Autre question...concernant les heures de travail ?

[Vicky. A]

De mon côté, je suis de ceux qui écrivent tous les jours. Comme je suis étudiante et pas particulièrement surchargée (ni particulièrement hyper sérieuse :B), je me colle devant mon PC tous les soirs (ce que je fais de toute façon même quand je n'écris pas). Alors, en général, au début d'une histoire, je bloque, je galère, j'écris pas beaucoup, ou je saute un ou deux jours le temps de me débloquer. Puis quand je suis bien lancée, je bloque plus du tout et j'enchaine quelques heures le soir. Bon, c'est variable, ça dépend de l'heure à laquelle je me lève, de ma motivation à pas beaucoup dormir, si je fais des corrections, si j'ai une bêta à faire à ceux à qui j'en fais...
Et dans cette période où je suis très motivée et que j'y pense beaucoup, j'écris aussi dans la journée, pendant les pauses.
Du coup, en ce moment, j'avance bien. (Et je dors moins, aussi ).

[Crazy]

Comme je suis étudiante et pas particulièrement surchargée (ni particulièrement hyper sérieuse :B)

C'est mal !

Go bosser pour tes partiels !

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[Xavier]

Bon, en fait, si j'ai bien compris, la meilleure solution pour pouvoir bosser son bouquin, c'est juste d'abandonner tout le reste

[Beorn]

Bon, en fait, si j'ai bien compris, la meilleure solution pour pouvoir bosser son bouquin, c'est juste d'abandonner tout le reste

Juste au cas où certains prendraient cela un peu trop au sérieux, je préfère rappeler quand même quelques évidences, car ces questions m'ont déjà été posées :
1) ne laissez jamais tomber vos études pour écrire un roman (même si on est publié, on vit très rarement de ses écrits, alors décrochez-vous un bon job plutôt que de poursuivre la proie pour l'ombre, si vous ne voulez pas mourir de faim)
2) ne laissez pas tomber votre boulot pour écrire un roman (sauf cas très hypothétique où vous seriez déjà publié + vous auriez déjà fait un ou plusieurs succès de librairie + vous auriez de bonnes raisons de croire que votre avenir éditorial peut vous nourrir dans les années à venir)
3) n'oubliez pas de vivre : l'auteur qui est en vous s'inspire aussi de vos émotions, découvertes et préoccupations.

[Xavier]

Ah mais moi je disais ça sur le ton de la blague, hein. Ce serait fou de croire que je pourrais vivre de ce que j'écris dans les dix ans à venir.

[Beorn]

Ah mais moi je disais ça sur le ton de la blague, hein.

Je m'en doute (et j'ai bien ri )
Mais je ne m'adressais pas à toi en faisant cette réponse, plutôt à d'autres auteurs qui auraient pu te prendre au sérieux. Et puis, de toute façon, ça ne fait jamais de mal de rappeler ce genre de chose sur un forum comme celui-ci.

Et pour ce qui est de l'inspiration et du manque de sommeil, l'un et l'autre deviennent tout à fait accessoires lorsqu'on a posé la structure de son histoire au préalable. Pour ma part, je découpe toujours mon récit en scènes avant de l'attaquer, avec les informations essentielles qu'elle doivent comporter. Ce qui rend l'écriture très simple, ça évite de se faire embarquer par une muse un peu trop enthousiaste, et ça permet tout de même de bonnes surprise (mes personnages passent leur temps à me surprendre, et faire des trucs auxquels j'avais même pas pensé).

Je comprends ce que tu veux dire. Depuis que j'ai des enfants, je suis beaucoup plus efficace quand j'écris. J'emploie mieux mon temps. En fait, j'écris même plus qu'avant !
(et bon courage avec les jumeaux )

[Francis Ash]

1) ne laissez jamais tomber vos études pour écrire un roman (même si on est publié, on vit très rarement de ses écrits, alors décrochez-vous un bon job plutôt que de poursuivre la proie pour l'ombre, si vous ne voulez pas mourir de faim)

Je me suis fait peur tout seul en lisant ton post, Beorn! J'avais cru lire : "alors décrochez-vous un bon job plutôt que de poursuivre la proie des ombres". Proie des ombres c'est le titre de la nouvelle que j'ai été contraint d'abandonner mais sur laquelle j'ai bossé ces dernières semaines!

Plus sérieusement, tes conseils sont tout à fait judicieux.
Pendant cette période de partiels, j'ai vu quelques étudiant(e)s dont je taierai le nom se préoccuper davantage de leurs récits que de leurs révisions.
Je ne serai pas hypocrite (enfin, pas plus que d'habitude ) : il m'est arrivé de négliger la fac pour l'écriture ou la musique.
Erreur grossière, mais explicable : entre la passion et la raison, on a tôt fait de choisir! Plus séduisant est le côté obscur!

