[A] Typo pour un personnage télépathe ?

[Mariedelabas]

excellente idée :

[Nyaoh]

Je ne dis pas que j'ai raison, mais pour ce problème dans mon livre je ne mets pas de tiret quadratin et je passe en italique. ça me semble plus clair ainsi.

[NB]

Perso, j'ai opté pour l'italique aussi, et une différence marquée typographiquement pour que ça ressorte bien du texte (en l’occurrence, pas de retrait de paragraphe).

[Ermina]

J'ai choisi l'italique, mais je songe à rajouter des guillemets pour bien le séparer des simples pensées. De plus, je rajoute des verbes de paroles.

[Mariedelabas]

J'ai choisi l'italique, mais je songe à rajouter des guillemets pour bien le séparer des simples pensées. De plus, je rajoute des verbes de paroles.

Oui, je pense aussi utiliser des verbes particuliers pour appuyer le fait que c'est de la télépathie... Je vois que je ne suis pas la seule intéressée par le sujet. C'est amusant de voir les méthodes des uns et des autres, finalement il n'y a pas une seule façon de l'exprimer. Je me coucherai moins bête ce soir, moi....

[Anonyme_Quatre]

Tiens, j'ai un cas plus compliqué à vous soumettre x)
Au début de mon roman, j'exprimais les pensées de mon personnage principal et narrateur, Tylianne, en italique (beaucoup d'injures au passage). Puis, il y a eu l'arrivée de... heu... une petite voix. Presque de la schizophrénie (dans le sens entendre des voix, pas personnalités multiples), que je continue à écrire en italique elle aussi.
Mais on ne sait jamais si c'est une petite voix "maladive" ou du genre une présence extérieure embarrassante, et je ne tiens pas à ce qu'on le sache
Du coup, à votre avis, dois-je garder juste l'italique, autant pour les pensées de Tylianne 1.1 que les dialogues entre Tylianne 1.1 et 1.2 ? x)

[NB]

Tu peux utiliser les guillemets en plus pour l'une des deux voix ? (les deux en italique).

J'ai ça à certains moments (mon héros se retrouve à tenir une conversation en pensée : ses pensées restent en italique simple, les réponses de l'autre sont en italique et entre guillemets).

[Mariedelabas]

Si les deux situations sont très différenciées, avec ses pensées très logiques et cohérentes, et la petite voix qui part systématiquement en vrille, peut-être qu'un simple changement de tiret suffirait ?
exemple :
La file au supermarché un samedi après-midi :
— Ce type est passé devant moi... J'y crois pas, quel goujat !
— 'Lui arracherais bien la tête avec les dents, moi.
— Je crois que je vais lui faire la remarque...
— Le rayon des tronçonneuses, c'est au fond à gauche.

Autrement, il me semble que le cas nécessiterait un petit signe typo de plus pour aider le lecteur à ne pas se perdre.

[Anonyme_Quatre]

Pour l'instant, je ne faisais que revenir à la ligne :
Fais ta dure, mais je suis sûre que tu m’aimes bien, au fond.
Au tréfonds alors. Mais promis, au moins un peu.
Dans un certain sens, heureusement que tu es là. C’est ironique, mais tu me sauves de la folie, je crois.
Tu l’aimais tant que ça ?
Tu es la mieux placée pour le savoir, non ? Écoute, à part un mec au tertiaire, j’ai jamais été amoureuse. Alors évidemment, oui. Tant que ça.

Mais la proposition de NB me parait pas mal ^.^ Le changement de tiret, ça me parait plus délicat.
Par contre, j'utilise les guillemets déjà pour ouvrir et fermer un échange, là ça servirait donc à juste enfermer une réplique ?
Fais ta dure, mais je suis sûre que tu m’aimes bien, au fond.
« Au tréfonds alors. Mais promis, au moins un peu. »
Dans un certain sens, heureusement que tu es là. C’est ironique, mais tu me sauves de la folie, je crois.
« Tu l’aimais tant que ça ? »
Tu es la mieux placée pour le savoir, non ? Écoute, à part un mec au tertiaire, j’ai jamais été amoureuse. Alors évidemment, oui. Tant que ça.

[Mariedelabas]

@ Nariel : c'est vrai que la deuxième version est très claire, plus que la première, dans ton exemple, à mon avis.

[takisys]

@ Nariel : c'est vrai que la deuxième version est très claire, plus que la première, dans ton exemple, à mon avis.

Yep moi aussi, je vote pour la seconde solution

à ce propos, je suis passé au double asterix pour introduire mes interventions télépathiques en fait, c'est plus clair ( je n'utilise absolument pas les guillemets, juste les tiret quadratins dans les dialogues) ça donne ça :

** Autant en tirer partit et si jamais les murs ont des oreilles, elles ne pourront nous espionner.
— Je ne comprends pas, comment vous faites ça ? bredouilla Jinn.
** Tu n’as jamais communiqué par télépathie ?
— Non, n’est-ce pas supposé demander un entraînement spécial ?
** Ouvrir une ligne télépathique entre deux individus demande un gros travail d’approche, de mise en condition. Là, ce n’est pas pareil. Tu m’entends, nos esprits sont sur la même longueur d’onde, c’est naturel. Contente-toi de penser ce que tu veux dire. Nous n’entendrons que ce que tu formuleras clairement dans ta tête.

Et surtout côté présentation, mon dialogue reste aligné

[Mariedelabas]

Juste une question : le tiret quadratin et le tiret de dialogue, c'est pareil ? alt 0151 ? Les méandres de la typo n'en finissent pas de me perdre...

[Anonyme_Quatre]

(j'aimais bien ton infini, ça donnait un côté mystico-scientifique très discret )

Bon, au boulot alors, gasp !
Par contre, comme sa "folie" commence de manière floue, je pense ne pas mettre les guillemets aux premiers dialogues, qu'en pensez-vous ?

Tiret de dialogue = cadratin ou demi-cadratin (varie selon l'éditeur je crois)

[Elyna]

Par contre, comme sa "folie" commence de manière floue, je pense ne pas mettre les guillemets aux premiers dialogues, qu'en pensez-vous ?

Moi je pense que c'est une très bonne idée. Au début, le lecteur est comme elle, étonné (quitte à ce qu'il croit qu'elle se parle à elle-même). Et plus le roman avance, plus cela est marqué jusqu'à être carrément différencié. J'aime l'idée !

[takisys]

Par contre, comme sa "folie" commence de manière floue, je pense ne pas mettre les guillemets aux premiers dialogues, qu'en pensez-vous ?

Moi je pense que c'est une très bonne idée. Au début, le lecteur est comme elle, étonné (quitte à ce qu'il croit qu'elle se parle à elle-même). Et plus le roman avance, plus cela est marqué jusqu'à être carrément différencié. J'aime l'idée !

Oui, mais en même temps ça te forcera à choisir un moment "donné"

(j'aimais bien ton infini, ça donnait un côté mystico-scientifique très discret )

oui, mais il avait deux inconvénients un mineur l'alignement du dialogue n'était pas parfait et un autre que je qualifiré de majeur, au tirage papier ma fille s'est retrouver avec tout les dialogues télépathiques ouvert par un superbe "8" franchement pas fun pour la lecture, mais bien sûr on s'en est rendu compte une fois les 300 pages sorties... et surtout on a jamais pu trouver le pourquoi du comment