Divergences de tons

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Tristane Suzette
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Re: Divergences de tons

Message par Tristane Suzette »

Minuit a écrit : Je me suis toujours dit : j’écris pour me faire plaisir.
Maintenant je me dis : j’écris pour me faire plaisir ET pour faire du bon boulot. (du bon boulot à mon échelle, hein )
Vous y pensez, lorsque vous écrivez ? A l’ampleur que vous souhaitez donner à votre texte ?
Surtout pas. Si j'y pense un seul instant, c'est fichu, je ne peux plus écrire :lol:

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Blanche
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Re: Divergences de tons

Message par Blanche »

Conclusion : il faut écrire un roman en maximum 3 mois.
CQFD. :ugeek:

Et donc, je sors... :arrow:
:mrgreen:

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Beorn
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Re: Divergences de tons

Message par Beorn »

En ce qui concerne ta première question, je confirme les réponses précédentes : un roman, c'est un ensemble cohérent. Le ton est un élément extrêmement important. Il y a des exceptions bien sûr : Si le roman est à la première personne et que l'on fait parler un second personnage, par exemple. Ou si le personnage principal change lui-même. Dans ces cas-là, le ton peut varier. Il y a sans doute d'autres exemples possibles.
Mais la règle générale, c'est que le ton reste le même. C'est la couleur de ton récit, le ciment entre toutes ses parties.

En ce qui concerne ta seconde question... ce n'est pas simple de répondre.
D'abord, il faut être exigeant avec soi et avec son texte. Si on n'a pas assez d'ambition pour lui, on risque de ne pas le corriger assez, de se fatiguer de le peaufiner en se disant "oh après tout, c'est juste un divertissement, c'est pour me faire plaisir". En fait, divertissement ou non, plaisir ou non, ça ne change rien : quelle que soit l'ambition que tu as pour ton texte, il faut être le plus exigeant possible avec lui et avec soi-même (et vouloir "seulement" divertir, c'est déjà une trèèèès grande ambition ;) ).

Ensuite, il peut être bon d'avoir une idée du public que tu vises (ce n'est pas exactement ta question, mais cela s'en approche). Pas dans une optique marketing, mais pour savoir ce que tu veux faire. Si tu souhaites écrire du divertissement pour un large public, par exemple, tu auras une plus large latitude à te rapprocher des clichés, à jouer sur l'émotion, les sensations, les sentiments. C'est même préférable. En revanche, si tu t'adresses au public restreint d'un fandom, c'est à dire de gens qui lisent énormément d'un genre (SF, fantasy), ils n'attendront pas le même genre de texte (ils voudront un roman moins stéréotypé, apprécieront les codes et références, ils seront parfois plus "cérébraux" dans leur approche du texte). Je schématise à outrance, bien sûr, les deux publics se mélangent et les textes aussi.
Mais en tout cas, je croise plein d'auteurs qui s'efforcent terriblement d'éviter les clichés, par exemple, de peur de déplaire, alors que visiblement, ils ne s'adressent pas du tout au fandom. Je leur conseille souvent d'écrire ce qui leur plaît le plus, de se débarrasser de leurs peurs et d'aller au bout de leur démarche.

En général, on s'adresse au public qui nous ressemble, c'est encore le plus simple. ;)
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desdenova
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Re: Divergences de tons

Message par desdenova »

Minuit a écrit : Ah bah, d’où l’importance de choisir le ton adéquat. :oops: J’étais en fait en plein dans l’sujet. ^^
Eh oui, il y avait peut-être (en préambule à ton autre question) une autre ambition dans ma réponse ;-)
Ma question, c’est celle-là. Qu’en est-il de l’ambition ? Pas de l’ambition d’un auteur, quoique c’est quand même lié, mais de l’ambition d’un texte ?
Moi j'aime bien tes questions. Si, si, elle est vraiment intéressante celle-ci.

