outre le temps passé, c'est que le roman devienne plus j'ai un documentaire sur un monde qu'une histoire. Ça doit être difficile à gérer et j'admire ceux qui en sont capable
Blague à part, pour moi le piège avec les recherches, outre le temps passé, c'est que le roman devienne plus j'ai un documentaire sur un monde qu'une histoire. Ça doit être difficile à gérer et j'admire ceux qui en sont capable
- Beorn
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Re: SFFF et CoCyclics, ou la belle arnaque...
En fait, les recherches ne me servent pas vraiment à donner des tonnes de détails descriptifs, mais surtout :
-à me repérer dans des lieux que je visualise mal (une galère pirate, par exemple : c'est grand comment ? il y a un pont arrière ou pas ? les rameurs, ils sont où ? Si mon héros saute à la mer, est-ce qu'il se casse la tête sur les rames ? Oh tiens, il y avait une grosse lanterne à l'arrière, ça me donne une idée).
-à donner le mot juste, non pas parce qu'il est juste, mais parce qu'il sonne vrai aux oreilles du lecteur (il faut que ça "sonne" sans avoir à donner d'explication, par exemple, décrire avec minutie un chantier de construction au moyen-âge est sans grand intérêt, mais dire que ça sent la chaux brûlée, que le héros se cache derrière des barres en plomb, ou à côté d'un casier à vitraux, je trouve que ça ajoute à l'ambiance et ça "ajoute" un petit plus, plutôt que de dire qu'il se cache derrière une banale pile de pierre de taille...)
- Et aussi à me donner des idées nouvelles de péripéties, par exemple : l'actuelle Ukraine-Moldavie, longtemps païenne, était appelée "le pays des esclaves" par les arabes et les européens (d'où le mot de "Slaves"...). Il existait un marché aux esclaves blancs à Verdun jusqu'au Xème siècle. L'Eglise interdisait l'esclavage des chrétiens, mais pas des païens.
Des caravanes entières franchissaient l'actuelle France pour aller fournir l'Espagne musulmane en esclaves blancs.
Bon, hum, ça ne donnera peut-être pas l'inspiration à tout le monde, mais à moi, si.
Et je n'aurais jamais imaginé une chose pareille si je ne l'avais pas trouvée au hasard de mes recherches.
-à me repérer dans des lieux que je visualise mal (une galère pirate, par exemple : c'est grand comment ? il y a un pont arrière ou pas ? les rameurs, ils sont où ? Si mon héros saute à la mer, est-ce qu'il se casse la tête sur les rames ? Oh tiens, il y avait une grosse lanterne à l'arrière, ça me donne une idée).
-à donner le mot juste, non pas parce qu'il est juste, mais parce qu'il sonne vrai aux oreilles du lecteur (il faut que ça "sonne" sans avoir à donner d'explication, par exemple, décrire avec minutie un chantier de construction au moyen-âge est sans grand intérêt, mais dire que ça sent la chaux brûlée, que le héros se cache derrière des barres en plomb, ou à côté d'un casier à vitraux, je trouve que ça ajoute à l'ambiance et ça "ajoute" un petit plus, plutôt que de dire qu'il se cache derrière une banale pile de pierre de taille...)
- Et aussi à me donner des idées nouvelles de péripéties, par exemple : l'actuelle Ukraine-Moldavie, longtemps païenne, était appelée "le pays des esclaves" par les arabes et les européens (d'où le mot de "Slaves"...). Il existait un marché aux esclaves blancs à Verdun jusqu'au Xème siècle. L'Eglise interdisait l'esclavage des chrétiens, mais pas des païens.
Des caravanes entières franchissaient l'actuelle France pour aller fournir l'Espagne musulmane en esclaves blancs.
Bon, hum, ça ne donnera peut-être pas l'inspiration à tout le monde, mais à moi, si.
Et je n'aurais jamais imaginé une chose pareille si je ne l'avais pas trouvée au hasard de mes recherches.
