[A] De la construction d'une nouvelle

[desdenova]

Ah ben oui, carrément ! Maintenant que tu nous as mis l'eau (qui passe pas à travers la passoire) à la bouche, va falloir t'y mettre, hein ! Je veux connaître la suite, moi

[Macada]

Ah ben oui, carrément ! Maintenant que tu nous as mis l'eau (qui passe pas à travers la passoire) à la bouche, va falloir t'y mettre, hein ! Je veux connaître la suite, moi

+1

[Arya]

j'adore !

[Ivan]

Bon bah voila
Je finis ce que j'ai en cours et je m'y mets

[gerryoff]

très bonne illustration!

Je finis ce que j'ai en cours et je m'y mets

oui, car maintenant que tu nous as alléché....

[desdenova]

Faut dire que le MKC, il sait y faire pour s'attirer l'attention du lecteur potentiel

[Hina]

Tout d'abord, je lis le sujet =D. Ensuite je regarde un peu la ligne éditoriale de la maison pour savoir quels genres correspondent le mieux, SF? Fantasy ? etc...

Ensuite, je cherche un élément original qui sera le fil conducteur. Après, je crée l'histoire avec, un élément déclencheur, l'histoire en elle-même puis la fin (heureuse ou pas). C'est assez difficile en fait de retranscrire ça ici. Si je suis en manque d'inspirations (ce qui est très rare) je ne participe pas. Je privilégie l'originalité en général.

[fifine]

Personnellement, je n'écris des nouvelles que pour les AT. L'aspect concours me motive et en plus le thème de l4AT me donne un sujet sur lequel travailler. Je suis pour le moment incapable d'écrire sur un thème libre. J'essaie de trouver une idée ou un traitement original et qui, surtout, me donne du plaisir à écrire.

[Ghanima]

*fait remonter les vieux topics de la vase*

De mon côté, j'ai beaucoup de mal à partir de rien. A bien y réfléchir, je ne suis jamais partie "de rien" pour écrire une nouvelle...
Toutes celles que j'ai rédigées l'ont été soit pour un AT, soit à partir du sujet d'un AT. Car il arrive qu'on tombe sur un AT juste lorsqu'il se termine, ou alors que la nouvelle rédigée pour celui-ci ne correspond finalement pas aux conditions de taille min/max. Ce qui m'est arrivé pour une nouvelle sur le thème des vampires (pour l'Imaginarius).

Parfois, le sujet m'inspire directement. Comme ce fut le cas avec le thème "des fleurs sous les ruines" pour le match d'écriture hebdomadaire organiser par le blog Nouveau Monde (vous pouvez vous inscrire chaque semaine jusqu'au vendredi minuit, le match a lieu le samedi de 15h à 17h). Je n'y participe pas, puisqu'il me faut vraiment plus que 2h de cogitation avant de pouvoir pondre un truc...
J'ai d'ailleurs combiné ce thème là avec le thème pour un autre concours. J'attends encore le résultat *trépigne*

Si le thème ne m'inspire pas spécialement, alors j'ai d'autres petit "trucs", donc "La Petite Encyclopédie du Merveilleux". Magnifique ouvrage traitant des créatures imaginaires de l'ombre comme de la lumière. Je l'ouvre, je choisi une bestiole au choix qui deviendra l'un de mes personnages.

Le site Espaces Comprises m'est également fort utile. La "méthode du flocon", expliquée et illustrée par Kanata, s'appliquer normalement à un roman, mais on peut en reprendre les bases pour rédiger une nouvelle et s'assurer qu'elle tienne la route. J'ai appliqué cette méthode pas à pas pour mon propre roman (voir par ici) et je continue d'utiliser soit les fiches personnages pour mes nouvelles (celle du perso principal est souvent suffisante).

[Ardawal]

Pour travailler une nouvelle, je commence par lire le sujet de l'AT (je ne fais pratiquement jamais de nouvelles sans sujet). En général, pendant quelques jours ça ne me dit rien et je me demande ce que je vais bien pouvoir écrire. Puis j'ai des sortes de "flashes" dans la tête: des images ou des idées sans queues ni têtes qui passent très vite. Pendant cette phase, j'en profite pour faire des recherches pour bien m'imprégner du thème.
Et puis un beau jour (parfois plusieurs semaines après les premiers "flashes", parfois seulement deux-trois jours après): j'ai l'histoire qui s'impose à moi pratiquement achevée (disons, d'abord à 80%, et puis la chute arrive quelques heures après, ou le lendemain). A partir de ce moment, j'écris l'histoire d'un trait (ou presque).
Puis les jours suivants, je corrige le style, l'orthographe, je rajoute des détails, j'enlève des choses inutiles, je traque les redondances et les incohérences. Je fais des recherches plus spécifiques sur les éléments que j'ai abordés dans ma nouvelle, pour bien les détailler.
Une fois que je ne vois plus trop comment améliorer mon texte, je le poste sur le port incertain et les bêta-lectures m'indiquent de nouvelles pistes, des zones floues à mieux expliquer, et des fautes d'orthographes ou des lourdeurs qui m'avaient échappées...

