Re: Quand peut-on (faut-il) douter (de ce qu'on écrit)?
Posté : dim. juil. 22, 2012 1:29 pm
Je crois que j'ai commencé à passer outre mes doutes lorsque j'ai réussi à supporter d'être lue par d'autres sans prendre les critiques pour une atteinte personnelle. Cela va mieux (depuis peu, en fait depuis que je suis sur Cocyclics qui est le plus formidable truc qui me soit arrivé en écriture) après avoir reçu les bêtas de mon premier texte, survécu à l'épreuve , admis la vérité de ce qui était reproché à mon texte (et vu que, quand même, tout n'était pas à poubelliser) et décidé de me remettre au boulot. Ecrire, c'est mon travail, ce n'est pas moi en tant que personne. (même si je mets des bouts de moi dedans) Du coup, maintenant, je suis capable de comprendre une critique, et de revoir en grande partie un texte sans le mettre à la poubelle complètement. Je ne doute plus, je travaille et j'essaie d'améliorer ce que je fais. C'est un boulot, avec ses hauts et ses bas, et les bêtas sont là pour m'aider et je ne leur dirai jamais assez "merci" pour bien vouloir prendre de leur temps pour mes textes . Le processus chez moi, c'est : je suis dedans quand j'écris (avec passion et soin, autant que ce dont je suis capable) et je prends de la distance après, en attendant les retours. Le texte est le fruit de mon travail, mais ce n'est pas mon essence ou ma personne. Du coup, je ne doute jamais très longtemps. Je me remets au boulot, c'est tout. Il est impensable pour moi d'arrêter d'écrire, maintenant, j'en retire trop de joie, c'est addictif.(on n'a pas la grenouille qui fume dans les smileys, dommage, ça m'irait bien, surtout que j'écris un truc zarb en ce moment...)