La mare aux nénuphars

Izru a écrit :Il y a des gens comme moi ou je suis juste un cas psychiatrique ?

Il y a d'autres cas psychiatriques comme toi

Crazy a écrit :

Izru a écrit :Il y a des gens comme moi ou je suis juste un cas psychiatrique ?

Il y a d'autres cas psychiatriques comme toi

Traduit de l'anglais (mais je ne sais pas de qui c'est) :

L'esprit d'un écrivain (scénariste) peut être vraiment effrayant : seul, névrotique, accro à la caféine, paralysé par la procrastination et consumé par des sentiments de panique, de dégout de soi et d'écrasante imperfection. Et ça, c'est dans leurs bons jours.

Pour dominer le monde !
(ne jamais sous estimer l'égo, c'est un vrai moteur...)

Donc je ne suis pas seule. Cool . Ensemble, on vaincra nos obsessions maléfiques, j'espère !

C'est vrai que c'est une bonne question !

Je me retrouve beaucoup dans ce qui a été dit jusqu'à présent : j'ai toujours aimé rêver, rêver des aventures, des histoires, imaginer un monde parallèle, ou une réalité différente de la mienne. L'écriture a complété ce besoin de me perdre dans les méandres de mon esprit, m'a permis de matérialiser, concrétiser mes idées, et me rendre compte que je n'étais pas (forcément) dingue

Puis une fois que je suis tombé dedans, j'ai pris conscience de toutes les vertus de l'entreprise : développement personnel, amélioration de la syntaxe, et de l'orthographe (ce qui m'a beaucoup servie dans études, vu que je suis juriste), découverte de nouveaux horizons, faire des rencontres... bref, je m'éclate.


Alors aujourd'hui, pourquoi est-ce que j'écris... il y a une infinité de raisons mais il y aussi une part d’orgueil, je pense, je suis fier d'écrire, de me revendiquer écrivain, même si au fond cela veut tout dire... et rien dire.

Je me suis posé la question en détails dans un de mes articles de blog.

Pour résumé, j'écris les histoires que j'aimerais lire. C'est le meilleur moyen de ne pas être déçu par les personnages (ceux que j'aime sont assez peu courants dans la littérature en général).
Même si ce faisant, je me gâche la surprise de les découvrir en action...

Et aussi pour partager avec les lecteurs. C'est vraiment grisant quand quelqu'un attend votre roman, qu'il en parle, qu'il s'attache aux personnages. Je ne parle pas de ça dans le côté égo (le best-seller jouera peut-être!), mais vraiment dans l'échange et de voir qu'on touche quelqu'un.

C'est "La" question !

J'ai commencé à écrire comme pour beaucoup d'autres ici sur ce forum, pour changer les fins des histoires qui me donnaient parfois des envies de hurler. Où parce que j'imaginais d'autres dénouements possibles pour le plaisir. Et puis, lorsque son regard se promène dans la rue, inventé telle ou telle aventure parce qu'une personne aura attiré votre attention. Même si j'ai souvent rêvassé, c'est ma souffrance intérieure qui m'a amené à coucher les mots sur le papier. Depuis, c'est comme un flot qui ne veut pas se tarir. Je prends juste mon pied égoïstement