20 choses que les personnages devraient faire plus souvent

[Anonyme_Quatre]

Dans la Tour Sombre, la nana a ses règles, mais comme ça parle aussi de bébé, c'est de la triche x)

La mienne n'a pas de règles du tout, par contre, je me suis longuement demandé si je devais lui faire pondre un oeuf par semaine/mois/année... Hum.

[Celia]

C'est ça Milora elles crapahutent partout, mais jamais t'en as une qui à besoin d'un dafalgan ou qui se tape d'une cystite lol. Il doit être sympa le livre dont tu parles Milora

Les "héroïnes" (entre guillemets puisque je parle des figures générales, il y a toujours des exceptions) sont toujours épilées (même les sourcils !) et n'ont jamais de problème mensuel.

[Siana]

pisser je suis bien d'accord, comme les femmes n'ont jamais leurs règles dans les grandes sagas épiques >.> tu les vois jamais galéré ou tu n'imagines pas dans le SDA une femme obligée de se galérer avec des protections en mousse de chêne, ahlala

Je m'étais fait la réflexion aussi. Ou quand elles sont prisonnières de longs mois...

Si, Rouge à ses règles plusieurs fois, dans le livre du même nom. C'est même une période très embêtante pour elle.
D'ailleurs, c'est une chouette histoire de fantasy, je vous la conseille.

[NB]

Il est aussi question des règles dans "Les aventurier de la mer" (une femme conseille à une autre d'utiliser des chaussettes noires comme garnitures de façon à pouvoir les laver discrétos sur le bateau où elle vit déguisée en homme).

[Guy Le Heaume]

D'un autre côté lorsque je lis un Solomon Kane par exemple, savoir où / quand / comment il urine m'importe vraiment, mais alors vraiment pas.

C'est, à mon avis, en partie une question de courant littéraire. Avant on écrivait et lisait de la fantasy avec des héros avec des personnages auxquels on n'aurait même pas idée de leur adjoindre une caractéristique aussi basse que celle du corps. Imaginez le voyage d'Ulysse*/Frodon s'il avait fallu raconter à chaque fois comment il s'en sortait pour aller uriner - ce n'est pas ça l'intéressant. Par contre certains romans de fantasy s'intéressent au corporel. Je pense à Gagner la Guerre mais il y en a sûrement d'autres, récents, où la question du corps humain entre en jeu comme une thématique importante du livre.

* Ok les récits homériques ne sont pas de la fantasy, mais si ce n'est pas une source d'inspiration majeure, je veux bien être fouetté...

[Anonyme_Quatre]

Il est aussi question des règles dans "Les aventurier de la mer" (une femme conseille à une autre d'utiliser des chaussettes noires comme garnitures de façon à pouvoir les laver discrétos sur le bateau où elle vit déguisée en homme).

Et sur un autre bateau, la conseillère dit à la gamine de prétendre qu'elle a les règles si un homme s'intéresse à elle... x)

[Jo Ann v.]

C'est ça Milora elles crapahutent partout, mais jamais t'en as une qui à besoin d'un dafalgan ou qui se tape d'une cystite lol. Il doit être sympa le livre dont tu parles Milora

Les "héroïnes" (entre guillemets puisque je parle des figures générales, il y a toujours des exceptions) sont toujours épilées (même les sourcils !) et n'ont jamais de problème mensuel.

Dans ma saga, la mienne se fait épiler au caramel parce que les montagnardes sont poilues et le roi barbare n'aime pas les gens poilus.
(Sinon, elle est enceinte la plupart des deux premiers tomes, donc la question des règles est vite réglée.)
(Sinon bis, elle crevait de faim et était très maigre, donc les règles avant de tomber enceinte c'était pas ça...)

[Ayalys]

Je crois me souvenir pour les règles qu'ils en parlaient aussi dans une des séries des Hérauts de Valdemar, au moins pour les flèches. Ils ont des plantes spéciales pour les éviter et éviter les grossesses pendant les tournées qui durent entre 1 an et 1 an et demi.

N'empêche la liste est rigolote, même si pour l'application, certaines ne me semblent pas très intéressantes (à part ancrer plus dans le réel, je ne suis pas sûre que cela apporte beaucoup à l'intrigue pour certaines).

[Blanche]

En trois tomes, j'ai un personnage secondaire qui va faire pipi, une fois. Ca compte ?
Les autres ont sûrement des vessies comprimables à l'infini...

Mais si le dragon mange le héros, alors que le héros n'a pas le droit à une fin épique, on n'a pas un problème ? C'est quand même épique de se faire boulotter par un dragon !

[Nyaoh]

Après sur 5 livres ou ça existe, sur combien de centaines de livres on en trouve aucune traces ? Hermione qui crapahute avec harry on la voit jamais s'arreter au drugstore du coin reprendre des tampons. Mais bon je sais bien que c'est pas l'intéret premier d'un livre, mais à glisser sur tout ces types de détails au bout d'un moment...

[Fabien]

Ahaha terrible !

