L'exaltation des débuts

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Maloriel
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L'exaltation des débuts

Message par Maloriel »

Bonsoir à tous,

D'abord je voulais dire que je suis contente de revenir sur le forum après une absence estivale. ça fait du bien, tout simplement, de parler d'écriture avec des gens qui écrivent. Merci au site d'exister et à ceux qui s'en chargent :)

Alors voilà. Je voulais lancer la discussion sur les débuts. J'écris beaucoup de nouvelles, même si depuis la fin mai je me suis plongée dans la grande aventure du roman pour la première fois - je n'ai d'ailleurs repris les nouvelles que récemment, après une pause de trois mois où mon roman m'accaparait. Et reprendre la nouvelle m'a donné un coup de boost. Pourquoi ? J'ai un vilain défaut : j'adore les débuts. J'adore essayer des trucs, exploiter de nouvelles idées, j'aime aussi l'idée d'exercice de style que peut représenter une nouvelle. Mais à force, cela devient parfois un défaut : on se lasse vite. Il faut dire que je manque de confiance en mes idées, que j'ai tendance à estimer usées assez vite. Parfois c'est juste parce qu'elles n'étaient pas bonnes, parfois je crois que c'est parce que la relation dans le temps est difficile. Écrire un texte, quel qu'il soit, pour moi c'est comme vivre une histoire d'amour. On a le frisson des débuts, puis l'intensité émotionnelle se tarit quelque peu. On préfère alors parfois abandonner le combat plutôt que de donner naissance à quelque chose de vraiment beau, profond, abouti, et solide. Pardon, je suis apparemment d'humeur très romantique ce soir.

Bref, avez-vous ce genre d'états d'âme ? Avez-vous tendance à vous jeter à corps perdu dans les débuts ? Trouvez-vous difficile d'entretenir la passion ? Avez-vous un gros dossier "Texte inachevés" sur votre ordinateur ?

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Stef-
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Re: L'exaltation des débuts

Message par Stef- »

Oui... heu, réflexion faite : non !

Plus ça va, plus je craints les débuts (début d'un prologue, d'un chapitre 1, mais aussi du dernier chapitre 14 comme en ce moment) Je m'en méfie comme la peste.

Pourtant c'est vrai que les débuts c'est le starter d'une histoire, qu'on a tendance à imaginer des situations, être fier des trois premières phrases. Mais en fait, cela peut créer tellement de problèmes par la suite qu'il faut surtout avoir aucun état d'âme avec les débuts, se méfier de ce premier paragraphe jeté d'un coup qui a l'air de bien sonner. Résultat : plus j'écris, plus je les recommence. :wamp: (et donc j'en jette beaucoup, snif)

Mais c'est intéressant d'y réfléchir :)

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Tsyl
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Re: L'exaltation des débuts

Message par Tsyl »

Faut voir, en fait.

En général, j'ai tendance à écrire d'une traite le premier chapitre, et à freiner sérieusement sur la suite (voire à arrêter purement et simplement, pour parfois reprendre des mois plus tard). Donc, je dirais oui.

Sauf que pour d'autres projets, le premier chapitre bloque complètement, et ce n'est qu'une fois l'obstacle franchi que la suite s'enchaîne librement.

Ceci étant dit, je suis plutôt d'accord avec toi : mes huit premiers projets sont et resteront inachevés, faute d'avoir eu envie de les continuer (et, pour certains, parce qu'ils étaient nuls :mrgreen:). Il faut trouver la volonté de continuer, d'achever ce qu'on a commencé. (Je commence à bien parler, autant m'arrêter là ^^.)
Projet en pause : Chroniques des trônes perdus
Projet actuel terminé : Mille fragments de cristal
Projet en cours : aucun, mais moult idées.

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Syven
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Re: L'exaltation des débuts

Message par Syven »

Maloriel a écrit : Bref, avez-vous ce genre d'états d'âme ? Avez-vous tendance à vous jeter à corps perdu dans les débuts ? Trouvez-vous difficile d'entretenir la passion ? Avez-vous un gros dossier "Textes inachevés" sur votre ordinateur ?
Je l'ai appelé: "Projets"
J'ai des fois des cadavres de 50 000 signes là-dedans. Je cultive l'infidélité à mon texte en cours, c’est ma bouée de sauvetage. Je m'interdis de me lancer, et puis je craque, je rédige quelques pages, ou des fois, quelques chapitres. Et je m'arrête. Parfois, je les reprends.