Je pense que la réponse doit, ou du moins peut, varier en fonction des textes. Un auteur ne va pas forcément se cantonner à une seule approche. Sauf s'il s'appelle Asimov ;-) Et là j'en profite pour rebondir sur la réponse de Beorn, puisque Asimov est connu pour, justement, avoir fait un choix très tranché, très radical, de "simplifier" son style et son discours (notamment sur les aspects scientifiques) afin de pouvoir s'adresser à un public plus large. Et l'on connait le résultat ! Donc, il n'y a rien de mal à ça, Asimov s'est simplement adapté au public visé.

Après il faut aussi s'adapter à l'éditeur. Tu ne vas pas écrire un bouquin pour Rivière Blanche de la même manière qu'un bouquin pour, mettons, La Volte. Mais ça aussi ça rejoint l'histoire du public visé puisque ces éditeurs n'ont pas le même lectorat (bon, après, comme le dit également Beorn, il y a des recoupements, évidemment).

Personnellement, j'ai plusieurs romans sur le feu. J'en ai deux qui sont nettement dans l'optique "pur divertissement" tandis qu'un autre lui sera beaucoup plus "travaillé", plus complexe... j'espère pouvoir, au final, dans celui-là, faire un peu réfléchir le lecteur. Bref, les objectifs ne sont pas les mêmes.
Je me suis toujours dit : j’écris pour me faire plaisir.
Maintenant je me dis : j’écris pour me faire plaisir ET pour faire du bon boulot. (du bon boulot à mon échelle, hein )
Vous y pensez, lorsque vous écrivez ? A l’ampleur que vous souhaitez donner à votre texte ?
Oui et non. Pour les romans ci-dessus mentionnés, j'y ai réfléchi, effectivement. Mais c'est rarement le cas. La plupart du temps, je me contente juste de faire un plan de travail et d'écrire comme cela me vient. En sachant que, de toute manière, une partie de toi ira toujours dans ton texte de manière inconsciente. S'il y a un sujet qui te taraude beaucoup en ce moment, il y a de fortes chances pour que cela transpire dans ce que tu écris, même si tu ne t'en rends pas compte sur le moment.

Au final, et peu importe l'ambition du texte, le but initial doit toujours être de te faire plaisir à toi-même, en premier lieu. Car tu restes ta première lectrice et si, toi, tu n'aimes pas le résultat et bien je pense que ce serait très compliqué de faire plaisir au lectorat.

Par contre, le truc à éviter, c'est de se comparer à des écrivains déjà publiés. C'est le truc à te paralyser, ça.

Il y a vingt ans, si je m'étais comparé à Jaworski (ou, plutôt, Zelazny, que je lisais à l'époque) je n'aurais pas avancé. Aujourd'hui, bon, je n'oserais toujours pas me comparer à eux LOL mais ce que je *sais* c'est qu'en vingt ans j'ai *énormément* évolué, que je suis dix fois meilleur que je l'étais auparavant, que j'ai désormais mon propre style, ma propre voix, et que mon boulot a atteint un niveau professionnel tout à fait correct. Mais cela ne m'empêche pas de m'améliorer car, ben, il y a toujours moyen de s'améliorer (sinon, on serait parfait, et ça, la perfection j'y crois pas -- heureusement, qu'est-ce que ce serait chiant tout de même si nous étions tous parfaits ! LOL)

Bref, pour résumer, il suffit d'écrire, de perséverer, de jamais lâcher la bête, et à un moment donné, si tu as ça dans le sang, il y aura forcément un déclic.

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Minuit
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Re: Divergences de tons

Message par Minuit »

Ensuite, il peut être bon d'avoir une idée du public que tu vises
Il y a le public que l’on vise, et le public que l’on va dans les faits toucher après publication. Et ce public-là, l’auteur n’a aucune possibilité de savoir de qui il sera réellement composé, non ? Il doit bien y avoir parfois de petites surprises, bonnes ou mauvaises ? Si je mêle dans un bouquin dark fantasy et romance, je vais toucher qui ? Principalement des lectrices de dark fantasy ? Ou alors des lectrices adeptes de romance et qui vont se mouiller à de la dark ? Et les lecteurs ? Ils vont être rebutés par l’aspect romance ? Ce n'est pas simple, des combinaisons, il y en a des tas. On ne peut pas prévoir à qui son roman parlera, non ?
Quoique, je suppose qu’un éditeur, rien qu’avec un synopsis, parce que c’est son job et qu’il a de la bouteille, sait quelle tranche de marché il va toucher avec le manuscrit qu’il a entre les mains…
Eh oui, comment imaginer soumettre ton roman à un éditeur si des passages te font toi-même rougir...
Est-ce que réellement tout le monde est toujours satisfait à 100 % de son manuscrit ? Il me semble que même après envoi aux éditeurs, tu peux continuer à douter, non ?
Un manuscrit n’est jamais parfait, jamais parfaitement fignolé, il y a toujours des choses à corriger (des choses plus ou moins importantes c’est vrai, envoyer un manuscrit en chantier à un éditeur, c’est faire perdre du temps aux deux parties)

