L'écriture ; l'alcool et la drogue.
L'écriture ; l'alcool et la drogue.
Bonjour à vous les grenouilles !
Je viens vous parler d'un sujet pas très joyeux, mais cependant bien réel : l'écriture et son rapport avec la drogue et l'alcool.
Nombre d'auteurs ont écrit sous l'influence de substances. Je pense à Baudelaire, Wilde... Tous ont fini misérables, mais les effets de ses substances ont laissé des chef-d’œuvres.
Voilà le sujet dont j'aimerai parler aujourd'hui :
Quel est votre rapport avec l'écriture, l'alcool et la drogue ? Avez-vous déjà essayé ?
Pensez-vous que malgré les ravages ( Avis aux plus jeunes : ne touchez jamais à ces m*rdes, ce qu'on vous raconte sur les dangers, ce n'est pas des bêtises ) de ses substances, elles soient bénéfiques à la création et à la littérature en elle-même ?
Moi, je vais donner mes expériences personnelles :
J'ai déjà écris sous influence de l'alcool. C'était très désagréable. Cette sensation de divaguer à chaque phrase, c'est horrible. Impossible de se concentrer.
Et maintenant, une autre chose personnelle :
J'ai toujours voulu écrire une nouvelle qui aurait pour thème un écrivain absolument génial, drogué et alcoolique. Le jour où sa femme tombe enceinte, il décide de se sevrer. La nouvelle racontera sa descente aux enfers dans l'écriture, les difficultés nouvelles qu'il ressent en écrivant, le manque etc...
Sauf que je sais que pour écrire cette nouvelle, il faut que je sois drogué et alcoolique ("Génial", je peux rien faire pour ), puis me sevrer au fil de la nouvelle. Histoire d'être le plus réaliste possible. Je me suis toujours refusé à tenter l'expérience de cette nouvelle, je compte bien continuer sur cette voie. Mais c'est frustrant.
Je viens vous parler d'un sujet pas très joyeux, mais cependant bien réel : l'écriture et son rapport avec la drogue et l'alcool.
Nombre d'auteurs ont écrit sous l'influence de substances. Je pense à Baudelaire, Wilde... Tous ont fini misérables, mais les effets de ses substances ont laissé des chef-d’œuvres.
Voilà le sujet dont j'aimerai parler aujourd'hui :
Quel est votre rapport avec l'écriture, l'alcool et la drogue ? Avez-vous déjà essayé ?
Pensez-vous que malgré les ravages ( Avis aux plus jeunes : ne touchez jamais à ces m*rdes, ce qu'on vous raconte sur les dangers, ce n'est pas des bêtises ) de ses substances, elles soient bénéfiques à la création et à la littérature en elle-même ?
Moi, je vais donner mes expériences personnelles :
J'ai déjà écris sous influence de l'alcool. C'était très désagréable. Cette sensation de divaguer à chaque phrase, c'est horrible. Impossible de se concentrer.
Et maintenant, une autre chose personnelle :
J'ai toujours voulu écrire une nouvelle qui aurait pour thème un écrivain absolument génial, drogué et alcoolique. Le jour où sa femme tombe enceinte, il décide de se sevrer. La nouvelle racontera sa descente aux enfers dans l'écriture, les difficultés nouvelles qu'il ressent en écrivant, le manque etc...
Sauf que je sais que pour écrire cette nouvelle, il faut que je sois drogué et alcoolique ("Génial", je peux rien faire pour ), puis me sevrer au fil de la nouvelle. Histoire d'être le plus réaliste possible. Je me suis toujours refusé à tenter l'expérience de cette nouvelle, je compte bien continuer sur cette voie. Mais c'est frustrant.
- ollaf
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Re: L'écriture ; l'alcool et la drogue.
Intéressant sujet. pour moi, les stupéfiants sont plus une aide factice à la libération de l'imagination que vraiment une aide à la création. Si certains y trouvent le seul moyen d'écrire, tant pis pour eux.
Baudelaire aurait-il écrit de la même façon totalement à jeun ? Impossible à savoir.
Pour ma part, l'alcool m'embrouille l'esprit et rend les choses floues, ce qui est totalement impropre à la création.
Sinon pour ta nouvelle je ne vois pas ce qui t'empêche de l'écrire quand bien même tu ne serais pas drogué ou alcoolique...
