La mare aux nénuphars

Bonsoir,

comme décrit dans ma présentation, j'ai écrivaillé depuis des années, et je me suis décidé à y aller franchement, avec le défi de publier un recueil de mes nouvelles avant la fin de l'année. J'avance bien, je suis pas trop mécontent des nouvelles qui sont finies, et j'ai une caisse d'idées (un cahier d'écriture, un dossier de début de nouvelles en vrac notées au fur et à mesure) au cas où.

Mon idée est de publier mon recueil en ebook (kindle, gplay, etc..., voire epub sans DRM sur mon site), avec éventuellement une version en impression à la demande chez l'un des imprimeurs qui propose cela histoire d'avoir une version physique à manipuler et montrer.

Avez vous des avis et expérience sur le sujet? Je rêve évidemment qu'un éditeur me dise oui, mais je débute un peu sur le sujet même si j'écris régulièrement, et donc d'une part ne sait pas où aller, et manque d'assurance, et d'autre part j'ai vraiment envie de me dire "ce projet est ok, je peux enchainer sur plus ambitieux".

Merci
Cédric

Pour ce que j'en sais, les recueils de nouvelles ne sont pas ce qu'il y a de plus facile à placer tant au niveau des éditeurs que du publics, a fortiori quand l'auteur est un inconnu.

as-tu envisager de soumettes de ses nouvelles pour des appels à textes permanents ? c'est un bon moyen de les soumettre à l'épreuve éditoriale et éventuellement de te faire connaitre un petit peu.

Tu peux aussi, si elles correspondent aux conditions de ce forum, en proposer une ou deux en beta-lecture dans la section adéquate. Pour cela, comme pour consulter la liste des Appel à Textes, il te faut demander l’accès au Port incertain à une grenouille orange par MP.

le plus simple c'est aussi de consulter ce fil où tout et expliqué :Pas à pas pour découvrir CoCyclics

De mon expérience personnelle, si on veut être lu et qu'on ne possède pas de "nom" connu, j'en retire que l'auto-publication n'est à envisager que lorsqu'on a déjà tout tenté côté "édition traditionnelle" et que le texte (les textes, dans ton cas) n'ont pas trouvé d'éditeur prêt à le(s) soutenir.
En effet, l'auto-publication souffre de plusieurs points faibles :
- manque de visibilité (alors que les romans publiés par des éditeurs sont eux-mêmes noyés dans la masse),
- difficulté à assurer sa promotion,
- absence de direction éditoriale,
- mauvaise image.

Après, libre à chaque auteur de choisir ce mode d'édition, mais qu'il ne s'attende pas à des résultats extraordinaires.

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Pour les soucis de connaissance du milieu éditorial / d'assurance, sous condition que tu écrives de la SFFF, je te conseille de jeter un oeil au GGG, c'est un guide bien fichu qui contient des articles intéressant et sa version numérique ne coûte vraiment pas cher.
En tout cas, ce guide m'a beaucoup aidée.
D'ailleurs, je l'ai donné à un copain, il faut que je m'en recommande un nouveau...
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Merci pour vos réponses.

J'ai demandé l'accès au Port Incertain, et j'ai commencé à lister les AT auxquels je pourrais participer (pour l'instant je n'ai pas trouvé une nouvelle déjà écrite qui rentre, mais j'ai clairement pas tout exploré). J'ai vu le GGG et pense en effet l'acquérir pour élargir mes idées sur le sujet.

L'autopublication est un peu lié à la volonté que le livre sorte, mais si c'est important pour moi (l'impression de tourner la page sur mes années avant que j'écrive vraiment et ces nouvelles en souffrance depuis trop longtemps) ce n'est peut être pas important pour le schéma global, ma "carrière" d'auteur. Disons qu'il y a ce mirage "le livre sera au contact des lecteurs", même si mon côté webmestre sait que même gratuit un site n'attire pas forcément des lecteurs (et encore moins des contributeurs). Or le passage en numérique rapproche les livres des sites web sur ce point : tous les autres sont à un clic de distance.

Rien à voir, mais depuis que je suis arrivé sur ce forum, je me rend compte du nombre d'auteurs sur les starting blocks ou qui courent déjà loin devant.

cedricg a écrit :
Rien à voir, mais depuis que je suis arrivé sur ce forum, je me rend compte du nombre d'auteurs sur les starting blocks ou qui courent déjà loin devant.

c'est clair

Pour les AT, as-tu regardé les permanents tel que Malpertuis, AOC, Géante rouge, etc ? Ils ont l'avantage d'être plus ouvert

Non pas encore, mais je commence tout juste à me repérer sur le site.
Partir avec un défi imposé me plait bien, mais j'ai envie de faire "vivre" les nouvelles existantes.

Bonjour à tous !

J'espère ne pas revenir sur un sujet battu et rebattu, encore que je n'aie pas vu de discussion axée uniquement sur ce thème dans le forum (s'il en existe une, je m'excuse, et je cours de ce pas changer de lunettes !).

