Ifuldrita a écrit :Bonjour à vous, amis joueurs d'échecs !
Sauriez-vous me dire combien de coups à l'avance est capable de lire un très bon joueur d'échec (allez, on va dire d'un niveau national), dans le second quart de la partie ? Je sais que la question n'est pas facile... Est-ce qu'une vingtaine vous semble réaliste (ou trop facilement atteignable) ?
Merci par avance !
Tiens, c'est pour un des personnages dans l'Envol des sables ?
Tu ne pourrais pas nous en dire plus sur la façon dont tu souhaites raconter la scène, on pourrait mieux t'aider.
Je suis assez novice aux échecs, mais ça m'intéresse bien (sinon demande à Garg, il maîtrise le sujet
)
Ce qui est important dans une partie d'échecs, c'est qu'avec des joueurs corrects qui ne feraient pas d'erreur flagrante dès le début, une partie se décompose un peu comme les trois actes d'une histoire :
Ouverture, milieu de partie et finale (ce sont ces termes là je crois)
Au début, avec les ouvertures, c'est là où les séquences connues aident (pour choisir comment attaquer, reconnaître ce qu'essaie de mettre en place l'adversaire etc.)
Le milieu, c'est beaucoup le contrôle du centre de l'échiquier. Les pièces et leurs attaques se contrent au fur et à mesure, les joueurs étudient ce qui vaut le coup d'être sacrifié ou non (pour gagner un coup d'avance, ou pour avoir l'avantage statistiques des pièces, certaines sont plus intéressantes à conserver en fin de partie que d'autres, et représentent donc plus de valeur)
La finale, c'est quand l'échiquier s'est vidé. Il reste les rois, et en général quelques pions et quelques pièces seulement.
Le calcul des coups d'avance intervient je crois surtout au début et au milieu. Lors de la finale, l'avantage est le plus souvent déjà défini pour un joueur. Si celui-ci ne fait pas d'erreur, statistiquement il gagne ?
4 coups d'avance, c'est déjà beaucoup je crois ! 10, c'est tout simplement énorme. Les meilleurs joueurs du monde, sûrement. Et encore, j'imagine qu'il doit rester tout de même une toute petite place à une part d'improvisation ou d'instinct. C'est ce sentiment là qui fait que le joueur humain arrive à battre l'ordinateur, qui lui se borne à étudier des statistiques... (et il ne faut pas négliger l'aspect pyschologique, intox, provocation etc.)
Je ne sais pas si ça t'aide ! Bon courage