Baudelaire aurait-il écrit de la même façon totalement à jeun ? Impossible à savoir.
Pour ma part, l'alcool m'embrouille l'esprit et rend les choses floues, ce qui est totalement impropre à la création.
Sinon pour ta nouvelle je ne vois pas ce qui t'empêche de l'écrire quand bien même tu ne serais pas drogué ou alcoolique...
- Beorn
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Re: L'écriture ; l'alcool et la drogue.
J'ai toujours écrit complètement à jeun (et pas de drogue, non plus), j'ai trop besoin d'avoir l'esprit clair. Je ne sais pas si ce genre de chose peut aider à créer : tout ce que je sais, c'est qu'on peut trèèèès bien faire sans.
Comme je n'ai jamais essayé, je ne peux rien affirmer de certain là-dessus. Mais je soupçonne que ce soit plus un piège qu'autre chose, vraiment.
Ce que je vois en regardant en arrière, c'est qu'il y a une immense majorité de romanciers, de poètes, de musiciens et d'artistes en tout genre qui n'ont jamais touché à ces saloperies et qui avaient un génie incroyable. Par ailleurs, il y a aussi des quantités d'artistes qui ont été démolis par l'alcool et la drogue, ce qui a totalement gâché leur créativité, leur carrière, voire leur vie.
A mon avis, tu n'as pas du tout besoin de vivre l'expérience de ton personnage pour pouvoir l'écrire.
Comme je n'ai jamais essayé, je ne peux rien affirmer de certain là-dessus. Mais je soupçonne que ce soit plus un piège qu'autre chose, vraiment.
Ce que je vois en regardant en arrière, c'est qu'il y a une immense majorité de romanciers, de poètes, de musiciens et d'artistes en tout genre qui n'ont jamais touché à ces saloperies et qui avaient un génie incroyable. Par ailleurs, il y a aussi des quantités d'artistes qui ont été démolis par l'alcool et la drogue, ce qui a totalement gâché leur créativité, leur carrière, voire leur vie.
A mon avis, tu n'as pas du tout besoin de vivre l'expérience de ton personnage pour pouvoir l'écrire.
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Bragelonne : Le 7ème Guerrier-Mage / Calame T1
Castelmore : Le jour où... / 14-14 / Un ogre en cavale / Lune rousse
Rageot : Le club des chasseurs de fantômes 1 et 2
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- Anaïs
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Re: L'écriture ; l'alcool et la drogue.
Il me semble qu'un auteur ne peut pas vivre toutes les expériences. Pourtant, il peut être amené à en décrire plein plein plein... Alors comment faire pour se mettre dans la peau d'un personnage, militaire, camé, ou jeune maman par exemple ? En se documentant !
Pourquoi se limiter à ce qu'on a pu vivre (même si ça donne un avantage indéniable) ? Pour mieux entrer dans la tête de ces personnes de papier qui vivent des expériences éloignées des nôtres, il faut bien sûr lâcher son imagination, mais aussi peut-être aller se renseigner.
Le challenge (terminé) de Lilie parle de camés, avec des détails très réalistes. Elle a très bien su planter le décor et entrer dans la peau d'un drogué, que ce soit pendant qu'il se shoote ou lors des périodes de manque, pourtant je ne crois pas qu'elle en ait fait elle-même l'expérience. Elle a simplement su aller chercher les informations qu'il lui fallait et s'est fiée à son imagination et à son empathie pour le reste.
Pourquoi se limiter à ce qu'on a pu vivre (même si ça donne un avantage indéniable) ? Pour mieux entrer dans la tête de ces personnes de papier qui vivent des expériences éloignées des nôtres, il faut bien sûr lâcher son imagination, mais aussi peut-être aller se renseigner.
Le challenge (terminé) de Lilie parle de camés, avec des détails très réalistes. Elle a très bien su planter le décor et entrer dans la peau d'un drogué, que ce soit pendant qu'il se shoote ou lors des périodes de manque, pourtant je ne crois pas qu'elle en ait fait elle-même l'expérience. Elle a simplement su aller chercher les informations qu'il lui fallait et s'est fiée à son imagination et à son empathie pour le reste.