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Bragelonne : Le 7ème Guerrier-Mage / Calame T1
Castelmore : Le jour où... / 14-14 / Un ogre en cavale / Lune rousse
Rageot : Le club des chasseurs de fantômes 1 et 2
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Re: SFFF et CoCyclics, ou la belle arnaque...
Totalement d'accord avec Beorn, sur l'ambiance et sur le côté recherche = inspiration.
Généralement j'ai mes idées de textes en faisant des recherches sur tels ou tels thèmes. Par exemple, l'idée pour ma nouvelle destinée à l'AT Chaperon rouge, je l'ai eu en faisant une recherche sur ... les différentes sortes de pièces de théâtre en ombres chinoises ! Bon je n'ai pas fini de l'écrire (ça ne saurait tarder) mais le sujet de ma nouvelle à ensuite complètement dévié du sujet de mes recherches.
Par contre, le souci c'est que du coup, on peut trouver des idées partout. Et c'est en ça aussi que les recherches peuvent être très "piégeuses" aussi. Parce qu'à titre personnel, un simple article sur je sais pas moi "la méthode de fabrication de la farine de seigle" peut me donner trois idées de texte. Et du coup, m'éloigner de mon idée en cours d'écriture...
Généralement j'ai mes idées de textes en faisant des recherches sur tels ou tels thèmes. Par exemple, l'idée pour ma nouvelle destinée à l'AT Chaperon rouge, je l'ai eu en faisant une recherche sur ... les différentes sortes de pièces de théâtre en ombres chinoises ! Bon je n'ai pas fini de l'écrire (ça ne saurait tarder) mais le sujet de ma nouvelle à ensuite complètement dévié du sujet de mes recherches.
Par contre, le souci c'est que du coup, on peut trouver des idées partout. Et c'est en ça aussi que les recherches peuvent être très "piégeuses" aussi. Parce qu'à titre personnel, un simple article sur je sais pas moi "la méthode de fabrication de la farine de seigle" peut me donner trois idées de texte. Et du coup, m'éloigner de mon idée en cours d'écriture...
Re: SFFF et CoCyclics, ou la belle arnaque...
Je rejoins Beorn sur le côté "il faut que ça sonne vrai". Si on cherche à décrire un monde totalement inventé parfaitement crédible, on risque de se perdre dans des années de construction d'univers sans être certain que tout sera utile.
Comme le dit Aelys, ça doit rester un roman, pas un documentaire sur un monde imaginaire. Même Tolkien qui a créé un univers extrêmement riche ne décrit pas tout son monde dans le Seigneur des anneaux. Il reste sur son récit et se concentre là dessus. Pourtant, il a passé plus de 13 ans sur son œuvre.
De mon côté, j'écris plutôt de la SF, je ne sais pas si on peut considérer que c'est différent point de vue création de monde, mais je m'attache surtout à ne pas raconter de conneries sur la technologie et pour le reste, je mets juste le vernis nécessaire à la crédibilité.
Il vaut mieux se concentrer sur l'histoire, car je considère que c'est l'histoire qui accroche le lecteur, pas la description d'un univers, aussi parfaite soit-elle.
Comme le dit Aelys, ça doit rester un roman, pas un documentaire sur un monde imaginaire. Même Tolkien qui a créé un univers extrêmement riche ne décrit pas tout son monde dans le Seigneur des anneaux. Il reste sur son récit et se concentre là dessus. Pourtant, il a passé plus de 13 ans sur son œuvre.
De mon côté, j'écris plutôt de la SF, je ne sais pas si on peut considérer que c'est différent point de vue création de monde, mais je m'attache surtout à ne pas raconter de conneries sur la technologie et pour le reste, je mets juste le vernis nécessaire à la crédibilité.
Il vaut mieux se concentrer sur l'histoire, car je considère que c'est l'histoire qui accroche le lecteur, pas la description d'un univers, aussi parfaite soit-elle.