[A] Le "contrat à compte de lecteurs"
Posté : sam. mars 10, 2012 9:55 am
Amies grenouilles, bonjour !
Que pensez-vous d’une tendance récente dans l’édition qui consiste à publier beaucoup d’auteurs sans leur assurer de réelle diffusion ? Dans ce modèle économique, le bénéfice est engrangé sur le nombre d’auteurs au catalogue, même si chacun des ouvrages se vend très peu. En effet, grâce aux progrès du numérique, seuls les exemplaires commandés sont imprimés, le risque financier est donc négligeable.
Il y avait :
- Le contrat à compte d’éditeur.
- Le contrat à compte d’auteur.
- Le contrat à compte d’auteur déguisé.
- L’autoédition.
Ici, c’est finalement les proches de l’auteur, et en général ses seuls lecteurs, qui financent les livres. Certes, l’auteur n’est pas tenu de vendre un certain nombre d’exemplaires pour se voir éditer. Toutefois, l’éditeur n’assurant aucune diffusion de l’ouvrage autre que sur son site internet, il n’a que très peu de chance de voir décoller ses ventes.
En définitive, quel est donc son intérêt à accepter un tel contrat ? Beaucoup de jeunes auteurs seront enthousiastes à l’idée de signer un contrat qui ressemble à un vrai contrat d’édition. Mais ils se retrouveront ensuite à faire des pieds et des mains pour vendre un livre sans le soutien de leur maison d’édition – qui sera plus occupée à chercher d’autres auteurs. Dans ces conditions, il me semble qu’il est préférable de se lancer dans l’auto édition. Le livre ne se vendra probablement pas davantage mais au moins la totalité des doits d’auteur reviendront à l’auteur. On se sent toujours plus crédible avec le nom d’une vraie maison d’édition sur la couverture de son roman. Mais ce type de maison d’édition qui publie à tour de bras est-il vraiment crédible ?
Et je ne parle pas des délais d’impression ultra longs inhérents à ce système, ni des problèmes de référencements sur les sites de vente de type Amazon ou la Fnac. Parfois, il y a néanmoins un vrai travail éditorial qui est fait avec un directeur littéraire (corrections, couverture, etc.) Mais pour ma part, j’estime que ce type de contrat se rapproche trop du compte d’auteur, d’abord à cause du manque de transparence de ces maisons (qui n’hésitent pas à clamer qu’elles font du compte d’éditeur) mais surtout parce qu’elles incitent l’auteur à s’acquitter des tâches qui leur incombent (diffusion de l’ouvrage) alors qu’il ne touche pas de droits d’auteurs plus conséquents.
Que pensez-vous d’une tendance récente dans l’édition qui consiste à publier beaucoup d’auteurs sans leur assurer de réelle diffusion ? Dans ce modèle économique, le bénéfice est engrangé sur le nombre d’auteurs au catalogue, même si chacun des ouvrages se vend très peu. En effet, grâce aux progrès du numérique, seuls les exemplaires commandés sont imprimés, le risque financier est donc négligeable.
Il y avait :
- Le contrat à compte d’éditeur.
- Le contrat à compte d’auteur.
- Le contrat à compte d’auteur déguisé.
- L’autoédition.
Ici, c’est finalement les proches de l’auteur, et en général ses seuls lecteurs, qui financent les livres. Certes, l’auteur n’est pas tenu de vendre un certain nombre d’exemplaires pour se voir éditer. Toutefois, l’éditeur n’assurant aucune diffusion de l’ouvrage autre que sur son site internet, il n’a que très peu de chance de voir décoller ses ventes.
En définitive, quel est donc son intérêt à accepter un tel contrat ? Beaucoup de jeunes auteurs seront enthousiastes à l’idée de signer un contrat qui ressemble à un vrai contrat d’édition. Mais ils se retrouveront ensuite à faire des pieds et des mains pour vendre un livre sans le soutien de leur maison d’édition – qui sera plus occupée à chercher d’autres auteurs. Dans ces conditions, il me semble qu’il est préférable de se lancer dans l’auto édition. Le livre ne se vendra probablement pas davantage mais au moins la totalité des doits d’auteur reviendront à l’auteur. On se sent toujours plus crédible avec le nom d’une vraie maison d’édition sur la couverture de son roman. Mais ce type de maison d’édition qui publie à tour de bras est-il vraiment crédible ?
Et je ne parle pas des délais d’impression ultra longs inhérents à ce système, ni des problèmes de référencements sur les sites de vente de type Amazon ou la Fnac. Parfois, il y a néanmoins un vrai travail éditorial qui est fait avec un directeur littéraire (corrections, couverture, etc.) Mais pour ma part, j’estime que ce type de contrat se rapproche trop du compte d’auteur, d’abord à cause du manque de transparence de ces maisons (qui n’hésitent pas à clamer qu’elles font du compte d’éditeur) mais surtout parce qu’elles incitent l’auteur à s’acquitter des tâches qui leur incombent (diffusion de l’ouvrage) alors qu’il ne touche pas de droits d’auteurs plus conséquents.