Est-ce que certains écrivains se rongent les ongles en relisant leur production de jeunesse ? (je parle des romans publiés hein, pas des œuvres que vous pondiez lorsque vous aviez douze ans :mrgreen: )

Merci pour vos réponses en tout cas. Ça permet de relativiser les choses et d’éviter que sa petite cervelle ne macère dans une sauce trop saumâtre… ;)
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Beorn
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Re: Divergences de tons

Message par Beorn »

Minuit a écrit :Il y a le public que l’on vise, et le public que l’on va dans les faits toucher après publication. Et ce public-là, l’auteur n’a aucune possibilité de savoir de qui il sera réellement composé, non ? Il doit bien y avoir parfois de petites surprises, bonnes ou mauvaises ? Si je mêle dans un bouquin dark fantasy et romance, je vais toucher qui ? Principalement des lectrices de dark fantasy ? Ou alors des lectrices adeptes de romance et qui vont se mouiller à de la dark ? Et les lecteurs ? Ils vont être rebutés par l’aspect romance ? Ce n'est pas simple, des combinaisons, il y en a des tas. On ne peut pas prévoir à qui son roman parlera, non ?
Si je peux te donner un conseil à ce sujet : ne te pose pas trop de questions.
Il faut éviter de se laisser bloquer. Libère-toi, n'aie pas peur, amuse-toi, jette-toi à l'eau sans bouée, sois folle, va au bout de ton projet, ne te mets pas de barrières en tête.

Oui, il faut s'avouer son public (même si certains se moquent de ce genre-là, même s'ils y a des a priori et des doutes) et ne pas avoir peur d'écrire ce qu'on aime. Mais pour le reste, tu verras après. ;)
La publication, c'est une autre aventure. Il y a beaucoup de bonheur et beaucoup d'angoisse aussi, mais on y accède pas sans avoir écrit le meilleur roman possible.
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Re: Divergences de tons

Message par Beorn »

Minuit a écrit :Est-ce que réellement tout le monde est toujours satisfait à 100 % de son manuscrit ? Il me semble que même après envoi aux éditeurs, tu peux continuer à douter, non ?
Un manuscrit n’est jamais parfait, jamais parfaitement fignolé, il y a toujours des choses à corriger (des choses plus ou moins importantes c’est vrai, envoyer un manuscrit en chantier à un éditeur, c’est faire perdre du temps aux deux parties)
Je confirme.
Je ne connais pas d'auteur, publié ou non, qui soit satisfait à 100% de son manuscrit et en effet, il y a toujours des choses à changer (ouvrir son propre roman déjà imprimé est une épreuve, il y a toujours quelque chose qui nous saute aux yeux, qui nous arrache des cris ^^...).

Mais, et même si cela peut sembler contradictoire, cela n'empêche pas qu'il faille un minimum de confiance dans son texte, de confiance en soi aussi (du moins en tant qu'auteur) pour porter un projet et le présenter à un éditeur. Il faut y croire suffisamment pour avoir l'énergie de se confronter aux corrections, aux remarques, aux critiques, et recommencer malgré tout. Il faut aimer son roman pour le défendre, du moins, en ce qui me concerne, je ne sais pas faire autrement.
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Re: Divergences de tons

Message par Minuit »

