[A] Typo pour un personnage télépathe ?

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Azhazhel
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Re: [A] Typo pour un personnage télépathe ?

Message par Azhazhel »

Wendy et Richard Pini dans les novellisations de leur bd Elfquest avaient comme perso des elfes telepathes et utilisaient la typo suivante pour un echange mental :

* italique *
ou

* italique
- italique
-italique *

en gros au lieu de guillemet ils utilisaient une asterique.
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Ermina
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Re: [A] Typo pour un personnage télépathe ?

Message par Ermina »

C'est intéressant l'astérisque, je n'y aurais pas pensé. Pour le coup, c'est bien différent de la typo habituelle des dialogues.

Personnellement, j'utilise ce principe pour les dialogues télépathiques :
« Message télépathique 1. »
« Message télépathique 2. »
Régulièrement, dans la narration et les verbes introducteurs, je rappelle qu'il s'agit de télépathie. Je l'ai fait dans plusieurs textes et les personnes qui les ont lus n'ont pas été perturbées.
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MarcusKMAP
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Re: [A] Typo pour un personnage télépathe ?

Message par MarcusKMAP »

Une question fort intéressante:)

Disclaimer !

Je m'excuse à l'avance de l'exhaustivité maladive dont je vais faire preuve dans ce post quant à ma méthode pour aborder la télépathie. Je vais tenter de garder un propos très général, ne pas donner trop d'exemple, de formulations personnelles car comme écrit dans la FAQ, le but étant, dans ce genre de questions comme dans le cas d'une bêta lecture, d'apprendre au demandeur éventuel à la recherche de pistes à pêcher par lui même et c'est ce que je vais tenter de faire sur ce sujet... Je ne dis pas que c'est la bonne méthode, malgré que je vais vraiment me montrer très exhaustif quand à ma manière de procéder, et je n'invite personne à s'y conformer, mais si cela peut aider, donner une base à quelqu'un, alors je ne serait que trop heureux de l'avoir aidé...


J'ai une manière très codifiée d'aborder la télépathie dans mes textes si je dois y avoir recours, et elle n'engage que moi.

Déjà, j'utilise l'italique exclusivement pour les pensés intérieures de mes personnages (ça aura son importance pour la suite), ou des fois, dans une réplique de dialogue pour marquer le fait qu'un personnage appui lourdement sur un point qu'il juge important mais ce n'est pas le sujet ici.

De plus, je saute une ligne, comme si j'ouvrai un dialogue, et une fois cette pensé formulée, je saute à nouveau une ligne et je poursuis ma narration (ou je peux ouvrir un dialogue, télépathique ou non, juste après mais c'est bien plus rare, et moins esthétiques dans le cas d'un dialogue parlé).

:gyro: J'ai tendance à toujours mettre les pensés en italiques et entre guillemets (ces guillemets là : " et ") sauf que celles-ci me servent déjà à écrire la poursuite d'une réplique. (exemple ci dessous):
— Réplique, incise. "Poursuite de la réplique, incise optionnelle"
Du coup, vu que j'ai déjà et l'italique et le fait de dédier une ligne à cette pensé, j'essaye de me débarrasser de cette vilaine habitude de mettre des guillemets à ce moment là :rougit:.

Et la télépathie dans tout ça ?

Et bien tout est lié avec la partie précédente, et c'est pour ça que j'ai parlé des pensé internes de mes personnages et de ma manière de les présenter.

Pour ma part, je ne l'insère jamais dans un dialogue. Je la mets entre guillemets (ces guillemets là cette fois-ci : « et », celles qui me servent à ouvrir et fermer une séquence de dialogue) et je l'insère directement dans un passage de narration/description. A savoir que, du coup, les incises sont directement inscrites au milieu du passage narratif dans lequel le dialogue en off a lieu, et que, si le narrateur a la faculté de répondre au télépathe qui lui parle, alors sa réponse est au discours indirect.

Ici, la réplique en télépathie est entre guillemets, comme un dialogue ouvert puis refermé tout de suite après. Toutes les autres répliques de ce dialogue sont au discours indirect. Évidemment, si le narrateur est télépathe, c'est bien sa réplique à lui qui sera entre guillemet.

1.A : Rien empêche que de la narration ou de la description s'insère entre deux répliques d'un même dialogue, notamment si les personnages sont dans le feu de l'action et se parlent en off en même temps.

1.B : Pour ma part, un dialogue (ouvert par des guillemets « ) peut durer cinq pages, ne comporter qu'une poignée de réplique, chacune séparée par un pavé de narration, tant que le dialogue n'a pas trouvé de conclusion, je ne le referme pas (avec ces guillemets :  »). Cela est valable pour mes dialogues en off comme cour mes dialogues télépathiques (sauf que mes répliques de dialogues télépathiques sont toutes au discours indirecte, inclues avec leurs incises dans le pavé de narration/description.

1.C : De même, un dialogue peut se dérouler sur une longue série de répliques, puis être refermé alors que, deux lignes plus loin, un nouveau dialogue est ouvert avec des guillemets alors que très peu de texte narratif sépare la première réplique de ce nouveau dialogue de la dernière réplique du dialogue précédent... Et cela peut se transposer aussi aux dialogues télépathiques, mais dans une mesure moindre, vu que chaque réplique au discours indirecte se suit généralement de la réaction intérieure de mon narrateur, pourquoi pas une poursuite de la narration si les personnages sont dans le feu de l'action, mais les répliques de mes dialogues télépathiques ont tendance à moins fuser, les dialogues télépathiques ont tendance à être potentiellement plus lent, ce qui, en fonction des besoins, peut s'avérer problématique. Pour ma part je m'en accommode bien.