Ma question c'est : que pensez-vous de l'auto-édition sous forme numérique ? Est-il raisonnable de vouloir se passer d'un œil professionnel avant de livrer son roman à un lectorat un peu plus vaste que les proches ?

Petite explication : j'écris régulièrement depuis presque trois ans, et j'ai depuis toujours ce rêve de petite fille d'être un écrivain publié, mais je n'ai pas encore beaucoup cherché d'éditeur (je n'ai essuyé qu'une demi-douzaine de refus pour l'instant, ce qui n'est pas la mort, j'en conviens). Sauf que... quand je regarde les chiffres (je sais, je ne devrais pas), j'ai l'impression que c'est mission impossible de se faire éditer. Comme je ne me vois pas travailler pendant dix ans sur une même histoire dans l'espoir de lui trouver un jour un éditeur, je me suis presque décidée, il y a quelques temps, à m'auto-éditer sur les plateformes qui existent déjà, type Amazon. Presque. J'hésite quand je vois la qualité de ce qui "traîne" sur Amazon, justement : parfois, très honnêtement, ça fait mal aux yeux tant c'est mal écrit (et mal au cœur tant les commentaires sont élogieux)...

Y a-t-il beaucoup de personnes qui ont testé l'aventure ? Sont-elles satisfaites ? Ont-elles quand même réussi à se trouver un véritable éditeur, malgré tout ?

Bref, si vous avez un retour d'expérience là-dessus, je suis preneuse !

Tes questions rejoignent un sujet ouvert récemment.

http://tremplinsdelimaginaire.com/cocyc ... 4&t=213118

Je fusionne les deux sujets.

Ha, je ne suis pas le seul à me poser la question. Je me rend compte que personne n'a dit avoir essayé parmi les répondants. C'est tant la honte que ça?

Il vaut mieux s'autoéditer que de passer par un mauvais éditeur (compte d'auteur o compte d'auteur déguisé).
Ce n'est pas facile. Il faut faire tes corrections, tes couvertures etc. Si c'est ton choix, tu trouveras sur le forum des tutoriels pour publier soit même son roman qui te seront très utiles.
Ensuite, pour faire vivre son livre, il faut être prête à en faire la promotion car tu ne pourra compter que sur toi-même.

Moi, je conseillerai plutôt de tout tenter pour trouver un éditeur sérieux. Peaufine le manuscrit auquel tu crois le plus, fais le relire, essaye de le rendre le plus "publiable" possible.
Bon courage !!

Moi, je conseillerai plutôt de tout tenter pour trouver un éditeur sérieux. Peaufine le manuscrit auquel tu crois le plus, fais le relire, essaye de le rendre le plus "publiable" possible.

Tout pareil que Tigrette.

Cedricg : si, moi, je m'aperçois que ma première réponse n'était pas explicite.

Et je suis entièrement d'accord avec tigrette !
Comme je l'ai déjà écrit, l'auto-publication ne devrait être envisagé qu'en "dernier recours" (du moins si on veut vraiment toucher un lectorat digne de ce nom, ce qu'elle ne permet pas).

Question corolaire : est-ce que s'auto-publier abime l'auteur?
Que ce soit sur sa réputation vis à vis des lecteurs et éditeurs, ou par l'énergie que cela demande qui l'éloigne de l'écriture?
Evidemment, on trouve facilement des récits de réussites, mais pour combien de livres qui ne sont jamais lus?

Question un peu naïve : un livre auto-publié reste il publiable chez la plupart des éditeurs ensuite?

cedricg a écrit :Question corolaire : est-ce que s'auto-publier abime l'auteur?
Que ce soit sur sa réputation vis à vis des lecteurs et éditeurs, ou par l'énergie que cela demande qui l'éloigne de l'écriture?

Pour la réputation, je n'en sais rien, je suppose que chacun réagit en fonction de sa propre expérience. Il faudrait demander à différentes personnes.
Pour l'énergie dépensée, j'estime que c'est à l'auteur de fixer ses propres limites, quel que soit le mode d'édition. Donc je ne pense pas que ça change grand chose.
Quand on a un éditeur très "pro-salons" qui voudrait qu'on soit en vadrouille tous les week-end, la question se pose aussi.
En tout cas, à titre personnel, je ne suis pas commerciale donc je ne consacre pas plus d'énergie que ça à cette partie là, ce serait contre-productif. Mes projets en cours passent avant le roman auto-édité. Si j'arrête d'écrire, ce ne sera pas pour ces raisons-là.

cedricg a écrit :Evidemment, on trouve facilement des récits de réussites, mais pour combien de livres qui ne sont jamais lus?

En fait, les journalistes focalisent sur ces récits de réussites, mais ce sont... les exceptions qui confirment la règle.
Donc ils sont très très très rare en regard de l'énorme masse de romans auto-publiés.
Par contre, je n'ai pas de chiffres concrets et fiables sur le sujet (exitent-ils seulement ?).

cedricg a écrit :Question un peu naïve : un livre auto-publié reste il publiable chez la plupart des éditeurs ensuite?

Ca dépend des éditeurs. Pour certains c'est un non ferme et définitif. D'autres sont plus souples (sans même parler d'opportunisme).