La mare aux nénuphars

Ste Ulphe a écrit : ↑

jeu. déc. 23, 2021 4:34 pm

Dans un roman, un personnage peut faire l'éloge d'un individu qu'il considére comme un ami. Les autres personnages coonstateront de leur côté que cet individu est un horrible personnage. Dans cet exemple, le narrateur ne ment pas au lecteur mais restitue fidélement chacun des points de vue.
Comment procédez-vous dans ce cas très précis ?

Bien je crois que les actes parlent d'eux-mêmes, introduire un paragraphe explicatif pourrait alourdir le texte.

Dans la litterature enfantine on trouve des gentils et des méchants mais dans les romans pour adultes, les relations ambivalentes existent.

Ah je ne suis pas d'accord Certes les contes des frères Grimm présentait des personnages méchant opposés aux gentils, mais même dans ces textes on trouvait des personnages gris ; Les parents. À l'aube du XXI siècle Drago Malfoy / Dumbeldore / Serverus Snape (Harry Potter), La plupart des chats (Guerre des Clans) et Annabeth Chase / Ethan Nakamera (Percy Jakson) remplissent cette fonction.

Pour moi le plus efficace reste de montrer le perso dans différentes situations, ce qui permettra au lecteur d'avoir une vision plus globale. Ce n'est cependant pas toujours possible, notamment quand on a qu'un seul pdv. Dans ce cas, avoir une tierce personne expliquant pourquoi la personne est géniale ou horrible (selon le cas) peut permettre de nuancer la vision du personnage.
En revanche, je pense qu'il vaut mieux éviter les éloges abstraits du type "Machin est un grand général, bon et généreux" (je dis ça au hasard, mais en gros une liste de qualités ne s'appuyant sur rien de concret). Le lecteur peut penser que celui qui fait l'éloge est naïve, ignorante ou idéalise le personnage, et que ce sont les autres qui ont raison, en particulier si de leur côté, les actes malveillants sont bien concrets.

Merci Nana,
Effectivement, la solution est cette tierce personne même si c'est un personnage secondaire à créer pour rendre le récit plus crédible.