[A] Les différences de création entre roman et série
Posté : jeu. sept. 19, 2013 10:38 am
Bonjour la mare !
Je naviguais gaiement dans la librairie Immatériel (découverte il y a peu...) et je me suis rendu compte (telle la grenouille qui arrive après la tempête ) que le genre de la série refaisait plus que surface. Le boom des liseuses et du format numérique me font penser aux histoires de Dickens, de Zola, de Sue, et j'en oublie, publiées en épisodes dans des journaux (ce qui incitait grandement aux abonnements), même si le modèle numérique n'est pas exactement le même.
Pour en revenir à l'écriture proprement dite, ces histoires ont par la suite été éditées en romans (nous les lisons d'ailleurs tous sous cette forme aujourd'hui (à part pour certains bibliophiles et encore...)). D'où ma question (mes questions en fait... qui, j'en suis désolé, ne sont peut-être un poil confuses )
Les différences entre un roman et une série ne sont-elles de l'ordre que du découpage (un chapitre serait alors égal à un épisode) -- la série serait donc créée comme un tout (le processus de création serait alors une saison = un roman) ?
Ou bien la série numérique s'apparente-t-elle plus à une version littéraire des séries télé/web (dans le processus de création, j'entends) ?
On pourrait également faire un parallèle entre l'engouement pour les séries télévisées/web et celui pour les séries littéraires numériques.
Je ne sais plus qui disait (Alexandre Astier, je crois, mais je ne suis vraiment pas sûr de moi) que les séries étaient un format bien plus agréable que le cinéma (ce qui est compréhensible vu la limite du format : un personnage ne sera jamais autant développé dans un film d'1h30/2h que dans une série de 5 saisons composées chacune de 10 épisodes de 52 min ; l'exemple était le personnage de Tony Soprano de la série des... Soprano ).
Je pense ensuite à la réaction de G.R.R. Martin sur son blog, disant que le personnage de Walter White de Breaking Bad était plus monstrueux que tout Westeros et qu'il allait remédier à ça. (Gloups ! )
Or nous n'avons pas les mêmes contraintes en écriture (du moins je crois). Certes, au-delà d'un certain nombre de signes, un manuscrit trouvera difficilement preneur ou bien se verra découpé. Beaucoup de romans développent des personnages extrêmement complexes. Pourquoi, dans ce cas, préférer la série au roman dans ce cas ? Est-ce uniquement pour le modèle financier qui en découle (premier épisode gratuit, épisodes suivants à 0.99€) ?
Pour ma part, c'est un terrain que j'aimerais creuser (d'où mes questions ). Mais j'ai l'impression - peut-être me trompe-je - que créer une série est bien plus complexe que de créer un autre format... J'aimerais connaître vos avis sur la question, amies grenouilles !
Je naviguais gaiement dans la librairie Immatériel (découverte il y a peu...) et je me suis rendu compte (telle la grenouille qui arrive après la tempête ) que le genre de la série refaisait plus que surface. Le boom des liseuses et du format numérique me font penser aux histoires de Dickens, de Zola, de Sue, et j'en oublie, publiées en épisodes dans des journaux (ce qui incitait grandement aux abonnements), même si le modèle numérique n'est pas exactement le même.
Pour en revenir à l'écriture proprement dite, ces histoires ont par la suite été éditées en romans (nous les lisons d'ailleurs tous sous cette forme aujourd'hui (à part pour certains bibliophiles et encore...)). D'où ma question (mes questions en fait... qui, j'en suis désolé, ne sont peut-être un poil confuses )
Les différences entre un roman et une série ne sont-elles de l'ordre que du découpage (un chapitre serait alors égal à un épisode) -- la série serait donc créée comme un tout (le processus de création serait alors une saison = un roman) ?
Ou bien la série numérique s'apparente-t-elle plus à une version littéraire des séries télé/web (dans le processus de création, j'entends) ?
On pourrait également faire un parallèle entre l'engouement pour les séries télévisées/web et celui pour les séries littéraires numériques.
Je ne sais plus qui disait (Alexandre Astier, je crois, mais je ne suis vraiment pas sûr de moi) que les séries étaient un format bien plus agréable que le cinéma (ce qui est compréhensible vu la limite du format : un personnage ne sera jamais autant développé dans un film d'1h30/2h que dans une série de 5 saisons composées chacune de 10 épisodes de 52 min ; l'exemple était le personnage de Tony Soprano de la série des... Soprano ).
Je pense ensuite à la réaction de G.R.R. Martin sur son blog, disant que le personnage de Walter White de Breaking Bad était plus monstrueux que tout Westeros et qu'il allait remédier à ça. (Gloups ! )
Or nous n'avons pas les mêmes contraintes en écriture (du moins je crois). Certes, au-delà d'un certain nombre de signes, un manuscrit trouvera difficilement preneur ou bien se verra découpé. Beaucoup de romans développent des personnages extrêmement complexes. Pourquoi, dans ce cas, préférer la série au roman dans ce cas ? Est-ce uniquement pour le modèle financier qui en découle (premier épisode gratuit, épisodes suivants à 0.99€) ?
Pour ma part, c'est un terrain que j'aimerais creuser (d'où mes questions ). Mais j'ai l'impression - peut-être me trompe-je - que créer une série est bien plus complexe que de créer un autre format... J'aimerais connaître vos avis sur la question, amies grenouilles !