Personnellement, je ne peux pas travailler sur un texte sans penser au prochain. J'ai besoin de préparer la suite, je ne pourrais pas finir un texte et me dire: "Et maintenant?" Je ne me dis pas "Et maintenant?" J'attends depuis longtemps de m'atteler à celui que j'ai choisi dans tous ces débuts vacillants.

Je trouve ça parfaitement sain. Ecrire un début, c'est donner une chance à une idée. C'est à mon sens, le meilleur moyen de faire le tri mais c'est une façon très personnelle de faire le tri. Peu importe, du moment que je finis le texte en cours, quoi. ^^

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Lùani
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Re: L'exaltation des débuts

Message par Lùani »

J'ai des répertoires pleins de syno et de premiers chapitres...
Tout simplement parce que je ne peux pas empêcher mon esprit d'inventer des histoires. Et de le faire beaucoup, beaucoup, beaucoup plus vite que je ne suis capable d'écrire.
Alors quand une histoire devient si envahissante qu'elle m'empêche de me concentrer sur mon roman en cours, je m'en débarrasse en notant l'essentiel, souvent un vague syno et la première scène.
L'avantage, c'est que que j'aurais un vaste choix d'idées pour mon deuxième roman :yata: . L'inconvénient, c'est que vu ma vitesse d'écriture, ma vie ne suffira pas à tout écrire. :cruel:
Parfois, je recycle mes débuts de roman en début de nouvelle, histoire de me dire que ce début ne sera pas perdu...

Au fond, je me dis que mon deuxième roman sera forcément meilleur que le premier, parce que je pourrais en choisir le thème dans ce stock si riche...

Le plus dur, c'est surtout de ne pas lâcher ce qu'on est en train de faire pour ce qu'on pourrait faire. Je me connais assez pour savoir que cela ne sert à rien de lâcher le projet en cours : la phase "Ce que je suis en train d'écrire est trop nul" me tombera toujours sur le coin de la figure en plein milieu de projet, ça ne sert à rien de commencer autre chose pour essayer de l'éviter.

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Ermina
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Re: L'exaltation des débuts

Message par Ermina »

Intéressant ce fil
Je l'ai appelé: "Projets"
J'ai un dossier qui porte le même nom ^^ :lol:

Je fonctionne comme toi, Syven. Tout en écrivant mon projet "principal", je réfléchis déjà à d'autres idées. J'ai beaucoup de mal à rester concentrée sur un seul projet à la fois et je m'en lasse très vite, du coup, j'ai besoin de me changer les idées. Certaines idées ne restent qu'à l'état de synopsis, d'autres ont droit à un prologue et parfois à un ou plusieurs chapitres. Du coup, j'ai énormément de débuts ou des textes plus avancés, voire finis que j'ai abandonné. Mais parfois, je récupère de ces projets des noms de personnage, de lieu ou même des univers.

J'ai aussi plein de débuts ou parfois de versions très avancées pour un même texte. Pour Timraza, j'en ai conservé une cinquantaine. Le début, je trouve que c'est l'une des parties les plus compliquées à rédiger car c'est ce qui va accrocher le lecteur en premier. Du coup, je suis toujours en train de les refaire. Et je ne peux pas avancer tant que je ne suis pas satisfaite.
Écrire un texte, quel qu'il soit, pour moi c'est comme vivre une histoire d'amour.
Moi aussi. Les projets que je termine sont ceux sur qui j'ai eu un coup de foudre, notamment pour les personnages.
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Zela
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Re: L'exaltation des débuts

Message par Zela »

Bizarrement, ça me fait la même chose mais avec les fins, C'est grave docteur ? :wow:
Les crescendo et les révélations juste avant le dénouement, j'adore !!! J'ai une pile de scène de fin, à partir desquelles je ferai peut-être une histoire.

Pour les nouvelles c'est un peu différent, je me fais des sortes de fiches récapitulatives ( Lieux, perso, époques, ambiance, mots clés, chute et plan...), mais ce ne sont pas des débuts à proprement parler. Et j'ai beaucoup de mal à écrire les premières lignes. Ce n'est pas l'angoisse de la page blanche, mais plutôt celle de louper le début, que ce ne soit pas assez ceci, ou pas assez cela...alors j'y vais à reculons.
Pour la suite, je n'ai pas de problème pour entretenir la "passion", on peut même dire que j'ai du mal à lâcher mes perso. Heureusement, j'ai trouvé la parade: un dossier à part où ils vivent un tas d'aventures qui ne seront pas dans le roman, çe me permet de me faire plaisir sans alourdir la bête.