- cyberlune
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Re: L'écriture ; l'alcool et la drogue.
personnellement, il m'est arrivé d'écrire "sous influence" mais uniquement parce qu'à ce moment je sortais d'une fête et je n'y ai pas pris le moindre plaisir (rien que pour se relire le lendemain, c'est une horreur!)
les écrivains que tu cites, Gobseck étaient souvent des gens aux personnalités torturées, des ultra-sensibles. Je ne pense pas que les drogues aient eu une influence sur leur génie, elles les ont simplement empêchés d'aller se pendre. Un psy et un traitement adéquat aurait peut-être eu le même effet.
Au mieux, l'alcool et la drogue peuvent désinhiber mais une personne normale et bien dans sa tête n'a pas besoin de ce genre de médium.
quant à se mettre soi-même en situation, je ne suis pas sûre que ça donne un résultat plus intéressant. c'est la méthode "à l'américaine". ça me rappelle un truc lu sur Marathon Man, où Dustin Hoffman courait deux heures pour avoir l'air épuisé devant la caméra, Lawrence Olivier lui aurait rétorqué "vous ne voulez pas juste essayer de jouer? c'est plus facile"
De la même façon, un auteur doit pouvoir se fier à son talent pour retranscrire des situations sans avoir besoin d'en vivre les affres. Comme le dit Anaïs, la recherche et la doc sont largement aussi probantes et moins dangereux et le reste est laissé à l'imagination, bien évidemment débordante, des génies que nous sommes.
les écrivains que tu cites, Gobseck étaient souvent des gens aux personnalités torturées, des ultra-sensibles. Je ne pense pas que les drogues aient eu une influence sur leur génie, elles les ont simplement empêchés d'aller se pendre. Un psy et un traitement adéquat aurait peut-être eu le même effet.
Au mieux, l'alcool et la drogue peuvent désinhiber mais une personne normale et bien dans sa tête n'a pas besoin de ce genre de médium.
quant à se mettre soi-même en situation, je ne suis pas sûre que ça donne un résultat plus intéressant. c'est la méthode "à l'américaine". ça me rappelle un truc lu sur Marathon Man, où Dustin Hoffman courait deux heures pour avoir l'air épuisé devant la caméra, Lawrence Olivier lui aurait rétorqué "vous ne voulez pas juste essayer de jouer? c'est plus facile"
De la même façon, un auteur doit pouvoir se fier à son talent pour retranscrire des situations sans avoir besoin d'en vivre les affres. Comme le dit Anaïs, la recherche et la doc sont largement aussi probantes et moins dangereux et le reste est laissé à l'imagination, bien évidemment débordante, des génies que nous sommes.
Modifié en dernier par cyberlune le ven. août 08, 2014 10:10 am, modifié 1 fois.
- sherkkhann
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Re: L'écriture ; l'alcool et la drogue.
Tu n'as pas besoin de vivre ce que vis ton personnage pour bien l'écrire et faire réaliste. Pour moi c'est ça l'écriture : vivre des expériences par procuration, à travers ses personnages, sans le faire IRL.Sauf que je sais que pour écrire cette nouvelle, il faut que je sois drogué et alcoolique ("Génial", je peux rien faire pour ), puis me sevrer au fil de la nouvelle. Histoire d'être le plus réaliste possible. Je me suis toujours refusé à tenter l'expérience de cette nouvelle, je compte bien continuer sur cette voie. Mais c'est frustrant.
Déjà essayé et ça n'apporte absolument rien. Je ne trouve pas ça bénéfique pour l'art bien au contraire. Si un auteur a besoin de ça pour créer alors je pense que y'a un soucis quelque part car l'imagination suffit amplement.Quel est votre rapport avec l'écriture, l'alcool et la drogue ? Avez-vous déjà essayé ?
- Francis Ash
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Re: L'écriture ; l'alcool et la drogue.
Je peux écrire en ayant bu un verre d'alcool, ça passe. À partir du deuxième, mieux vaut que je m'abstienne, je ne vois plus mes répétitions (ou alors je décide de n'en avoir rien à faire), je réfléchis moins bien, et le résultat est calamiteux.
