Beorn, ça, ça va vraiment m'aider ! Mes personnages ont le droit d'être tête en l'air ou préoccupés quand ils parlent, après tout !-Un personnage à qui on pose une question n'y répond jamais directement : il dit autre chose, puis répond, ou il commence sa réponse par quelque chose d'inattendu, ou il pose une autre question, ou il n'écoute pas, ou il répond par un geste, enfin, n'importe quoi mais éviter les réponses directes du genre : "oui". A moins que ce ne soit le point d'acmé d'une tension insoutenable qui dure depuis dix pages.
Mais dans les dialogues "explicatifs", comment gérer ça ? Parce que du coup ils sont censés être concentrés et bien savoir où ils vont, quand même... Et l'autre est hyper attentif parce qu'il veut absolument connaître la raison pour laquelle truc chouette a tué machin ?
Pour le reste, j'essaie souvent de le faire, mais mettre une pensée ou une interaction toutes les trois répliques en gros, ça me paraît lourd pour un long dialogue à bâtons rompus (parfois ça vient tout seul, mais parfois...). Merci d'avoir mis des mots sur mes vagues intuitions, ça me permettra de mieux les cadrer à la relecture. J'ai quand même peur du dialogue final père/fille que je devrai écrire prochainement
Les dialogues où tout le monde est en colère, où les répliques doivent s'enchaîner et montrer un emportement et une frustration, comment fait-on pour ne pas les truffer de points d'exclamation ?
(Et aussi, je mets assez peu de dialogues, uniquement quand j'en ai vraiment besoin, comme j'aime pas ça... ).
Et j'ai tendance à manger sans sel : en prendre trop c'est mauvais pour la santé...