la morale dans la littérature jeunesse
- Siana
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Re: la morale dans la littérature jeunesse
Je pense que nuance ou pas nuance, c'est un choix d'auteur. On peut choisir de faire une distinction nette entre les deux camps, comme on peut flouer la limite.
Cela ne donnera pas la même histoire.
Et puis, par ailleurs, j'ai surtout le sentiment que c'est histoire qui guide ce genre de chose, à savoir ce que devient le méchant. Il y a toujours des fins plus logiques de d'autre selon l'histoire.
Cela ne donnera pas la même histoire.
Et puis, par ailleurs, j'ai surtout le sentiment que c'est histoire qui guide ce genre de chose, à savoir ce que devient le méchant. Il y a toujours des fins plus logiques de d'autre selon l'histoire.
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Re: la morale dans la littérature jeunesse
Oui c'est vrai Siana, tu as raison. C'est d'ailleurs le choix que j'ai à faire de façon perso, et c'est pour cela que je voulais en débattre ici, pour y voir plus clair dans ce choix.
Célia, je comprend ce que tu veux dire, mais le cas de ton héros se présente rarement dans du jeunesse à moins que ce soit l'enjeu principal (et encore, je ne pense pas que ce serait un sujet qui s'adresserait à la jeunesse). Un héros qui agit mal sans le savoir dans du jeunesse est rarement confronté à une situation aussi extrême que le meurtre. Un héros qui tue sans savoir que c'est mal... c'est une bonne idée de roman mais je ne crois pas que ce serait possible d'un point de vue symbolique, parce qu'il n'y aurait pas de rachat possible. Ou alors ce serait un livre super sérieux où la question serait au centre de la problématique, pas un levier symbolique dans une histoire. Genre, il y a des méchants, le héros veut sauver la cité, il tue des méchants parce qu'il ne sait pas que c'est mal... après il se rend compte qu'il aurait pu faire autrement. Pourquoi pas... mais je crois c'est encore plus dur à gérer d'un point de vue psychologique que de trouver des alternatives à la violence
Célia, je comprend ce que tu veux dire, mais le cas de ton héros se présente rarement dans du jeunesse à moins que ce soit l'enjeu principal (et encore, je ne pense pas que ce serait un sujet qui s'adresserait à la jeunesse). Un héros qui agit mal sans le savoir dans du jeunesse est rarement confronté à une situation aussi extrême que le meurtre. Un héros qui tue sans savoir que c'est mal... c'est une bonne idée de roman mais je ne crois pas que ce serait possible d'un point de vue symbolique, parce qu'il n'y aurait pas de rachat possible. Ou alors ce serait un livre super sérieux où la question serait au centre de la problématique, pas un levier symbolique dans une histoire. Genre, il y a des méchants, le héros veut sauver la cité, il tue des méchants parce qu'il ne sait pas que c'est mal... après il se rend compte qu'il aurait pu faire autrement. Pourquoi pas... mais je crois c'est encore plus dur à gérer d'un point de vue psychologique que de trouver des alternatives à la violence
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Re: la morale dans la littérature jeunesse
Et pourtant j'ai un exemple tout prêt, l'ennui c'est que c'est un spoiler
J'avoue que je ne partage pas vraiment ton point de vue sur la littérature jeunesse en fait
Spoiler:
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Modifié en dernier par Celia le lun. août 13, 2012 6:51 pm, modifié 1 fois.
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Re: la morale dans la littérature jeunesse
Ok, je me rends. Mais bon, faut que le héros corresponde Mon héroïne est super morale (presque chiante )Et pourtant j'ai un exemple tout prêt, l'ennui c'est que c'est un spoiler
Spoiler: show
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Re: la morale dans la littérature jeunesse
Quand tu parles de jeunesse, tu parles d'adolescents ou d'enfants de 10-12 ans?
Parce que si tu vises un public adolescent, je pense qu'il n'est pas obligatoire d'avoir des héros vertueux à 100%.
En réalité, mon frère de 14 ans se plaint souvent que les héros des livres soient si tiraillés par leurs actes. C'est pour cela qu'il a adoré "Troie". Je ne dirais pas forcément qu'on peut en faire une généralité mais chez moi, on s'est touts les quatre plaint en lisant Eragon de le voir si torturé.
En réalité, ce sont des états d'âmes qui me semblent parfois un petit peu surfaits. Tout dépend du contexte bien sûr. Mais lorsqu'un soldat est engagé sur un champ de bataille, je n'ai pas l'impression qu'il devrait être en train de se dire qu'il prive des enfants de leur père, pas dans le feu de l'action en tout cas. J'ai essayé de me renseigner autant que possible sur les répercussions psychologiques et apparemment les remords sont plutôt post-traumatiques qu'instantanés. Franchement, en contexte de guerre, les témoignages prouvent que même les jeunes sont capable de tuer sans en perdre le sommeil...