Sous l'emprise de drogues (à proscrire quoi qu'il en soit, mais comme j'y ai un peu goûté quand j'étais plus jeune je peux en parler) c'est pire ! Le résultat n'a ni queue ni tête, les phrases ne sont même plus en français (il y manque des mots, il y a des répétitions de la même proposition deux fois à la suite, les descriptions ne veulent rien dire), bref : poubelle.
Ce que tu évoques me ramène à quelqu'un de plus contemporain, en l'occurrence Stephen King. Il n'en fait pas mystère, il a écrit sous l'emprise de la drogue et de l'alcool pendant plusieurs années. Il est le premier à dire qu'il écrit tout aussi bien sinon mieux aujourd'hui.
Outre l'aspect purement littéraire, il était exécrable, déprimé, et mettait toute sa vie en péril en s'adonnant à ses substances. Il raconte cette époque de sa vie dans son essai "Ecriture, mémoire d'un métier", je te conseille de le lire si ce sujet t'intéresse, il y est très éloquent.
L'inspiration est quelque chose qu'on a ou qu'on n'a pas. Aucune drogue ou aucune boisson n'y changera rien, je pense. Il arrive qu'on soit en panne, qu'on sèche sur la page blanche, et ce ne sont pas des moments agréables. Rien de tel qu'une autre activité pour se vider l'esprit de ce blocage, se ressourcer, rafraîchir le cerveau et invoquer Muse en silence. Elle est comme un chat, elle revient toujours à la maison parce que c'est là que se trouve sa nourriture
Sous l'emprise de drogues (à proscrire quoi qu'il en soit, mais comme j'y ai un peu goûté quand j'étais plus jeune je peux en parler) c'est pire ! Le résultat n'a ni queue ni tête, les phrases ne sont même plus en français (il y manque des mots, il y a des répétitions de la même proposition deux fois à la suite, les descriptions ne veulent rien dire), bref : poubelle.
Ce que tu évoques me ramène à quelqu'un de plus contemporain, en l'occurrence Stephen King. Il n'en fait pas mystère, il a écrit sous l'emprise de la drogue et de l'alcool pendant plusieurs années. Il est le premier à dire qu'il écrit tout aussi bien sinon mieux aujourd'hui.
Outre l'aspect purement littéraire, il était exécrable, déprimé, et mettait toute sa vie en péril en s'adonnant à ses substances. Il raconte cette époque de sa vie dans son essai "Ecriture, mémoire d'un métier", je te conseille de le lire si ce sujet t'intéresse, il y est très éloquent.
L'inspiration est quelque chose qu'on a ou qu'on n'a pas. Aucune drogue ou aucune boisson n'y changera rien, je pense. Il arrive qu'on soit en panne, qu'on sèche sur la page blanche, et ce ne sont pas des moments agréables. Rien de tel qu'une autre activité pour se vider l'esprit de ce blocage, se ressourcer, rafraîchir le cerveau et invoquer Muse en silence. Elle est comme un chat, elle revient toujours à la maison parce que c'est là que se trouve sa nourriture
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Re: L'écriture ; l'alcool et la drogue.
Je ne supporte pas écrire après avoir picolé... Ou alors une chimay très circonstanciel.
J'aime beaucoup trop la sensation de l'écriture pour l'altérer avec quoi que ce soit de toute façon.
Ecrire sous drogue, j'en parle même pas.
En revanche, j'ai toujours mon petit carnet sur moi et les longues discussions alcoolisées avec des amis me donnent souvent matière à coucher quelques notes. C'est pas toujours pertinent, mais il en sort parfois des choses intéressantes.
J'aime beaucoup trop la sensation de l'écriture pour l'altérer avec quoi que ce soit de toute façon.
Ecrire sous drogue, j'en parle même pas.
En revanche, j'ai toujours mon petit carnet sur moi et les longues discussions alcoolisées avec des amis me donnent souvent matière à coucher quelques notes. C'est pas toujours pertinent, mais il en sort parfois des choses intéressantes.
Les androïdes rêvent-ils de grenouilles électriques ?
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Re: L'écriture ; l'alcool et la drogue.
Je me permets de m'inscrire en faux.Francis Ash a écrit :L'inspiration est quelque chose qu'on a ou qu'on n'a pas. Aucune drogue ou aucune boisson n'y changera rien, je pense.
