Mariedelabas a écrit :Donc, moi, c'est ce genre de truc que j'ai envie d'écrire. De l'aventure et des rebondissements pour la fille que j'étais à cette époque en me disant qu'aujourd'hui, 35 ans après, il y en aura peut être à qui ça plaira.
Et peut-être, que ça ne déplaira pas à des garçons.
Comme je te comprends !
C'est vrai qu'en ayant grandi dans les années 80, j'avais de super héroïnes auxquelles m'identifier, quand j'y pense.
Aaaah, Marion !
Et j'aimais aussi énormément l'héroïne de Conan, celui avec Schwarzy, qui allait complètement à contre-courant des bimbos habituelles de fantasy (mais ça, je ne le savais pas puisque j'étais trop petite pour lire de la fantasy
). Ce qu'elle envoit dans les dents des deux mecs au début, quand elle les prend vraiment (à raison) pour des bouffons.
(le dernier Conan ma parait d'autant plus raté en comparaison, d'ailleurs...)
Mariedelabas a écrit :Il faut aussi écrire pour soi et pour son propre plaisir. Je me vois mal consacrer des mois voire des années de boulot à un truc qui ne me correspondrait pas.
C'est exactement ce que je ressens. Je sais que si j'écrivais d'autres trucs je les éditerais plus facilement, mais ça pose la question du "pourquoi j'écris" et ça rentre en conflit avec quelque chose d'assez viscéral.
Comme je ne vis pas de l'écriture, vu son côté chronophage, la moindre des choses c'est que j'y prenne plaisir.
Alors si cela consiste à écrire des comédies romantiques pour moi, ou de la science-fiction déboulonnée pour toi, aucun scrupule !
En fait, j'ai même plutôt le problème inverse de Crazy sur un projet en cours de correction : il est trop "sérieux" à mon goût et du coup j'ai du mal avec, je n'arrive pas à me positionner dessus, à savoir comment en parler / le défendre.
Du coup, alors que je comptais la virer, il me semble impératif d'y conserver la romance ou un semblant de romance pour que ça ne devienne pas trop rébarbatif.
C'est le pompom, ça...