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Arya
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Re: L'exaltation des débuts

Message par Arya »

c'est marrant, moi c'est plutôt l'inverse en fait.

Je trouve les débuts extrêmement difficile. Mon chapitre 1 est en général réécrit une centaine de fois, parfois de façon complètement différente.

J'aime rentrer dans mon histoire et côtoyer mes personnages sur la longueur. C'est comme ça que je m'attache à eux. C'est aussi comme ça que j'apprends à les connaître. Aussi, je ne m'attache jamais réellement à mes personnages de nouvelles. Il me faut en général des mois avant que je prenne vraiment plaisir à parler de mon univers, à le mettre en scène et à développer les personnages.

ed. Pocket : Le roi des fauves / Les loups chantants / La mort du temps / Le dieu-oiseau
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Zygomatique
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Re: L'exaltation des débuts

Message par Zygomatique »

J'aime beaucoup ta vision de la chose : "relation difficile dans le temps", "entretenir la passion". Ça me fait sourire :)
Je fonctionne totalement à l'inverse : je suis fidèle à un projet en cours, de son début à son achèvement, sur plusieurs années. Même pas une page à côté. Rien.
Ça vient peut-être du fait que je ne suis absolument pas nouvelliste, que je serais même incapable de concevoir une nouvelle. (C'est pour ça que je les aime autant sans doute).

Bref, l'exaltation du début dure jusqu'aux 3/4 de mon roman à peu près, ensuite c'est la volonté d'achèvement qui prend le dessus. En vérité, l'exploration de mes personnages et de mon histoire se fait jusqu'aux 3/4 justement. Cela doit être pour ça.

Sujet fort intéressant, en tout cas. Je suis curieuse de voir les diverses positions d'écrivains.

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Sobota
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Re: L'exaltation des débuts

Message par Sobota »

Maloriel a écrit :Bref, avez-vous ce genre d'états d'âme ? Avez-vous tendance à vous jeter à corps perdu dans les débuts ? Trouvez-vous difficile d'entretenir la passion ? Avez-vous un gros dossier "Texte inachevés" sur votre ordinateur ?

Le problème principal, c'est sans doute que lorsque l'on se donne à un projet, on continue d'avoir des idées. Et comme on ne peut pas toutes les mettre dans le projet, de peur de le dénaturer, mais comme on ne veut pas qu'elles s'échappent, parce qu'elles sont peut-être précieuses, on les développe à côté, et cet à-côté donne un nouveau début, et ainsi de suite. Très souvent, sous le charme d'une lecture ou d'une promenade ou de n'importe quelle rencontre, j'écris quelques petites choses qui n'ont rien à voir avec mes projets en cours. Je crois qu'il est très bon de ne pas lâcher ces idées qui nous viennent sous prétexte qu'elles s'insèrent mal dans notre roman. Mais il ne faut pas non plus virer à l'inconstance, sinon nous ne connaissons pas ce que c'est que d'aller loin dans un projet. Pour concilier le papillonnage avec la profondeur, j'ai trouvé une solution qui me convient pour le moment : quand des idées me viennent qui ne sont pas en rapport direct avec mes projets, j'écris des sonnets. Je ne sais pas s'ils sont merveilleusement réussis, je dirais plutôt que non, mais ils conservent les idées comme de petits frigos, je peux revenir piocher dedans pour me souvenir de certaines émotions que j'y ai mises. Et ça ne me prend pas trop de temps de les concevoir. Je fais aussi de temps en temps de la prose automatique, je poursuis l'idée au fil de ce qui me vient. Le résultat n'est pas présentable, loin de là, mais il conserve des idées que je crois précieuses pour que je puisse les retrouver plus tard. Ceci dit, même si je dis que cette façon de faire me convient, elle n'est pas très rentable, puisque je n'ai encore jamais terminé de roman. J'ai des ébauches qui, format poche, mesurent plusieurs centaines de pages, mais cette quantité n'est pas signe de qualité. D'ailleurs, j'ai écrit des choses tellement plates et peu creusées que finir un texte de ce genre ne m'intéresse pas. Ceci pour dire qu'il ne me semble vraiment pas grave d'avoir un gros paquet de textes inachevés, pourvu que l'on ait le sentiment d'améliorer la qualité de sa propre écriture. Quand elle nous conviendra, les projets n'avorteront plus. Finalement ce n'est peut-être pas tant le sujet qui nous ennuie, mais nos propos qui se dévalorisent.