[cedricg]

J'ai à la fois des nouvelles qui se sont imposées à moi, l'idée me venant souvent dans des moments sans rapport avec l'écriture, et parfois m'inspirer d'un thème m'a permis de sortir une nouvelle qui n'aurait pas existé sinon.

Ce n'est pas un AT, mais le jour où un infographiste a posté une image sur mon forum d'archerie, j'ai été emballé par son travail et j'ai voulu écrire une nouvelle qui justifie cette image, qui explique comment cela aurait pu exister. J'en dis pas trop, l'image est le final de la nouvelle et je vais la proposer en betalecture prochainement. Mais clairement, l'inspiration sous contrainte peut fonctionner, et cela m'a en prime permis d'écrire un texte parlant du tir, ce que je n'arrivais pas à faire jusqu'à maintenant.

Cédric

[Anaïs]

Bonjour la Mare !
Et désolée si le sujet a été abordé ailleurs, mais je n'en ai pas l'impression.
Je voudrais savoir comment vous "montez" vos nouvelles ? Faites-vous un synopsis un peu comme un roman ? Utilisez-vous une structure particulière ? Est-ce que vous avez, comme pour un roman, des obstacles à faire surmonter au héros ?
J'explique la raison de mes questions : je bute dans l'écriture d'une nouvelle, car si j'ai le début et la fin, je trouve que l'histoire qui doit mener de l'un à l'autre manque de profondeur... Bref, je suis en mode prise de tête, HELP !

[desienne]

La nouvelle est un texte que j'écris la plupart du temps à l'instinct, sans plan, ni organisation.
Je n'ai besoin que de deux choses : un point de départ et la chute.
Et souvent, le plus dure, c'est la chute

Je laisse souvent libre court à mon imagination même si j'ai une sorte de schéma plutôt brouillon.
S'agissant d'une nouvelle, je centre rarement sur plus de 3 personnages en interaction, je distille leurs backgrounds par touches dans la narration. Au début, je pars souvent d'une situation assez calme sur le plan action ce qui permet de développer l'attitude du héros ou de l'héroïne. Je mets ensuite en route la chaîne des événements.
Avant la chute, j'ai souvent une sorte de climax ou les tensions sont au maximum.

Après, je crois qu'il n'y a pas de recettes.
Le manque de profondeur peut avoir plusieurs origines, mais souvent c'est lié aux personnages (caractérisation, mise en situation, trop de tell). La nouvelle est quand même assez portée par les personnages (pas toujours c'est vrai, mais souvent).

[CeGu]

La nouvelle est un texte que j'écris la plupart du temps à l'instinct, sans plan, ni organisation.
Je n'ai besoin que de deux choses : un point de départ et la chute.

Pareil ! Il m'arrive même de me mettre à écrire alors que je n'ai que le début, et je vois où ça me mène au fur et à mesure que le texte se crée et progresse. Et je ne force jamais l'écriture : parfois j'arrête, soit parce que ça ne vient pas, soit parce que je ne sais pas ce qui se passe après. Dans ces cas-là, je range dans un dossier et j'y reviens plus tard – des fois plusieurs années après. Ce n'est pas grave, ça finit toujours se faire à un moment ou un autre.
Il arrive aussi que certains textes soient assez clair dans mon esprit dès le départ, mais c'est plus rare.

Je ne suis pas de schéma narratif particulier (ça se fait plus ou moins tout seul, je crois, à force de lire et d'écrire) et je ne m'occupe jamais du background des personnages. Ce sont des nouvelles : ce qui compte pour moi, c'est l'image que j'ai en tête. D'ailleurs souvent mes personnages sont anonymes et ne sont pas décrits, je ne sais pas moi-même à quoi ils ressemblent.

Pour le manque de profondeur, il y a effectivement la question des personnages, mais il ne faut pas non plus négliger l'atmosphère du texte. Pas besoin de longues descriptions ou d'une multitude d'actions pour installer une ambiance particulière, ça peut tenir dans les petits détails (et ça me semble essentiel).

Bon, après, certains sont très organisés et font syno et fiches de personnages pour leurs nouvelles… Chacun fait à sa manière, en fait

[mandragore]

J'ai fusionné ce fil avec celui "comment travaillez-vous vos nouvelles" qui était sur le port, voilà pourquoi il s'est allongé d'un seul coup avec des messages plus anciens

Bonnes discussions sur les nouvelles et n'oubliez pas les 9 jours de la nouvelle