Certes, King écrit ses 2000 mots par jour. Il vit de son art, et peut donc aisément se le permettre! Et puis ses enfants sont grands, aujourd'hui. Pour nous autres, salariés, parents de jeunes enfants ou étudiants, ce n'est pas tout à fait la même chose. Et j'irai jusqu'à dire que, dans ces circonstances, un objectif chiffré en terme de mots par jour est très difficilement réalisable. Mieux vaut raisonner de manière hebdomadaire ou mensuelle. Ou tout simplement, se dire qu'on fera de son mieux, et de ne pas se mettre la pression

Reste le rêve de vivre de son art. Doux rêve! C'est le cas, si j'ai bonne mémoire, de 2% des auteurs publiés. Et encore! Au sens des statistiques de l'INSEE, "vivre de son art" commence à 650€ net par mois.
Quant à avoir le confort financier d'un Stephen King... J'ai bien peur que vous ne soyez nés du mauvais côté de l'atlantique

Donc la passion de l'écriture : oui! Mais en gardant les pieds sur terre.

[Kira]

Même Stephen King a galéré, il a bossé dans une lingerie pour vivre, au début de sa carrière...
Hum, pour les enfants, moi j'ai dû attendre les 3 ans de la petite dernière avant de retrouver un rythme compatible avec l'écriture (il faut dire que j'avais écopé de modèles sans l'option "nuit complète" )

[Francis Ash]

Même Stephen King a galéré, il a bossé dans une lingerie pour vivre, au début de sa carrière...

Et même au tout début, il écrivait dans sa caravane double! J'adore sa façon de décrire cette période de sa vie... Il en a fait de belles, le petit Stephen

Hum, pour les enfants, moi j'ai dû attendre les 3 ans de la petite dernière avant de retrouver un rythme compatible avec l'écriture (il faut dire que j'avais écopé de modèles sans l'option "nuit complète" )

J'ai infligé les mêmes tortures à mes parents... Mais aucun d'eux n'a jamais écrit, donc je suis pardonné, non ?

[Anonyme_Quatre]

Hu, moi j'avais laissé tomber les études pendant 6 mois, pas juste à cause de l'écriture, mais ça m'a permis de me recentrer dessus et ça m'a fait pas mal de bien. Mais j'ai le confort de vivre chez ma maman et je les ai reprises ensuite, dans une voie qui me motivait plus

[Francis Ash]

Hu, moi j'avais laissé tomber les études pendant 6 mois, pas juste à cause de l'écriture, mais ça m'a permis de me recentrer dessus et ça m'a fait pas mal de bien. Mais j'ai le confort de vivre chez ma maman et je les ai reprises ensuite, dans une voie qui me motivait plus

Rien de tel que le confort douillet de vivre chez ses parents! J'ai pratiqué ça jusqu'à l'âge de 28 ans (le premier qui parle de Tanguy verra mes griffes de très près! )
Personnellement, je m'étais lancé dans des études loooooongues : je visais un doctorat en langue anglaise (ni plus ni moins!)
Par contre, mon grand-père, que j'adorais, avait une formule qui me laissait perplexe.
Il me disait : "tu poursuis tes études ?... Tu comptes les rattraper un jour ?"

Puis j'ai perdu ma bourse!
Du coup je suis entré à Mac Do... Et j'ai lâché la fac, parce que ça bridait mes possibilités de prendre des heures supp'

[Ardawal]

Pour ma part, j'écris à un rythme très anarchique...
Quand je peux et quand j'en ressens le besoin. En général (sauf pendant les partiels ou en voyage) j'écris tous les jours; parfois seulement une ou deux heures (qui peuvent être le matin, l'après-midi, la nuit...) jusqu'à toute la journée (ou toute la nuit) quand j'en ressens vraiment le besoin et que je n'ai pas d'autre obligation.
J'ai tout de même un créneau "préférentiel" d'écriture le soir après le dîner (mais il peut m'arriver de travailler le soir et d'écrire le matin, et comme cette année je fais mes études par correspondance je peux me permettre de gérer mon temps "à l'envie du moment" )

[Vicky. A]

Je suis bien d'accord avec tout ce qui est dit avant. C'est sûr qu'il ne faut pas abandonner tout le reste et tout...

Enfin, je voulais répondre à Crazy (avec du retard, hum).

Comme je suis étudiante et pas particulièrement surchargée (ni particulièrement hyper sérieuse :B)

C'est mal !

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J'avais fini mes partiels la veille , et comme je suis en contrôle continu, ça ne me change pas grand chose d'être en période de fin de semestre que plusieurs semaines avant. J'ai un peu plus de contrôles, mais c'est gérable. Je ne me verrais pas ne pas écrire de toute façon.