Et là je me dis « mmm, comment intégrer des truc pareils à mon roman ?» ... et là je comprends que c'est DUR quand on l'a pas prévu dès le début.

dans le SDA une femme obligée de se galérer avec des protections en mousse de chêne

Ahaha excellent ! Quel réalisme Mais il y a peut-être un sortilège pour ça ! Par Gandalf-le-rouge.

[Elyna]

Bien que certains point soient irréalisable selon les projets de fantasy (n'ayant pas de dragon, de nain ou d'orc dans mon roman, je peux difficilement mettre en place les points 11, 17 et 20, par exemple), je trouve la liste bien drôle.

Pour revenir sur les règles, il y a aussi la Trilogie du Dernier Souffle de Fiona MacIntosh (dans le tome 2 je crois, l'Âme) où le personnage principal à ses règles. Et ce qui est absolument succulent, c'est qu'à la base le perso principal est un homme qui a reçu le don/malédiction de prendre le corps de ses meurtriers. Il se fait assassiner par une femme et se retrouve donc dans son corps. Après la description des différences entre corps homme et femme (je crois même qu'il y a une scène où il va faire pipi, surpris de ne pouvoir rester debout ), il a la chance d'avoir ses règles. C'était très drôle à lire et surtout rafraîchissant.
Je me souviens aussi de la série Everworld (très bonne série YA au passage !) où il est question de quatre jeunes américains qui se retrouvent sur un monde parallèle. Là, tous les clichés sont pris à contre-pieds et la plupart des points cités dans l'article sont présents (notamment un personnage qui compare ce qu'il se passe sur Everworld avec des épisodes de Buffy. Très drôle et bien tourné. Ou bien la seule fille du groupe qui a la chance d'être escortée en amazone par le célèbre Galaad (chevalier de la table ronde) et qui, outre se plaindre intérieurement du fait qu'il lui manque une dizaine de douche pour sentir la rose, se demande surtout comment faire savoir à un illustre chevalier que l'on a envie de faire pipi et que le balancement du cheval n'aide pas à faire passer l'envie, au contraire )

Mais c'est sûr que ce genre d'exemple se comptent sur les doigts des deux mains. Après, comme le disait Guillaume et d'autres, certains roman ne s'y prêtent pas à ce genre de description et ça ne manque pas à la lecture. C'est surtout après coup que l'on se dit "tiens, mais en fait, Druss/Waylander/Aragorn/Conan/etc., ils ne vont jamais au petit coin avant de partir en guerre ?"

[Tristeplume]

Et là je me dis « mmm, comment intégrer des truc pareils à mon roman ?» ... et là je comprends que c'est DUR quand on l'a pas prévu dès le début.

Pas forcément le prévoir, faut juste que ça représente une utilité dans l'histoire et que ça reste en phase avec le ton général du roman. Mettre du "réalisme", juste pour faire "vrai", c'est assez moyen à mon avis.
Aragorn qui laisse en plan les potes pour soulager une envie pressante, ça tomberait comme un cheveu dans la soupe dans le SdA. Dark Vador qui au lieu de mourir comme un héros, s'asphyxie bêtement parce qu'il a oublié de changer les piles de son casque, c'est bon pour un pastiche.

[Nyaoh]

Je sens que le problème des règles à "frappé" beaucoup d'entre nous (mais c'est vrai pour tout ! imagine t'on une héroïne d'un roman romantique à la Nora Roberts and co. qui se retrouve à éconduire l'étalon du tome en disant "euh pas ce soir, mais dans une semaine...")... quoi qu'en disant ça j'ai lu un livre pour ado où les héros avaient ce problème et l'auteur n'avait pas eu peur des détails, maintenant que j'y pense...

[Beorn]

Pas forcément le prévoir, faut juste que ça représente une utilité dans l'histoire et que ça reste en phase avec le ton général du roman. Mettre du "réalisme", juste pour faire "vrai", c'est assez moyen à mon avis.
Aragorn qui laisse en plan les potes pour soulager une envie pressante, ça tomberait comme un cheveu dans la soupe dans le SdA. Dark Vador qui au lieu de mourir comme un héros, s'asphyxie bêtement parce qu'il a oublié de changer les piles de son casque, c'est bon pour un pastiche.

Oui, franchement, ces 20 points, c'est de la rigolade.
Je retiens juste l'idée générale, comme quoi les personnages sont parfois un peu trop "désincarnés".

C'est, à mon avis, en partie une question de courant littéraire. Avant on écrivait et lisait de la fantasy avec des héros avec des personnages auxquels on n'aurait même pas idée de leur adjoindre une caractéristique aussi basse que celle du corps. Imaginez le voyage d'Ulysse*/Frodon s'il avait fallu raconter à chaque fois comment il s'en sortait pour aller uriner - ce n'est pas ça l'intéressant. Par contre certains romans de fantasy s'intéressent au corporel. Je pense à Gagner la Guerre mais il y en a sûrement d'autres, récents, où la question du corps humain entre en jeu comme une thématique importante du livre.

Je trouve ça très intéressant comme réflexion. La fantasy a évolué.