tomate a écrit : dans les papyrus - et pas forcément venant des auteurs les plus jeunes -, où les héros ressemblent à des personnages de série TV (eux-mêmes tous calqués sur des modèles prédéfinis)
Une béta m'a envoyée dans de grands questionnements existentiels hier. Ma conclusion a été que: comme la Fantasy et le Fantastique de tout poil fait quand même partie de la littérature "populaire", les lecteurs s'attendent à des personnages stéréotypés (on peut faire un peu original, style "Dr House", mais pas trop). Par exemple, on m'a déjà reproché que mon "happy end" soit que l'héroïne s'en sorte "vivante et grandie de l'aventure etc..." au lieu de "elle épouse son prince charmant richissime et ils ont beaucoup d'enfants"! Du coup, je me demande si je ne vais pas changer mon héroïne en garçon, celà ne ferait aucune différence à l'histoire!
De même, il arrive que mes personnages aient des défauts (souvent ceux de leur qualités d'ailleur) ou soient carrément étourdis, mais même chose, ça perturbe!
Perso, je me demande si on ne flirte pas là avec la béta intrusive. (Désolée si la personne qui a fait cette remarque est une grenouille qui lit ces lignes)
C'est vrai, quoi, l'auteur a le droit d'imaginer la fin qui lui convient. Et puis marre des stéréotypes ! Si toutes les héroïne finissaient mariées et entourées d'enfant comme cendrillon et ses consoeurs, on s'emm...
Et puis je ne suis pas d'accord, le lecteur ne s'attend pas à des stéréotypes. Il veut qu'on lui fasse aimer/détester/s'identifier à/pleurer sur... des personnages, peut importe qu'ils soient conformes ou non à ce qui est attendu au départ. Si tu arrives à embarquer ton lecteur avec toi, à l'immerger dasn ton histoire, à lui faire aimer ton héroïne, il sera content avec elle qu'elle arrive à une fin qui lui convienne à elle, quelle qu'elle soit.
Et pour ton cas personnel, ne va donc pas travestir ton héroïne, malheureuse ! Si on devait changer de sexe chaque fois qu'on nous reproche de nous comporter en garçon manqué... (Ou en fillette si on est un mec à l'origine.)
+ 1 !
Et de toute façon, les princesses rebelles sont à la mode, même disney s'y met