Parce que si tu vises un public adolescent, je pense qu'il n'est pas obligatoire d'avoir des héros vertueux à 100%.
En réalité, mon frère de 14 ans se plaint souvent que les héros des livres soient si tiraillés par leurs actes. C'est pour cela qu'il a adoré "Troie". Je ne dirais pas forcément qu'on peut en faire une généralité mais chez moi, on s'est touts les quatre plaint en lisant Eragon de le voir si torturé.
En réalité, ce sont des états d'âmes qui me semblent parfois un petit peu surfaits. Tout dépend du contexte bien sûr. Mais lorsqu'un soldat est engagé sur un champ de bataille, je n'ai pas l'impression qu'il devrait être en train de se dire qu'il prive des enfants de leur père, pas dans le feu de l'action en tout cas. J'ai essayé de me renseigner autant que possible sur les répercussions psychologiques et apparemment les remords sont plutôt post-traumatiques qu'instantanés. Franchement, en contexte de guerre, les témoignages prouvent que même les jeunes sont capable de tuer sans en perdre le sommeil...
Car chaque coeur s'imagine ainsi avoir tressailli avant tout autre sous une foule de sensations qui ont fait battre ceux des premières créatures et feront palpiter encore ceux des derniers hommes et des dernières femmes. Guy de Maupassant
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Re: la morale dans la littérature jeunesse
plus de 12 ans. Je ne pense pas qu'on puisse comparer un soldat à un héros de roman parce qu'un soldat subit un processus psychologique très particulier, une préparation psychologique qui lui permettra justement d'affronter le décalage moral entre ses actes et sa conscience. Donc à moins d'avoir une situation particulière où ton héros est prêt au combat, tu ne peux pas comparer un ado ou adulte préparé au combat à un gentil ado fabriqué par nos sociétés ultra protectrices qui se trouvera confronté à la nécessité de se défendre ou d'attaquer pour une raison ou une autre. Mon héroïne est une fille normale, dans une société semblable à la notre, c'est comme si demain tu te trouvais face à des ennemis. ta première réaction ne sera pas tout de suite de te friter, mais plutôt demander de l'aide, appeler la police, éviter les méchants et en dernier lieu, tu vas au conflit, mais il te faudra alors faire face à la violence, des autres et la tienne aussi. Si tu évacues cette problématique, alors tu es dans la caricature ou tu fais exprès d'être dans un genre léger. Mais ce n'est pas vraiment mon genre de littérature. Je ne trouve pas ça crédible et du coup, je n’adhère pas. Sauf si c'est un genre très humoristique et là, je pardonne tout, mais je ne sais pas faire, moi.Quand tu parles de jeunesse, tu parles d'adolescents ou d'enfants de 10-12 ans?
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Re: la morale dans la littérature jeunesse
Les jeunes soldats de 16/17 ans qui étaient envoyés dans les tranchées n'avaient aucune formation, aucun préparation psychologique. C'était de la chair à canon, autant que leurs ainés. Le décalage moral dont tu parles a donné lieu à des crises psychologiques et psychiatriques qui ont été étudiées lors du retour au civil de ces soldats (jeunes et vieux) C'est un thème particulièrement étudié dans le cinéma us sur le Vietnam (d'ailleurs ce décalage existe aussi pour les soldats professionnels) Le jeune soldat us qui a grandi dans une jolie ville des Etats-Unis, joueur de football américain, bien dans ses pompes et bien dans sa famille, quand il rentre d'Irak ou d'Afghanistan, il n'est plus le même. Il a entre dix-huit et vingt ans et sa vie n'est plus la même. ET pourtant, c'est un "pro", préparé, éduqué, formé comme soldat.Ayaquina a écrit :plus de 12 ans. Je ne pense pas qu'on puisse comparer un soldat à un héros de roman parce qu'un soldat subit un processus psychologique très particulier, une préparation psychologique qui lui permettra justement d'affronter le décalage moral entre ses actes et sa conscience. Donc à moins d'avoir une situation particulière où ton héros est prêt au combat, tu ne peux pas comparer un ado ou adulte préparé au combat à un gentil ado fabriqué par nos sociétés ultra protectrices qui se trouvera confronté à la nécessité de se défendre ou d'attaquer pour une raison ou une autre. Mon héroïne est une fille normale, dans une société semblable à la notre, c'est comme si demain tu te trouvais face à des ennemis. ta première réaction ne sera pas tout de suite de te friter, mais plutôt demander de l'aide, appeler la police, éviter les méchants et en dernier lieu, tu vas au conflit, mais il te faudra alors faire face à la violence, des autres et la tienne aussi. Si tu évacues cette problématique, alors tu es dans la caricature ou tu fais exprès d'être dans un genre léger. Mais ce n'est pas vraiment mon genre de littérature. Je ne trouve pas ça crédible et du coup, je n’adhère pas. Sauf si c'est un genre très humoristique et là, je pardonne tout, mais je ne sais pas faire, moi.Quand tu parles de jeunesse, tu parles d'adolescents ou d'enfants de 10-12 ans?
