Oh, finalement, il y a plein de points communs entre auteurs
--> Enfin des gens qui, comme moi, ne savent pas dessiner, et comblent ce manque par l'écriture ! Ma déplorable main droite m'a amenée, parfois, quand j'avais une image trop persistante en tête, à me faire écrire des pavés entiers pour la décrire par les mots, ne pouvant la faire sortir par le crayon
--> Sinon, oui, les personnages se mettent à vivre, et c'est toujours très plaisant. J'adore aussi ce moment où on se dit " Bon, mon petit Bob, maintenant, tu saute sur le zombie et tu l'égorge". Et que Bob répond : "C'pas mon genre, désolé, vieux, mais sur ce coup-là, j'te suis pas. Moi j'prends mes jambes à mon cou, tant pis pour la princesse." En très caricatural, évidemment.
--> Et enfin, pour revenir au sujet de base, comme tout le monde, c'est question de nécessité. Il faut faire sortir le trop plein que j'ai dans la tête, par de la poésie, ou de la prose. Avec un livre, ce qui est bien, c'est qu'on a une base stable d'inspiration, et donc qu'on peut écrire un peu tout le temps, pas comme quand on écrit des nouvelles ou des poèmes, ou on ne sait jamais quand viendra la prochaine arrivée d'inspiration. Du coup, on laisse pas trop de bordel s'installer dans notre tête
Je ne sais pas vous, mais pour moi, l'écriture, c'est comme une bulle. Pendant les quelques heures où l'on se met dedans, on EST dedans, définitivement. Et bon dieu, le plupart du temps, ça fait vraiment du bien
S'en passer, ce serait devenir fou.