2.A : Une réplique télépathique (ici je parle de celle entre guillemets, celle qui ouvre le dialogue télépathique) peut très bien être envoyée en réponse à une pensé interne du personnage.

2.B : De même qu'une pensé interne (en italique, sur une ligne à part) peut s'insérer au milieu d'un dialogue télépathique en guise de réaction à une réplique télépathique. Sauf que généralement, elles clôture celui-ci, car cette pensé n'a de pertinence selon moi que si elle concerne l'issue du dialogue. Si un télépathe capte cette pensé interne, alors la réplique qui répond à cette pensé interne est entre guillemets (« et ») vu qu'elle ouvre un nouveau dialogue, la pensé interne étant une pensé formulée en réaction à l'issue du dialogue précédent...

2.C : Dans le cas d'un narrateur qui ne serait pas télépathe, rien ne l'empêche de discuter avec un télépathe en ne formulant que des pensés internes, en italique. Exceptionnellement, les répliques de mon narrateur ne font pas l'objet d'un retour à la ligne, et les pensés en italique sont formulées dans le pavé de narration. Ce cas précis où les répliques internes d'un personnage sont en italique me permettent de faire la différence entre un personnage qui discute d'égal à égal avec un télépathe, ou s'il utilise ses pensés pour communiquer avec le télépathe. Cette nuance est à mon sens très importante...

3.A : Si la réplique est importante, si j'ai besoin de marquer un effet dramatique, rien empêche de sauter à la ligne pour introduire une réplique au discours indirect, ou même de sauter à la ligne et mettre une réplique entre guillemet alors qu'elle s'inscrit dans un dialogue déjà ouvert par une précédente réplique, comme pour marquer une prise de décision importante.

3.B : Généralement, cette réplique ferme le dialogue, même si elle est entre guillemet et que donc elle a aussi servit à ouvrir un nouveau dialogue. Elle ouvre un dialogue et elle le ferme, tout en fermant aussi le dialogue précédent.

4: Des fois, des répliques de dialogues normales peuvent aussi être formulées au discours indirect pour éviter de nuire à la fluidité du texte pour des répliques très secondaires. Là, c'est à moi en tant qu'auteur de développer mes incises et l'introduction de ladite réplique afin de différencier une réplique de dialogue normale mais anecdotique au discours indirecte d'un dialogue télépathique dont la majeure partie des répliques sont également au discours indirect, insérées dans le pavé de narration...

5: Une réplique télépathique peut très bien ouvrir un dialogue parlé ensuite. Auquel cas, j'insère la réplique télépathique dans mon pavé de narration, et j'ouvre à nouveau un dialogue avec les guillemets dédiées, que je refermerait au moment voulu.

PS: Le "pavé" de narration que je désigne à de nombreuses reprises peut faire 12 pages comme il peut faire 2 lignes, bien sûr c'est au besoin selon le passage que j'écris.

...

Voilà voilà... Encore une fois, je tiens à préciser que cette codification n'engage que moi mais jusqu'ici, elle me permet de rester cohérent du début à la fin avec toutes mes autres codifications, chaque élément particulier (dialogue, pensé, télépathie, dialogues secondaires au discours indirect...) faisant l'objet d'une présentation particulière...

D'ailleurs ma façon de faire est critiquable: le rythme des dialogues ek off est potentiellement toujours moins rapide et autant différencier les dialogues télépathiques des dialogues normaux peut signifier aux yeux du lecteurs que la télépathie est un élément marginal, ce qui est souvent mon cas

La présentation est un postulat en soit, pour ma part la télépathie dans mes histoires a toujours été un élément secondaire, parfois passager; quelques-chose d'inhabituel, marginal, y compris au sein de mes univers eux mêmes.

D'où la manière discriminante que j'ai de la présenter dans mes textes

Il n'y a pas de méthode juste, académique et toute trouvée qui marche en toutes situations. Si tu veux ouvrir un dialogue télépathiques comme tu ouvrirait un dialogue normaul, et ben soit, si tel est ton postulat, personne ici n'en fera grief (il se peut cela dit que justement, en fonction de l'importance de ce concept dans ton univers, la présentation puisse poser un soucis de cohérence... Tout est vraiment subjectif en fait...)

D'ailleurs, petite question générale, est-il même possible d'adapter la typologie en rapport avec la télépathie en fonction du degré d'importance qu'elle a aux différents moments de l'histoire ?
Par exemple si le narrateur s'incarne en deux protagonistes différents qui s'alternent, que l'un baigne en plein dedans tandis que le second n'y est confronté que marginalement, doit-on uniformiser la présentation ou faire un travail distinct de présentation par rapport au niveau de discrimination selon qui est le narrateur ?
D'ailleurs quid des narrateurs omniscients (que je n'utilise que rarement...) ?

Merci d'avance à ceux qui m'ont lu jusqu'au bout car ce pavé était un peu long mais je tenais à vraiment développer mon sujet :rougit:
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Lien vers mon OLT: L'Automne - 11/12/2021

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