Et cela arrive encore de nos jours pour des gamins.
Ton héroïne vit dans un environnement normal : des jeunes Tchétchènes, Irakiens, Colombiens, et tous les gamins de pays en conflit, ont grandi dans un environnement "normal". Et pourtant un jour quelqu'un leur a mis une mitraillette dans les mains et ils se sont battus. Ils sont morts, sont devenus fous, sont devenus des enfants soldats, et pourtant, au départ, ils n'avaient pas grand chose de différent avec ton héroïne.
Alors on parle du cas très particulier de la guerre, mais ce que je veux dire, c'est que la violence n'est pas évitée juste parce qu'on a grandi dans une société civilisée. La violence arrive bien plus vite qu'on ne le pense.
Ton héroïne peut être diplomate, demander de l'aide, se cacher, etc. Beaucoup de héros le font sans souci. Mais la chute dans la violence est toujours là, insidieuse, et, que ton héroïne tombe dedans ou non, c'est aussi ce qui fait le sel d'une histoire, cette tension entre le faire et le ne pas faire.
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Re: la morale dans la littérature jeunesse
Tu sais, je suis psy, éducatrice spécialisée, j'ai travaillée comme psychologue en hôpital de jour et tout le temps avec des ados confrontés aux violences, donc je n'idéalise pas notre monde et je connais très bien la violence qui le guette. Mais justement, ce que je ne vous ai pas précisé, c'est que ce n'est pas un livre sérieux (la réalité me suffit bien assez) et je compte récupérer une ado qui va bien à la fin, pas un être anéanti par son vécu qui aura besoin d'une longue thérapie pour se réadapter à notre société. Non, ce que je veux dire, c'est que justement, si je voulais être crédible, à partir du moment où mon héroïne deviendrait violente ou confrontée à la violence extrême, elle ne pourrait plus redevenir gaie et avoir une vision d'ado (ou en tout cas, la caractérisation deviendrait très particulière pour rester crédible) et mon roman ne pourrait plus du tout être léger ce qui est tout même mon objectif. En même temps, j'ai du mal à la confronter à une situation de violence dans un chapitre donné et l'instant d'après elle redevient fleur bleu et pense à la tenue qu'elle va mettre pour épater le garçon dont elle est tombée amoureuse, comme c'est le cas dans certains romans. En gros, c'est dur de faire à la fois crédible, léger et en même temps, ne pas tomber dans le superficiel.Ton héroïne vit dans un environnement normal : des jeunes Tchétchènes, Irakiens, Colombiens, et tous les gamins de pays en conflit, ont grandi dans un environnement "normal". Et pourtant un jour quelqu'un leur a mis une mitraillette dans les mains et ils se sont battus. Ils sont morts, sont devenus fous, sont devenus des enfants soldats, et pourtant, au départ, ils n'avaient pas grand chose de différent avec ton héroïne.
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Re: la morale dans la littérature jeunesse
Ah ben c'est une précision qui manquait effectivement (j'avoue qu'à un moment je pensais que tu enjolivais l'enfance, du coup a m'a un peu choqué et je pense que ça s'est vu )
Il y a deux YA que j'ai lu, et qui me semblent s'accorder avec ce que tu fais.
Le premier, Hunger Games, choisit la voix que tu ne souhaites pas pour ton héroïne : confrontée à la violence, l'héroïne passe par la révolte, la dépression, le meurtre "de justice" et la résilience (mâtinée de grosse dépression) C'est pas drôle du tout mais j'avais beaucoup aimé ^o^
Le second, Uglies, choisit plutôt la voix que tu souhaites, du moins dans une bonne partie du volume. L'héroïne est très protégée, et son seul souci c'est d'être normale (c'est une ado comme les autres) Il se passe des trucs horribles dans ce bouquin, mais elle arrive à garder une certaine candeur. Pour moi, j'adhère moins, mais la construction du personnage était tout à fait correcte. Par contre, comme, au contraire de Hunger Games, je n'ai pas lu la série en entier, je ne sais pas si cette candeur enfantine reste tout du long.
Il y a deux YA que j'ai lu, et qui me semblent s'accorder avec ce que tu fais.