L'inspiration est un procédé cognitif comme un autre, une pratique propre à modifier l'état conscient peut donc avoir tout à fait la possibilité d'en modifier les résultats, que ça soit par l'ingestion de drogue ou tout autre moyen plus conventionnel.
Je rejoins ce point de vue. Combien de fois, à une soirée, entend-on le fameux "ça ferait une super histoire" ?Klistic a écrit :En revanche, j'ai toujours mon petit carnet sur moi et les longues discussions alcoolisées avec des amis me donnent souvent matière à coucher quelques notes. C'est pas toujours pertinent, mais il en sort parfois des choses intéressantes.
Re: L'écriture ; l'alcool et la drogue.
Et le lendemain, on se rend compte que...
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Re: L'écriture ; l'alcool et la drogue.
Mais que fait-on dans ce cas du fameux "On ne parle bien que de ce qu'on connait" ? Comment peut-on décrire avec véracité une expérience hallucinogène sans en avoir connu (et risquer de passer pour un pignouf auprès des gens qui savent, eux) ?Beorn a écrit :A mon avis, tu n'as pas du tout besoin de vivre l'expérience de ton personnage pour pouvoir l'écrire.
Re: L'écriture ; l'alcool et la drogue.
Dans ce cas, 90% des romans n'existeraient pas...
Par essence, le romancier évoque dans ses romans des situations qu'il n'a pas forcément vécu personnellement,( les recherches, la documentation, et même l'imagination comblant les vides...) je pense... ou sinon, ça s'appelle de l'autobiographie.
Perso, quand j'ai un peu bu, je n'ai aucune envie d'écrire.
et quand j'écris, je n'ai aucune envie de boire . Ça me suffit, l'écriture, pour m'enivrer !
Par essence, le romancier évoque dans ses romans des situations qu'il n'a pas forcément vécu personnellement,( les recherches, la documentation, et même l'imagination comblant les vides...) je pense... ou sinon, ça s'appelle de l'autobiographie.
Perso, quand j'ai un peu bu, je n'ai aucune envie d'écrire.
et quand j'écris, je n'ai aucune envie de boire . Ça me suffit, l'écriture, pour m'enivrer !
Modifié en dernier par ilham le ven. août 08, 2014 11:00 am, modifié 1 fois.
La logique vous mènera d'un point A à un point B. L'imagination vous mènera partout. Albert Einstein
Mon challenge 2022 : Le cafard
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- sherkkhann
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Re: L'écriture ; l'alcool et la drogue.
Pour ma part, je trouve ça absolument faux. On peut entrer complètement en phase avec son personnage, ensuite, on se renseigne pour les détails qu'on ne peut pas connaître sans expériences : forum, témoignages etc."On ne parle bien que de ce qu'on connait" ?
- Guy Le Heaume
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Re: L'écriture ; l'alcool et la drogue.
Aller à la rencontre de ces personnes et de s'inspirer de leur vécu est une possibilité. J'ai un ami qui a passé trois mois dans un camp de concentration turc pour avoir tenté de rentrer illégalement en Europe. Je n'ai pas besoin d'aller faire un tour dans une tôle turque pour avoir ressenti des frissons en écoutant ses trois mois passés à l'intérieur. Le travail du romancer n'est pas de dire la vérité mais de fabriquer du vraisemblable, autrement nous n'écrirons pas de la fiction mais du journalisme. Alors tant que ça tient la route aux yeux des profanes et que les initiés n'y trouvent pas à redire...Xavier a écrit :Mais que fait-on dans ce cas du fameux "On ne parle bien que de ce qu'on connait" ? Comment peut-on décrire avec véracité une expérience hallucinogène sans en avoir connu (et risquer de passer pour un pignouf auprès des gens qui savent, eux) ?Beorn a écrit :A mon avis, tu n'as pas du tout besoin de vivre l'expérience de ton personnage pour pouvoir l'écrire.
Sur le thème de la drogue deux livres m'ont particulièrement marqué : Acid Test de T. Wolfe et Substance Mort de Philip Dick. Je recommande à quiconque s'intéresse à ce thème de les lire
Chaque monde a ses lois, le tout est de les découvrir.
L'œil dans le ciel, Philip Dick.
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Re: L'écriture ; l'alcool et la drogue.
+100quand j'écris, je n'ai aucune envie de boire . Ça me suffit, l'écriture, pour m'enivrer