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Lily
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Re: L'exaltation des débuts

Message par Lily »

Je suis tout à fait pareil que toi: je serais capable de commencer plein de débuts, mais arrivée en cours de roman , avec la routine et le train train qui s'installe, j'ai un peu de mal à continuer, j'ai envie de commencer une nouvelle histoire pour changer :)
En fait je crois que c'est parce que j'aime bien travailler sur plusieurs histoires en même temps, mais le temps qu'il me reste pour écrire ne me le permets pas forcément, alors je dois faire un choix. La voix de la raison qui me dicte de finir ce roman avant d'en entamer un autre, et l'autre voix qui me dit qu'il serait plus marrant d'essayer une nouvelle histoire! :rha:

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Re: L'exaltation des débuts

Message par tigrette »

J'ai du mal avec les débuts, il m'est difficile de me lancer, parce que je sais tout le travail qu'il y a derrière.
Quand je tiens une idée qui me semble intéressante, j'ai besoin de la laisser mûrir. Je collecte des images, je prends des notes (merci Ywriter), j'écris quelques lignes, et un jour, je me lance, j'écris le prologue/ premier chapitre, la fin, les scènes cruciales. Je pose sur papier le synopsis que j'ai dans la tête. Ensuite, je fais un premier plan par chapitres. En général, il y a encore plein d'inconnues que je résous au fur et à mesure que je tisse le reste.

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Re: L'exaltation des débuts

Message par desienne »

Immanquablement, je pense qu'il y a une érosion : on passe de l'effervescence à la "gestion" d'un récit.
C'est à dire que plus on y passe du temps, plus on s'émousse, plus on se "bride" parce que la phase créative si riche
à laissé la place à une phase plus formelle (on fait attention, on s'interroge, on corrige... on s'use).
C'est mon impression.

Je pense qu'il faut parvenir à entretenir la flamme :
1. Ne pas céder tout de suite à la pulsion : il faut la laisser vous consumer jusqu'à ce que vous en puissiez plus que toutes les minutes vous y pensez. Là, c'est pas le texte qui mur, mais l'auteur(e).
2. Ne vous interdisez rien : perso délirant, lieu loufoque, mise en situation rocambolesque... N'entravez pas votre imagination, mettez de côté le style, le forme, le français, laissez-vous aller.
3. Imaginez toute votre histoire d'un coup, couchez là de la manière que vous voulez, mais ayez un début et une fin. Entre les deux, éclatez vous ! Faites-vous plaisir, pour aller de Paris à Lille, rien ne vous interdit de passer par New York ou Tokyo.

Quand vous êtes rincé, c'est que vous avez fini.
Après, il faut corriger ;-)

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Stef-
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Re: L'exaltation des débuts

Message par Stef- »

Ton point de vue pratique est très intéressant, Desienne ! C'est bien vrai...

(Et j'espère que je ne suis pas encore rincé ! :oops: )

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marin
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Re: L'exaltation des débuts

Message par marin »

Ce qui est intéressant dans les débuts c'est bas justement, c'est le début ! :mrgreen:
Avant il n'y a rien et pouf en quelques pages un décors se monte. Du coup on peut faire ce qu'on veut sans aucune limite, vraiment aucune. Un vampire steampunk amoureux d'une naine à deux têtes en 2014 dans un monde envahie par des grenouilles géantes... c'est possible.
C'est ça je pense que l'on aime dans les débuts quand on écrit des romans (car pour les nouvelles c'est un peu différent), on est de nouveau le Dieu qu'on était avant. Effectivement le monde dans lequel évolue les personnages du roman en cours on peut faire ce qu'on veut, mais toujours en gardant en tête le scénar initial pour ne pas créer des problèmes. Du coup y'a un moment on a envie de passer à autre chose pour éviter ces contraintes.

En ce qui me concerne je me projette sur la suite du livre. Quand y'a vraiment une idée qui me tient à coeur mais que je ne peux pas l'intégrer pour le moment, je me dit que pour la suite, j'ai qu'à l'intégrer dans le scénar. Du coup je papillone un peu de temps en temps mais je finis toujours par me dire "Avant de penser à écrire la suite, commence par finir le premiers tome. Après on en rediscutera !" (et oui, j'adore me parler à moi même ! :o )
Mes papyrus...

La lecture, une porte ouverte sur un monde enchanté.

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