Le premier, Hunger Games, choisit la voix que tu ne souhaites pas pour ton héroïne : confrontée à la violence, l'héroïne passe par la révolte, la dépression, le meurtre "de justice" et la résilience (mâtinée de grosse dépression) C'est pas drôle du tout mais j'avais beaucoup aimé ^o^
Le second, Uglies, choisit plutôt la voix que tu souhaites, du moins dans une bonne partie du volume. L'héroïne est très protégée, et son seul souci c'est d'être normale (c'est une ado comme les autres) Il se passe des trucs horribles dans ce bouquin, mais elle arrive à garder une certaine candeur. Pour moi, j'adhère moins, mais la construction du personnage était tout à fait correcte. Par contre, comme, au contraire de Hunger Games, je n'ai pas lu la série en entier, je ne sais pas si cette candeur enfantine reste tout du long.
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Re: la morale dans la littérature jeunesse
C'est pas drôle du tout mais j'avais beaucoup aimé ^o^
ihihi oui, j'ai réalisé après coup que si je ne donnais pas les paramètres dans lesquels je me débat c'était difficile de comprendre mon problème.Ah ben c'est une précision qui manquait effectivement (j'avoue qu'à un moment je pensais que tu enjolivais l'enfance, du coup a m'a un peu choqué et je pense que ça s'est vu )
Je note : uglies. Je suis curieuse de voir comment s'en sortent d'autres auteurs, même si je sais que je dois trouver ma propre voie.
En tout cas, cette discussion me fait beaucoup de bien, je vous en remercie. Même si je ne pense pas trouver une réponse définitive, ça me permet au moins de considérer la question sous des angles très différents et savoir ce que je veux ou je ne veux pas faire. Après, trouver la nuance la plus juste, c'est là où réside la réussite ou la magie d'un texte. Il n'y a peut-être pas de recette mais un équilibre à trouver qui ne s'établit pas à l'avance, mais dans la singularité d'une histoire et du personnage lui-même.
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Re: la morale dans la littérature jeunesse
* commentaire non-constructif on *
J'ai hâte d'avoir le temps de dévorer ce fil, Aya de l'avoir ouvert !
* commentaire non-constructif off *
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Re: la morale dans la littérature jeunesse
De rieng ! C'est moi qui remercie tout ceux qui voudront venir se joindre à ce brainstorming !J'ai hâte d'avoir le temps de dévorer ce fil, Aya de l'avoir ouvert !
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Re: la morale dans la littérature jeunesse
Je ne parle pas de l'enlever mais de la retarder. Je ne pensais pas aux soldats de notre société qui, comme tu le soulignes, profite d'un soutien psychologique mais à des jeunes angolais qui se sont battus à coup de mitraillettes dès leur adolescence. En second lieu, j'avais en tête des témoignages vu en histoire de soldats de la 1e guerre. Ils se sont battus jusqu'au 11 novembre, 10h59, alors même que les traités étaient signés et qu'ils savaient qu'ils n'avaient plus rien à gagner. Alors je pense que quand les règles du monde change, la différenciation entre le bien et le mal ne peut pas se calquer sur nos propres règles.ta première réaction ne sera pas tout de suite de te friter, mais plutôt demander de l'aide, appeler la police, éviter les méchants et en dernier lieu, tu vas au conflit, mais il te faudra alors faire face à la violence, des autres et la tienne aussi. Si tu évacues cette problématique, alors tu es dans la caricature ou tu fais exprès d'être dans un genre léger. Mais ce n'est pas vraiment mon genre de littérature. Je ne trouve pas ça crédible et du coup, je n’adhère pas. Sauf si c'est un genre très humoristique et là, je pardonne tout, mais je ne sais pas faire, moi.
Pour moi, il y a des émotions fortes qui surviennent lorsque l'on tuent quelqu'un. Mais dans un contexte de danger, je pense qu'il y a tout d'abord une sorte de peur et de soulagement avant les regrets.
C'est ça que je voulais dire et je ne sais pas si je me suis bien exprimée de prime abord.
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Re: la morale dans la littérature jeunesse
J'ajoute une nuance sur la toute fin d'Uglies:Celia a écrit : Le second, Uglies, choisit plutôt la voix que tu souhaites, du moins dans une bonne partie du volume. L'héroïne est très protégée, et son seul souci c'est d'être normale (c'est une ado comme les autres) Il se passe des trucs horribles dans ce bouquin, mais elle arrive à garder une certaine candeur. Pour moi, j'adhère moins, mais la construction du personnage était tout à fait correcte. Par contre, comme, au contraire de Hunger Games, je n'ai pas lu la série en entier, je ne sais pas si cette candeur enfantine reste tout du long.
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Re: la morale dans la littérature jeunesse
Si si, c'est moi qui me suis mal exprimée dès le début. Je suis si engluée dans le problème, que j'avais du mal à vous dire que le cadre de mon roman est léger et divertissant mais inscrit dans la réalité.C'est ça que je voulais dire et je ne sais pas si je me suis bien exprimée de prime abord.
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Ceci étant, la question de la moralité dans le SFFF m’intéresse de façon beaucoup plus vaste si d'autres veulent élargir le débat.
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