Libère-toi, n'aie pas peur, amuse-toi, jette-toi à l'eau sans bouée, sois folle, va au bout de ton projet, ne te mets pas de barrières en tête.
On est bien d’accord. Je suis passée par ces étapes, j’ai pris mon pied, mais il y a toujours ce moment fatidique où on se dit : bon ben c’était extra, mais mon bidule, j’en fais quoi maintenant ?
Enfin, rien ne sert de se mettre martel en tête, surtout sur ce genre de questions…
Mais, et même si cela peut sembler contradictoire, cela n'empêche pas qu'il faille un minimum de confiance dans son texte, de confiance en soi aussi (du moins en tant qu'auteur) pour porter un projet et le présenter à un éditeur. Il faut y croire suffisamment pour avoir l'énergie de se confronter aux corrections, aux remarques, aux critiques, et recommencer malgré tout. Il faut aimer son roman pour le défendre, du moins, en ce qui me concerne, je ne sais pas faire autrement.
Le problème, c’est justement c’est histoire de confiance. Il faut défendre son texte bec et ongles. Mais il faut aussi savoir entendre les critiques. Où placer le curseur ? Comment savoir qu’on ne porte pas des œillères, aveuglé par la sueur qu’on a versé sur son texte ?

Les gens qui gardent confiance après cinquante refus, ils m’épatent. La persévérance c’est bien. Mais comment savoir qu’on ne bascule pas dans la persévérance aveugle ?

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Re: Divergences de tons

Message par Beorn »

Minuit a écrit :Les gens qui gardent confiance après cinquante refus, ils m’épatent. La persévérance c’est bien. Mais comment savoir qu’on ne bascule pas dans la persévérance aveugle ?
Tu ne peux pas le savoir.
Quand on se lance dans un projet, il y a un risque pour que ça échoue. C'est comme ça pour l'écriture comme pour tout le reste. C'est un peu comme la foi, je suppose. ^^
(personnellement, je n'ai pas le choix : j'écris de toute façon)

Cependant, il y a aussi des signes.
Pour ceux qui se sentent capables d'écrire des nouvelles, par exemple, les Appels à Textes donnent une occasion de séduire un comité de lecture. Une vraie chance de se frotter à un jugement.
A défaut, il y a aussi les gens à qui on fait lire ses textes et qui nous soutiennent (c'est hyper important, le regard de ces lecteurs proches, si on a la chance d'en avoir).
Il y a aussi sa conviction intime, celle qui nous souffle qu'on a fait des progrès, qu'on écrit mieux qu'avant.

Ce qui est sûr, c'est que tous les auteurs que j'ai vu trouver un éditeur sur ce forum (et il commence à y en avoir beaucoup) étaient des gens motivés, opiniâtres, capables d'encaisser les refus, de réécrire, de besogner en silence. Ce qui ne veut pas dire que tout le monde y arrivera...
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Re: Divergences de tons

Message par Beorn »

Minuit a écrit :On est bien d’accord. Je suis passée par ces étapes, j’ai pris mon pied, mais il y a toujours ce moment fatidique où on se dit : bon ben c’était extra, mais mon bidule, j’en fais quoi maintenant ?
Ah mais là-dessus, j'ai la réponse ! ^^
Du moins, ma conviction :
Tu laisses reposer.
Tu relis ton roman.
Tu le corriges.
Plusieurs fois.
Tu le fais bêta-lire plusieurs fois (soit par le cycle ici, soit en demandant à quelqu'un un échange de bêta par MP)
Tu remercies tes bêtas et tu attends encore.
Et tu re-corriges.
Plusieurs fois.
Ensuite, pour choisir à qui tu vas envoyer ton manuscrit, tu consultes le GGG. ^^ Ou tu demandes à tes bêta-lecteurs, ou sur le forum, ou ailleurs, autour de toi (mais je crois qu'ici, c'est sans doute le meilleur endroit pour obtenir des renseignements sur les éditeurs qui acceptent des manuscrits de SFFF).

