Justement, en parlant d'impression à la demande, je ne trouve pas facile de mettre la main sur de bonnes adresses d'imprimeur fiable, avec mise en oeuvre facile du maquettage.
Evidemment il y a Lulu, mais est-ce si bien que ça, surtout côté prix ?
Anaïs a écrit :Roanne, je trouve ça dommage de vouloir arrêter l'écriture : c'est sûr, c'est décourageant de ne pas avoir de réponse positive d'un éditeur, mais d'un autre côté, qui peut dire si le prochain texte ne trouverait pas preneur ?
Ce serait trop long de répondre en détail. Pour faire court : non, ce ne serait pas dommage, ce serait autant de temps libre récupéré que je pourrais consacrer à des actes plus concrets et immédiats, non dépendants de tierces personnes. Une éventuelle édition de mes textes, j'avoue que j'y crois de moins en moins : quand on fait le ratio "nombre de romans écrits" / "nombre de roman édités" et qu'on met en balance les genre / style dans lesquels j'écris, mon scepticisme peut se comprendre.
Puis il y a les faits : je suis l'une des plus anciennes sur ce fofo, si j'avais du talent, ça se saurait. Les faits sont là, je suis l'une des rares grenouilles à n'avoir rien édité.
Par contre, quand j'aide d'autres auteurs, ils ont de bons résultats. C'est peut-être là qu'est vraiment ma place.
Anaïs a écrit :Pour info, je viens d'acquérir ton roman, il est le prochain sur ma liste de lecture, je te donnerai mon avis dans la section idoine
.
Merci ! Bonne lecture.
(en espérant que tu apprécies)
Anaïs a écrit :Pour en revenir à la discussion sur l'auto-édition, j'avoue que ce qui m'embête surtout, c'est de me dire qu'une fois un roman auto-publié en numérique, je peux faire une croix sur une édition plus classique pour la version papier.
C'est pour ça que j'insistais en disant que l'auto-publication devrait arriver en dernier dans la démarche de publication, sauf quand on tend volontairement dès le départ vers l'auto-publication (cas d'Ellie, par ex).
C'est vrai que l'avantage de s'auto-publier, c'est qu'on est entièrement autonome, on fait notre planning nous même, on gère tous les détails techniques.
Le contrepoint, c'est qu'on est quasi tout seul pour gérer les problèmes.
Mais au moins, on ne risque pas de tomber sur un directeur éditorial incompétent ou qui demande des corrections ou la revue d'un Bon à tirer la veille pour le lendemain, ou de devoir gérer un correcteur qui va trop loin et fait des bêtises, etc.
A côté de ça, reste l'évidence : on est très seul, il faut tout assumer et en plus on reste invisible (les cas contraires restent des exceptions).