Et si tu es refusée, tu pleures un bon coup, tu te fais consoler par tes bêta-lecteurs et tu recommences. ;)

J'espère que je n'ai pas l'air d'un vieux schnock en disant tout cela. Mais c'est vraiment ce que je pense.
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Re: Divergences de tons

Message par Minuit »

Beorn, pour ce que cela vaut, Minuit vous affirme que non, vous n’êtes pas encore :P un vieux schnock. ;)
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Re: Divergences de tons

Message par Beorn »

:lol:
Eh bien, je l'ai échappé belle ! ^^

Mais arrête tout de suite de me vouvoyer, Minuit, ou je fais les gros yeux. :wamp:
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desdenova
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Re: Divergences de tons

Message par desdenova »

Beorn a écrit : Je confirme.
Je ne connais pas d'auteur, publié ou non, qui soit satisfait à 100% de son manuscrit et en effet, il y a toujours des choses à changer (ouvrir son propre roman déjà imprimé est une épreuve, il y a toujours quelque chose qui nous saute aux yeux, qui nous arrache des cris ^^...).
Tout à fait. D'ailleurs, y'a qu'à voir : lorsqu'un bouquin est réédité, très souvent ce sera dans une version "remaniée" et/ou "augmenter". Ce n'est pas un hasard.

C'est déjà vrai sur les nouvelles, alors d'autant plus avec un roman...
(personnellement, je n'ai pas le choix : j'écris de toute façon)
Je crois que cette petite phrase, c'est celle qui revient le plus souvent dans la bouche des auteurs lorsqu'ils parlent de leur passion... Et encore, je crois que "passion" est un mot trop faible... Maladie ? LOL.

Mais effectivement, quand on a ça dans le sang (comme j'aime le dire) il est impossible de ne pas écrire. C'est plus fort que soi...

Et je suis 100% d'accord avec ta réponse à "j'en fais quoi maintenant ?" ;-)

(comme ça, au moins, si t'es un schnock, tu ne seras pas tout seul, LOL)

Bon, sur ce, je retourne corriger mon texte...

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Re: Divergences de tons

Message par Beorn »

desdenova a écrit :Je crois que cette petite phrase, c'est celle qui revient le plus souvent dans la bouche des auteurs lorsqu'ils parlent de leur passion... Et encore, je crois que "passion" est un mot trop faible... Maladie ? LOL.

Mais effectivement, quand on a ça dans le sang (comme j'aime le dire) il est impossible de ne pas écrire. C'est plus fort que soi...
Oui, c'est ça.
En ce qui me concerne, je dirais juste que c'est dans ma nature. C'est comme si j'étais né avec : je suis né avec deux bras et deux jambes, eh bien l'écriture, c'est un peu la même chose.
desdenova a écrit :(comme ça, au moins, si t'es un schnock, tu ne seras pas tout seul, LOL)
Yes ! On va pouvoir former un club ! ^^
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Re: Divergences de tons

Message par Minuit »

desdenova a écrit :(comme ça, au moins, si t'es un schnock, tu ne seras pas tout seul, LOL)
Beorn a écrit :Yes ! On va pouvoir former un club !
Faites donc ça ! ^^ Minuit, pendant ce temps, elle va former le club des Wannabes à Dents Longues. Ensuite, comme le monde est cruel, on laissera opérer la sélection naturelle... :cry:

Bon, je relance. Voici donc Les petits soucis techniques et autocentrés de Minuit, épisode 3.

J’ai potassé vos réponses, celles qui concernent l’uniformisation du ton au sein d’un même texte.

Les premiers chapitres servent à immerger le lecteur dans le roman. Mais cette immersion peut se faire par la pataugeoire ou le grand bain. Il y a les auteurs qui mettent direct le paquet et confrontent frontalement le lecteur à leur univers. Et il y a ceux qui le distillent progressivement. Mettons qu’un univers ne soit pas tant défini par des races originales, de la géographie tourmentée… mais plutôt par une ambiance bien marquée, estampillée. C’est bien le ton avec lequel je vais relater le récit, la coloration que je vais lui insuffler, qui va fortement contribuer à créer cette ambiance. Mais justement, cette ambiance, je vais la faire naître, lui donner corps, au fil des chapitres. Le lecteur va la découvrir progressivement. Quelle importance dans ce cas si, à l’échelle du roman, le ton n’est pas uniforme et que l’ambiance souhaitée s’installe en douceur ?
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